tag:blogger.com,1999:blog-60448332563593202442024-03-17T16:48:13.339-04:00LES CLAPOTIS D'UN YOYO IILes hauts et les bas
d'une vie théâtrale saguenéenneDario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.comBlogger2866125tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-35666359278488049822024-02-17T07:34:00.005-05:002024-02-17T07:34:43.179-05:00Plus ça change...<div style="text-align: justify;">Le théâtre...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est pas facile (financièrement) d'en faire. Pas facile (financièrement) dans faire en région... voire même ailleurs. Ça ne l'a jamais été et ça ne le sera sans doute jamais. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le cliché est tenace.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aujourd'hui, en 2024, où chaque compagnie qui initie un projet espère du financement ou, à tout le moins, un public conséquent pour faire ses frais... tout comme en 1899 (dans l'édition du <b>Progrès du Saguenay </b>du 8 juin de cette année-là:</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg80RT6fQ3BmwJrp8m-IArk4RW6JsxDijDb_GAPO-McfOKeEPSYWqnlzTu-DrKQerHIDQSH4dexNhyphenhypheni5OMiQpGqnhUsSvqbppRZsJ53Vr76GJSv6LHQPg7-E8k4VIG_Q7YZoeaaVF7KK5MYp6Ro3LiIQSakwmN1bQASFKkRc4RMluhGP89wnjqNG_Tjz1CT/s716/Sans%20titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="716" data-original-width="605" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg80RT6fQ3BmwJrp8m-IArk4RW6JsxDijDb_GAPO-McfOKeEPSYWqnlzTu-DrKQerHIDQSH4dexNhyphenhypheni5OMiQpGqnhUsSvqbppRZsJ53Vr76GJSv6LHQPg7-E8k4VIG_Q7YZoeaaVF7KK5MYp6Ro3LiIQSakwmN1bQASFKkRc4RMluhGP89wnjqNG_Tjz1CT/s16000/Sans%20titre.png" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut noter l'empressement que met le <b>Progrès</b> (dans ce cas précis mais dans de nombreux autres) pour soutenir Cercle dramatique de Chicoutimi (de 1897 à 1911) et inciter fortement la population à être de la partie! </div><div><br /></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-71867937762186348642024-02-16T07:37:00.022-05:002024-02-16T10:04:47.410-05:00Quand les mains anonymes sont belges<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEgxVoNeqCCA_3Wvg0WhLSB1HU9eFGosKb78W5gCHZ8RMsANEAUC5_IYRf3S2zYhkqjYq2iCp8-glHMJ77qMSmAOahK1Omovkvpe1g7NO70xfbEtoNv1CwNU4TgPsJkQPdLWxe8V_TdIdWvxHKegOIyYwdI_xzZCUV6XvuBLagYckHz0tFrSVsT2Z_Yi_G/s2048/418047641_772053464835399_7529183694805999037_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1408" data-original-width="2048" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEgxVoNeqCCA_3Wvg0WhLSB1HU9eFGosKb78W5gCHZ8RMsANEAUC5_IYRf3S2zYhkqjYq2iCp8-glHMJ77qMSmAOahK1Omovkvpe1g7NO70xfbEtoNv1CwNU4TgPsJkQPdLWxe8V_TdIdWvxHKegOIyYwdI_xzZCUV6XvuBLagYckHz0tFrSVsT2Z_Yi_G/w543-h374/418047641_772053464835399_7529183694805999037_n.jpg" width="543" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">La semaine dernière, j'étais à Bruxelles pour assister aux trois représentations de la lecture-spectacle (un peu comme une amorce d'un éventuel travail plus étoffé) de ma pièce <b>Les Mains anonymes</b>, présentées au Centre Wiels, sous la direction de Marie-Gaëlle Verspecht.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Ainsi donc, après l'avoir travaillé deux fois avec Erika Brisson (en novembre 2016 et en février 2018) et une fois avec Guylaine Rivard (en janvier 2023), c'est par une autre interprète - Raphaëlle Bruneau (dont <a href="https://www.cinergie.be/personne/bruneau-raphaelle">vous pourrez voir ici quelques éléments biographiques</a>) - que j'entendrais de nouveau mon texte! </p><p style="text-align: justify;">Étrange sensation que de s'asseoir, quidam anonyme, dans une salle, au milieu de parfaits inconnus (qui seront près de 200 au total), dans un autre milieu que le mien et de tout à coup voir s'incarner mes propres mots! Étrange distanciation entre quelque chose de plus que familier et de simultanément fort étranger! </p><p style="text-align: justify;">La comédienne accueille les spectateurs, dans un brouillard épais. Son texte en main. Derrière elle, sur le mur, se déploie une grande image numérique aux accents <i>fantasy </i>(qui laissera place, à un seul moment, à une citation tel que le montre la photo). Une petite musique en boucle résonne. </p><p style="text-align: justify;">Puis la lecture commence. </p><p style="text-align: justify;">Le jeu, bien maîtrisé, est rapide (en fait, c'était presque une version <i>TGV... </i>au point qu'à la fin de la première représentation ayant duré une trentaine de minutes, les spectateurs s'attendaient à une autre partie!), esquissant dès le départ une forte montée dramatique au cours des quatre premiers tableaux (sur huit). </p><p style="text-align: justify;">Et c'est là que le décalage se produit entre mon propre rythme d'écriture (et de mise en bouche) et celui de l'équipe de ce projet. Schématiquement parlant, la différence ressemble à ça (le graphique du haut étant <i>mon </i>arc narratif et celui du bas, le leur):</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEa2Qb63sS1cA06NotkR9OUOU2pXNe0RlbJix0qhyllNQF7T1xED7PBO80imj2ycHdxTlevfvnP4CqkX4_SpJ9GgHfdBYIsFWFCuotcuRwXqAcqXTWX6oOfuBHbk47J24oRW2_XL8ttVAdtxlzbcZfW8-vDumK4Ow5PuJNzruxkp9076RcPODcymbHy6Tu/s876/Sans%20titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="561" data-original-width="876" height="311" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEa2Qb63sS1cA06NotkR9OUOU2pXNe0RlbJix0qhyllNQF7T1xED7PBO80imj2ycHdxTlevfvnP4CqkX4_SpJ9GgHfdBYIsFWFCuotcuRwXqAcqXTWX6oOfuBHbk47J24oRW2_XL8ttVAdtxlzbcZfW8-vDumK4Ow5PuJNzruxkp9076RcPODcymbHy6Tu/w485-h311/Sans%20titre.png" width="485" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: left;">`</span></div><div style="text-align: justify;">Le texte résonne alors différemment: ce qui pour moi est une partition d'introspections et de silences douloureux qui mène inéluctablement (en 60-75 minutes) vers le sommet, devient dès lors une matière énergique portée par une jalousie qui dévore le personnage pour être le moteur dramatique. Le personnage - Raphaëlle y plonge avec un solide engagement et une vivacité proche de l'hystérie - se répand en invectives puis en rage dévastatrice avant que d'assumer, d'une certaine façon, son geste et ses conséquences. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je regardais la prestation qui me renvoyait, de mon texte, un autre sens. Et c'était fort intéressant! Quelque peu déstabilisant! Avec une forte envie de voir cette ébauche surpasser l'obstacle concret du papier parce qu'une lecture, toute bonne soit-elle, reste une lecture qui retient le regard de l'acteur au lieu de le porter vers son destinataire! L'envie de voir se créer un véritable échange scénique avec la salle! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après, bien sûr, le metteur en scène n'est jamais bien loin avec ses questions et ses remarques! Mais ça, c'est entre moi et l'autre metteure en scène! :) </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-86414667491567704912024-02-06T07:51:00.035-05:002024-02-06T08:55:35.387-05:00Syndrome de l'imposteur<div style="text-align: justify;">L'un des plus grands défis, pour évoluer dans ce beau milieu culturel (et théâtral dans mon cas) est de surpasser ce syndrome de l'imposteur qui pointe régulièrement quand on s'y attend le moins. Ce sournois sentiment d'être à côté de la <i>track</i>. D'être là où d'autre pourrait l'être... et mieux. Ça peut même aller jusqu'à se voir comme un <i>pis-aller</i>. D'avoir des carences dans l'outillage et les connaissances au point de se reléguer soi-même quelques pas derrière pour regarder la parade. D'aller son chemin mais avec une appréhension constante. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce syndrome je le vis, le subis plus souvent qu'à mon tour.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Que ce soit comme gestionnaire. (Oh, ça arrive!)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Que ce soit comme metteur en scène. (Oh, ça arrive!)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Que ce soit comme praticien presque autodidacte (enfin, non sorti d'une <i>école de théâtre</i>)... et en région, qui plus est. (Ça, c'est régulier!)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Que ce soit - comme ça l'était - comme chargé de cours. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Plusieurs choses nourrissent ce syndrome: une estime personnelle plutôt fluctuante; des résultats mitigés de projets et/ou d'efforts (les pires étant ceux des demandes de subventions!); des situations extérieures qui pour banales n'en demeurent pas moins une source de remises en question; du jugement, des commentaires, des perceptions et des remarques propres à nourrir le doute parce que l'<i>oeil de l'autre</i> est une horrible machine (et c'est d'ailleurs à cause d'elle - et de ma nature sans <i>sparkling</i> dirait l'autre - que je suis incapable d'être comédien). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais le pire, là où cette impression est la plus puissante, la plus glaçante, c'est comme <i>auteur</i>. Quand on me présente d'abord comme un auteur, je tique. Parce que je n'y crois pas. Je ne m'y crois pas. Oui je sais écrire. Oui je sais bien écrire. Mais je n'ai pas cette flamme créatrice. Je n'ai pas cette discipline et ce besoin essentiel d'écriture. Ça vient quand ça vient. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'an dernier était publié un recueil avec <b>Les Mains anonymes</b> et <b>Empire</b>... deux de mes plus récents textes, aux <i>Éditions Somme toute</i>. Malgré la fierté de voir mon nom accolé à une couverture de livre, l'insidieuse petite voix intérieure sait se faire experte dans la mise de bémols sur le pourquoi de cette publication au point d'en saper la conviction d'être méritoire. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et c'est encore pire quand, ayant quand même cru à la force de ce texte (<b>Les Mains</b>), j'ai osé ma chance au <i>Centre d'Essai des Auteurs Dramatiques</i>. Que si j'avais une clé pour y accéder, c'était peut-être celle-là étant donné sa construction, sa forte forme, son écriture... qualités, me semblait-il, trois fois expérimentées sur scène.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La première étape étant l'analyse par un comité de lecture composé de deux auteurs professionnels et d'un praticien. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour faire bref, ma candidature n'a pas été retenue, tant pis. Je peux m'en remettre. Mais - parce qu'il y a ce <i>mais </i>qui appelle le chambardement - , cette réponse est arrivée avec les commentaires des trois jurés. La lecture de ceux-ci - plutôt convergents! - a été plutôt dévastatrice (entendre ici que ce fut plus un déferlement de considérations négatives qu'un chapelet de bons éléments): texte sans audace, forme lassante, riche vocabulaire mais vide et creux, <i>sans</i> <i>audace</i>, avec un personnage dont on ne sait rien, dont on ne saura rien, qui n'évolue pas, <i>sans audace </i>(parce que oui, c'est revenu bien souvent dans ces pages), qui ne permet pas un déploiement d'émotions, que c'est froid, etc.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Inutile de dire que l'auteur en moi s'est désagrégé! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le combat intérieur est reparti pour un tour pour pouvoir malgré tout profiter, à quelques heures d'un départ vers Bruxelles, d'une lecture-spectacle (trois soirs) de ces mêmes <b>Mains </b>et alors que je m'apprête, dans quelques semaines, à présenter une création.<span style="text-align: left;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Mes réserves de prétention s'amenuisent.</span></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-69349413517268105282024-02-03T08:28:00.011-05:002024-02-03T09:06:45.104-05:00Quand le théâtre, au Saguenay, se faisait en anglais<p style="text-align: justify;">Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous avons parfois cette idée d'une communauté fortement francophone. Du coup, le théâtre sur notre territoire s'est donc toujours fait en français, non? Eh bien non! Plus que non!</p><p style="text-align: justify;">Il y a eu - Alcan et les machines à papier de Price obligent! - une population anglophone assez conséquente pour qu'il y ait quelques troupes de théâtre dans la langue de Shakespeare! </p><p style="text-align: justify;">Pendant presque 40 ans (de 1943 à 1981... quatre décennies! ce n'est pas rien!), Arvida fut le centre de cette activité dramatique. Avec le <i>Arvida Amateur Dramatic Society</i>... qui deviendrait le <i>St-George's Player </i>en 1949... puis le A<i>rvida Players</i> dans le courant des années '60. </p><p style="text-align: justify;">C'est là, pour les plus jeunes (et je m'inclus dans ce groupe encore malgré mes presque 50 ans!) un pan de notre petite histoire un peu oubliée et/ou ignorée... alors que nous nous rappelons volontiers des actions de Ghislain Bouchard à cette même époque avec le <i>Théâtre du Coteau</i> et, un peu plus tard, avec la <i>Marmite</i>!</p><p style="text-align: justify;">En voici un historique publié le 17 juillet 1952 dans <b>Le Lingot </b>(le journal des employés de l'Alcan):</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1TBMDvXdHec83wCnaEqutEHSbjUF5hfdfdIHL8UhW8FR_ozafQDhplwR_I9Qo3noha6u6_Bm9nGtIW7zsS7BJznX0n4k10Ea-WPLxzqXk_HqvgDy6I6MGRev3oI22OsX2CgS4X_KGLe8HGxskeGkklGDEmJbaEZZA1gjuMb9nwhtoBvTxjymfEuFZRCh-/s1888/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1888" data-original-width="1075" height="1138" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1TBMDvXdHec83wCnaEqutEHSbjUF5hfdfdIHL8UhW8FR_ozafQDhplwR_I9Qo3noha6u6_Bm9nGtIW7zsS7BJznX0n4k10Ea-WPLxzqXk_HqvgDy6I6MGRev3oI22OsX2CgS4X_KGLe8HGxskeGkklGDEmJbaEZZA1gjuMb9nwhtoBvTxjymfEuFZRCh-/w648-h1138/Sans%20titre.png" width="648" /></a></div><div><br /></div><div>Autre article conséquent (et en français) du jeudi 4 novembre 1954:</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIdiHN23AxKEXQO2gAhKptoE8PLNihoZ0Ovan5SAh9eA4iRVilTdmVr6VQz9N1opaOv8GsCd6pg7dOhKsqKhOoC4EBo6BJB_Ri9bIOq24DOTzTpmV9U8BZjcsFuCviUSECQz3aTnkO3W_lgedj8-u6lJTttGMNWYIApcI3wOXKLrqstg9iisFwdUDpcOYN/s2424/Sans%20titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2424" data-original-width="1523" height="1004" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIdiHN23AxKEXQO2gAhKptoE8PLNihoZ0Ovan5SAh9eA4iRVilTdmVr6VQz9N1opaOv8GsCd6pg7dOhKsqKhOoC4EBo6BJB_Ri9bIOq24DOTzTpmV9U8BZjcsFuCviUSECQz3aTnkO3W_lgedj8-u6lJTttGMNWYIApcI3wOXKLrqstg9iisFwdUDpcOYN/w631-h1004/Sans%20titre.png" width="631" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbN_pVvlNYjGdPWk_jQlFhfb8NsFm7GJ1G1gEq4ilwIa1bcmKrNu38MKnN53_QUsDuQ3mDHzxPdkfOgV86uOwYjsvaBes-ZbEDTJVPFZSOt5m5C4UP-qz5TkWYfdyCfY3_Oirx2G-fXGuIeLGELOGvSUL30NQ56cTSmuhOdnR1HhApg0EX3u1VrL3npMOQ/s772/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="772" data-original-width="671" height="735" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbN_pVvlNYjGdPWk_jQlFhfb8NsFm7GJ1G1gEq4ilwIa1bcmKrNu38MKnN53_QUsDuQ3mDHzxPdkfOgV86uOwYjsvaBes-ZbEDTJVPFZSOt5m5C4UP-qz5TkWYfdyCfY3_Oirx2G-fXGuIeLGELOGvSUL30NQ56cTSmuhOdnR1HhApg0EX3u1VrL3npMOQ/w639-h735/Sans%20titre.png" width="639" /></a></div><div><br /></div>Jusqu'au mercredi 2 septembre 1981 comme le rapporte le même journal:<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTwxhagJHlgo_7kbKy9KO0fxhgr3xmf45h73VEIInkGGXDMcbTnCGS262kyQEkWF96_-_rPgYQmB-rkEmWT8fiUwVyQNkl-UDRo7SUcFXRrhQdTVvJFrkgP0l9rGaob14DQMono01A1_lM9tlWQHC-2f3vSizuR_0_71nQU8UItj8wvsyPtyASD7pPA8MR/s1013/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="504" data-original-width="1013" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTwxhagJHlgo_7kbKy9KO0fxhgr3xmf45h73VEIInkGGXDMcbTnCGS262kyQEkWF96_-_rPgYQmB-rkEmWT8fiUwVyQNkl-UDRo7SUcFXRrhQdTVvJFrkgP0l9rGaob14DQMono01A1_lM9tlWQHC-2f3vSizuR_0_71nQU8UItj8wvsyPtyASD7pPA8MR/w643-h319/Sans%20titre.png" width="643" /></a></div><div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Kénogami n'était pas en reste avec le <b>Hobby Shop Players</b> qui a sévi au moins entre 1954 et 1961 si je me fie aux archives trouvées...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Que sont ces comédiens et ces théâtres devenus?</div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-38001783360719127562024-01-31T09:05:00.014-05:002024-01-31T09:18:47.677-05:00Le Soutien à la mission du CALQ!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijQHdLxpCVKj4CDYh9ef_DurQlt2a0RRgK6324r4mBptqgpodDJNdwKDM_Mwy87API83OxjFnkPlhedH_XEhYmOZgTu8EWinPjJQPgzeUFXeACo1iT5BED5RZl9rt387yPskbRFDtZlUsdgyFb3_-Xcb0Ga9ptoanNG0ruIHG0aPd4XGGPOpTznNROBbtX/s1600/CALQ_Soutien_Mission_V2_Generique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="840" data-original-width="1600" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijQHdLxpCVKj4CDYh9ef_DurQlt2a0RRgK6324r4mBptqgpodDJNdwKDM_Mwy87API83OxjFnkPlhedH_XEhYmOZgTu8EWinPjJQPgzeUFXeACo1iT5BED5RZl9rt387yPskbRFDtZlUsdgyFb3_-Xcb0Ga9ptoanNG0ruIHG0aPd4XGGPOpTznNROBbtX/w516-h271/CALQ_Soutien_Mission_V2_Generique.jpg" width="516" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quiconque côtoie des gestionnaires culturels ces temps-ci entend sans doute parler de la demande de <i>Soutien à la mission </i>du CALQ à laquelle tous s'adonnent ou presque, dans le milieu professionnel! L'échéance est pour demain, 1er février 2024!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette demande, c'est l'espoir de se voir octroyer un soutien récurrent sur 4 ans pour certains, l'aspiration de voir l'exercice se solder par une augmentation pour d'autres. Entre les deux, plusieurs se croisent les doigts pour que les montants accordés les années précédentes restent minimalement les mêmes! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut dire que cette (très grosse) demande était attendue: le dernier cycle du CALQ prévu initialement pour 2017-2021 s'est étendu, pour les raisons pandémiques que nous connaissons, jusqu'à maintenant, 2024! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Chose certaine, il y aura embouteillage aux portes du subventionnaire alors que la manne publique providentielle n'est pas sans fonds. Les nouveaux ne se trouveront pas assez soutenus. Les plus vieux pas assez reconnus. Et entre les deux, des surprises dans les deux sens: positives et/ou négatives en regard des portraits présentés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Concrètement, cette demande (que j'ai faite deux fois plutôt qu'une... pour l'<b>Espace Côté-Cour </b>avant mon départ et pour le <b>Théâtre Les Amis de Chiffon</b> depuis mon entrée en poste) est une véritable radioscopie de l'organisme et projection sur l'avenir. Elle se décline comme suit:</div><br /><b><span style="color: #990000;">SECTION A – PRÉSENTATION DE VOTRE ORGANISME (50% de la note section A et B)<br /></span></b><ul style="text-align: left;"><li><b><span style="color: #666666;">1.MISSION ET MANDAT</span> </b>(max 250 mots) </li><li><b><span style="color: #666666;">2.HISTORIQUE ET FAITS SAILLANTS</span></b> (max 500 mots) </li><li><b><span style="color: #666666;">3.CONTEXTE </span></b>(max 1800 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">4.MOT DE LA DIRECTION ARTISTIQUE </span></b>(max 4500 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">5.PERSPECTIVES 2024-2028</span></b> (max 1800 car.) </li></ul><div><span style="color: #990000;"><b>SECTION B – QUALITÉ ARTISTIQUE </b></span><br /></div><div><ul style="text-align: left;"><li><b><span style="color: #666666;">6.</span><span style="color: #666666;">PROGRAMMATION ET ACTIVITÉS PROPOSÉES AU COURS DE LA DERNIÈRE ANNÉE ET DE L’ANNÉE EN COURS </span></b>(max 6000 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">7.PROGRAMMATION ET ACTIVITÉS POUR LES DEUX PROCHAINES ANNÉES DU CYCLE DE FINANCEMENT</span></b> (max 6000 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">8.INNOVATION ET AUDACE ARTISTIQUE</span></b> (max 1500 car.)</li></ul><span style="color: #990000;"><b>SECTION C – DIFFUSION ET RAYONNEMENT (25% de la note)</b></span><br /><ul style="text-align: left;"><li><b><span style="color: #666666;">9.FRÉQUENTATION DES ACTIVITÉS</span></b> (max 6000 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">10.RAYONNEMENT, RÉSEAUX ET PARTENARIATS</span></b> (max 1500 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">11.APPORT AU TERRITOIRE</span></b> (max 1500 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">12.DIVERSIFICATION DES PUBLICS – POUR LES ORGANISMES QUI OFFRENT DES SPECTACLES EN AUTODIFFUSION</span></b> (max 1500 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">13.ACTIVITÉS DE MÉDIATION ET SENSIBILISATION DE PUBLIC</span></b> (max 1500 car.) </li></ul><span style="color: #990000;"><b>SECTION D – CONTRIBUTION À LA COMMUNAUTÉ ARTISTIQUE (25% de la note)</b></span><br /><ul style="text-align: left;"><li><b><span style="color: #666666;">14.ACTIONS EN FAVEUR DE LA RELÈVE</span></b> (max 1800 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">15.ACTIONS EN FAVEUR DE L’INCLUSION </span></b>(max 1800 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">16.RÉMUNÉRATION DES ARTISTES ET DES TRAVAILLEURS CULTURELS</span></b> (max 1800 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">17.CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT D’UN SECTEUR OU D’UNE OU PLUSIEURS DISCIPLINE(S) </span></b>(max 3000 car.) </li><li><b><span style="color: #666666;">18.PRÉSENTEZ TOUTE AUTRE INFORMATION EN LIEN AVEC L’ACQUITTEMENT DU VOTRE MANDAT </span></b>(max 1500 car.)</li></ul>Ça, c'est pour la partie rédaction de la demande, que tous les aspirants remplissent. </div><div><br /></div><div>La pondération de chacun de ces blocs (et des éléments qui suivent) positionne l'organisme par rapport aux autres compagnies. Et plus ce classement est haut, plus les chances sont grandes d'être parmi les heureux au terme de l'exercice! L'inverse est vrai aussi... conclusion: il faut <i>scorer</i>! D'où la pression ressentie par ceux qui sont là-dedans présentement!</div><div><br /></div><div>À la partie écrite se joint un document <i>Excell</i> plus statistique (avec ces éléments pour les organismes de création et de production comme le <b>TAC</b>):</div><div><br /></div><div><ul style="text-align: left;"><li><b><span style="color: #666666;">IDENTIFICATION, RENSEIGNEMENT GÉNÉRAUX ET DÉCLARATIONS</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">INFORMATION SUR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">STRUCTURE ORGANISATIONNELLE</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">PORTRAIT SOMMAIRE DE L'ORGANISME</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">EFFORTS CONSACRÉS A L'ÉCORESPONSABILITÉ</span></b> (pratiques de gestion et à venir; pratiques de création et production et à venir; pratiques en lien avec la circulation des oeuvres et à venir; actions en matière de gouvernance)</li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 6a - PROGRAMMATION 2024-2025</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 6b - REVENUS ET DÉPENSES DES ACTIVITÉS DE PRODUCTION 2024-2025</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9a - BILAN DE DIFFUSION (2022-2023)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9a - PLAN DE DIFFUSION - SAISON EN COURS (2023-2024)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9a - PLAN DE DIFFUSION - AN 1 DU CYCLE (2024-2025)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9b - MÉDIATION CULTURELLE ET ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION (2022-2023)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9b - MÉDIATION CULTURELLE ET ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION - EN COURS (2023-2024)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;">SECTION 9b - MÉDIATION CULTURELLE ET ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION - PRÉVISIONNEL (2024-2025)</span></b></li><li><b><span style="color: #666666;"> SECTION 14a - SOMMAIRE DES REVENUS ET DÉPENSES (réel, en cours et prévisionnel).</span></b></li></ul><div><br /></div><div>Puis, comme toutes bonnes demandes qui se respectent, il y a toute la documentation d'appui à fournir qui va du dossier de presse aux états financiers en passant par les différentes politiques de l'organismes et plans de travail. </div></div><div><br /></div><div>Toute cette demande représente des heures et des heures et des heures de rédaction et de réécriture (parce que les réponses sont limitées à un nombre précis de caractère qui impose une concision et une précision chirurgicale du discours). De relectures et de recommencements. De doutes et de soupirs... jusqu'au sentiment d'avoir tout donné... et advienne que pourra! Les réponses quelque part dans le courant de l'été.</div><div> <br />Courage à tous ceux qui n'ont pas encore terminé! </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-49560178248784381502024-01-28T06:00:00.003-05:002024-01-28T07:35:34.221-05:00Quand un maire s'adonne aux malpropretés théâtrales... <div style="text-align: left;">L'ultramontain journal <b>La Vérité</b> du 20 janvier 1883 fait mention d'un (autre) <i>scandale</i> venu des affres de la scène:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8MVKWnkH-VK5ydMvp8svjHR8GSm6Oh61p5L9Aw6Fde_OTXjs93FwPYllK7pdlXAaa_MAmdxS4eywggOByNGCbnrY3aCfHQJbDUxK9TOuDfHe90Ul_DyYyhBTnG9vL_8wVovGaF4GSVGzlCzZrJc4q9MQZ505Bgq5yfzBxkPnTBZF5_slYCEJqAdNVhWVM/s655/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="655" data-original-width="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8MVKWnkH-VK5ydMvp8svjHR8GSm6Oh61p5L9Aw6Fde_OTXjs93FwPYllK7pdlXAaa_MAmdxS4eywggOByNGCbnrY3aCfHQJbDUxK9TOuDfHe90Ul_DyYyhBTnG9vL_8wVovGaF4GSVGzlCzZrJc4q9MQZ505Bgq5yfzBxkPnTBZF5_slYCEJqAdNVhWVM/s16000/Capture.JPG" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Le maire, en question, c'est François Langelier, porté à la tête de la Ville de Québec entre 1882 et 1890 (mais qui fut aussi député provincial de 1873 à 1875 puis de 1878 à 1881; député fédéral de 1884 à 1898; lieutenant-gouverneur de 1911 à 1915). </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ3ZS0J9tMa-5okxwaESSDqybtcoJhTZ1MRto939mPmVCwPT0d1kUfRBNoaNgB6iXWOSgooxSwuMLOv6EDIvqUmXPMUOUvYVU2y0hOb22dCxfzEVUxkGtmU1335MVUaYCNmBmqmmxsB1SGoY6qgo163FQwizBI-i1lccKmJ1gmuMtiRAl64aclAojtjkIe/s704/Francois_Langelier_(Livernois).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="704" data-original-width="552" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ3ZS0J9tMa-5okxwaESSDqybtcoJhTZ1MRto939mPmVCwPT0d1kUfRBNoaNgB6iXWOSgooxSwuMLOv6EDIvqUmXPMUOUvYVU2y0hOb22dCxfzEVUxkGtmU1335MVUaYCNmBmqmmxsB1SGoY6qgo163FQwizBI-i1lccKmJ1gmuMtiRAl64aclAojtjkIe/s320/Francois_Langelier_(Livernois).jpg" width="251" /></a></div><div><br /></div>Quant à l'actrice, c'est probablement celle-ci retrouvé dans <b>L'Électeur </b>du samedi 23 décembre 1882:<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6IXkspzNv93zYwKkp9QGxT5IVO2pusnWClm1GvnMY12AH3eruYcHnsdiyDiEpNELufG41Az82VoKJLFjmOhnCoXTdCSXQOmxs6ljEDbp1yGqE91ri5KEoEob-FOgHOQVyXtEeHvFAziMSM9D8TlhMpzgKXCnpyrsQWyBrk4TVXESQkvM-Urk9N08OIMjJ/s339/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="280" data-original-width="339" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6IXkspzNv93zYwKkp9QGxT5IVO2pusnWClm1GvnMY12AH3eruYcHnsdiyDiEpNELufG41Az82VoKJLFjmOhnCoXTdCSXQOmxs6ljEDbp1yGqE91ri5KEoEob-FOgHOQVyXtEeHvFAziMSM9D8TlhMpzgKXCnpyrsQWyBrk4TVXESQkvM-Urk9N08OIMjJ/s320/Capture.JPG" width="320" /></a></div><div><br /></div>Une petite recherche m'amène sur Wikimedia Commons où se trouvent des photographies d'une actrice du même nom... qui est donc fort probablement la même:<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtKOA1CLVDtKlLUq1fu1pWza3Pvo6j2bUJ2ZDK13wtrz5VUlpTu6noo_MU8_unG8SWluOtia29l-rROz94FjwKVczBqR0GTwhlwGpIbNKH6_Ft3QDAeo8NO90AH274107SbWP4dK-j8zqendPqxAmr7uuyhkOAG5_526upIJqQAWLiH7tG_7Y9i3LHXPiY/s1193/800px-Naegeli._Eugenie_Legrand._Standing_full_length_portrait_photorgaph.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1193" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtKOA1CLVDtKlLUq1fu1pWza3Pvo6j2bUJ2ZDK13wtrz5VUlpTu6noo_MU8_unG8SWluOtia29l-rROz94FjwKVczBqR0GTwhlwGpIbNKH6_Ft3QDAeo8NO90AH274107SbWP4dK-j8zqendPqxAmr7uuyhkOAG5_526upIJqQAWLiH7tG_7Y9i3LHXPiY/w269-h400/800px-Naegeli._Eugenie_Legrand._Standing_full_length_portrait_photorgaph.jpg" width="269" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZWe0Vcc4W-19e6ZJRTzBFP1cfEAAcN_18O6rHIm9W2qxdCKXCQeuCjGR4HsDcSIVbDzaBNrrwPTldPgRsxXqgN2dITc9Dff2eVOyRpBPjTdnXhxIleRxhcJ7lRinU4dCO5UfFw59NSif5BMz3MAGrUatbXIWJkufIOkrKcjRy-na1IGkVvOM8d6TiFMQ8/s1203/800px-Naegeli._Eugenie_Legrand._Standing_three-quarter_length_portrait_photograph.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1203" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZWe0Vcc4W-19e6ZJRTzBFP1cfEAAcN_18O6rHIm9W2qxdCKXCQeuCjGR4HsDcSIVbDzaBNrrwPTldPgRsxXqgN2dITc9Dff2eVOyRpBPjTdnXhxIleRxhcJ7lRinU4dCO5UfFw59NSif5BMz3MAGrUatbXIWJkufIOkrKcjRy-na1IGkVvOM8d6TiFMQ8/w266-h400/800px-Naegeli._Eugenie_Legrand._Standing_three-quarter_length_portrait_photograph.jpg" width="266" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNiSHPejaCfP96no6yWCfYmUMKTO3wmh_1ng7gB1EJZdn4B3DkIHYjdiM_GDqtzdedFO9R41MbsZQTbZpyOOO1nJMnyLY9Ch5LFZXZC1UQGriUgMqHjyOUTca1iQJyn51sb7VMVug2R752qLKw5PBe0bWtFlWqW_uOGy_RjXsDcsqrpLfXHEiLmqPPGnpB/s331/Eugenie_Legrand.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="331" data-original-width="238" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNiSHPejaCfP96no6yWCfYmUMKTO3wmh_1ng7gB1EJZdn4B3DkIHYjdiM_GDqtzdedFO9R41MbsZQTbZpyOOO1nJMnyLY9Ch5LFZXZC1UQGriUgMqHjyOUTca1iQJyn51sb7VMVug2R752qLKw5PBe0bWtFlWqW_uOGy_RjXsDcsqrpLfXHEiLmqPPGnpB/w288-h400/Eugenie_Legrand.jpeg" width="288" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Ce serait donc une actrice française, de passage au Québec (et à Québec) dans le cadre de ces grandes tournées <i>internationales</i> de l'époque qui permettaient à ces artistes de faire un bon coup d'argent avant de retourner sur leur scène coutumière.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Voici d'autres informations sur elle par nos bons vieux journaux (qui précèdent, dans les faits, l'article qui ouvre ce billet).</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Le Journal de Québec</b>, 4 janvier 1883:</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAq_lz7ad_eg0r7pa8b7PHynQfmJl8hg5GNjr1u9TpnDr0PYtMhYc5N0wP4wcGQTsNau4oA3nD3k6D_C3U6ARihpRYGYnBo4b2At0Vd145fri_NgrQ5mGmg-6nvN03aXckTGd6Ujgq16vUDWi8mkLCiwT3NGbajGaMOcew347g0B9VQ2b2Oz6kLvloSPgt/s520/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="520" data-original-width="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAq_lz7ad_eg0r7pa8b7PHynQfmJl8hg5GNjr1u9TpnDr0PYtMhYc5N0wP4wcGQTsNau4oA3nD3k6D_C3U6ARihpRYGYnBo4b2At0Vd145fri_NgrQ5mGmg-6nvN03aXckTGd6Ujgq16vUDWi8mkLCiwT3NGbajGaMOcew347g0B9VQ2b2Oz6kLvloSPgt/s16000/Sans%20titre.png" /></a></div><div><br /></div><b>L'Événement</b>, 5 janvier 1883:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFtkBCJ5NS0_-1R3ktVxQQzWKfLKnus5MDBr257DVonzggRxJE8-3X5trlrLqVppwrqfTZj432-xA_6qdcW7D1cJP9EYjl90EBXRFNPiHR4zdKlTubBCg_CqPLP3tCsc-UUBkFJjZp6vnqbxisthuzfylb1CGrNGFxFKyLooIqDbNrR-VBJ5bK6DYDLRH3/s425/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="425" data-original-width="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFtkBCJ5NS0_-1R3ktVxQQzWKfLKnus5MDBr257DVonzggRxJE8-3X5trlrLqVppwrqfTZj432-xA_6qdcW7D1cJP9EYjl90EBXRFNPiHR4zdKlTubBCg_CqPLP3tCsc-UUBkFJjZp6vnqbxisthuzfylb1CGrNGFxFKyLooIqDbNrR-VBJ5bK6DYDLRH3/s16000/Capture.JPG" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Encore <b>L'Événement</b>, 9 janvier 1883 qui y va même d'une comparaison avec Sarah Bernhardt:</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLmlIXeXclgw6meKA_YNowFPFp7_33iKVpYjdl5j4NeOimjAXEvmOfC5jBUNxyvp0oIv6gBbSqRMOjM0yyL9QHHiB3WSR7wKLjDvZCTBalcu6_X-I21yFIF_o_ZtBZVtfgy4RUvNlZbXRMlB1cO8cHBfQkNqgHvqExtJZqDKbUFkqbuXAwUpGXfdMvE7sU/s756/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="756" data-original-width="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLmlIXeXclgw6meKA_YNowFPFp7_33iKVpYjdl5j4NeOimjAXEvmOfC5jBUNxyvp0oIv6gBbSqRMOjM0yyL9QHHiB3WSR7wKLjDvZCTBalcu6_X-I21yFIF_o_ZtBZVtfgy4RUvNlZbXRMlB1cO8cHBfQkNqgHvqExtJZqDKbUFkqbuXAwUpGXfdMvE7sU/s16000/Capture.JPG" /></a></div><div><br /></div><b>L'Événement</b> toujours, 11 janvier 1883:<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1fAYgSMJyFvL4-Zuk6DgD6f1sVK9QLCY_gpaLPV610LXK1PXSnvMbUq77vFSvFyXfyDoU_qWnW08HbOGrJmjtlBugUtxF1ySi1CF0rzVSMMw965SiSWW0Uy32bmGHtgx7I8rxscSe8KWh6ky6ZR6bumSW9wG2BJuGuIsUFzrT0h_PonNcXxAoYvu2p7ip/s674/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="674" data-original-width="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1fAYgSMJyFvL4-Zuk6DgD6f1sVK9QLCY_gpaLPV610LXK1PXSnvMbUq77vFSvFyXfyDoU_qWnW08HbOGrJmjtlBugUtxF1ySi1CF0rzVSMMw965SiSWW0Uy32bmGHtgx7I8rxscSe8KWh6ky6ZR6bumSW9wG2BJuGuIsUFzrT0h_PonNcXxAoYvu2p7ip/s16000/Capture.JPG" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Et enfin, <b>L'Événement</b> du 13 janvier qui annonce que le maire Langelier accueillera l'actrice:</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidJm8n5aMdKx9Zc1yghjrn3PYtyGuYngsEGnjq7Ja6zJ8FQQmbWJH4XOanHZUU3D807cDCVkCzEUUF5-Yw-3aAu4ERz8nNL7ne9_2MNukCoknK1aFrMKQPV_ktCcF7pfIcgEx3AIU8zhbgQO7ohFnMao4CY7Yk_UTkn-F186iwwp4Yy-mQBxsEYxNS0dw2/s319/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="226" data-original-width="319" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidJm8n5aMdKx9Zc1yghjrn3PYtyGuYngsEGnjq7Ja6zJ8FQQmbWJH4XOanHZUU3D807cDCVkCzEUUF5-Yw-3aAu4ERz8nNL7ne9_2MNukCoknK1aFrMKQPV_ktCcF7pfIcgEx3AIU8zhbgQO7ohFnMao4CY7Yk_UTkn-F186iwwp4Yy-mQBxsEYxNS0dw2/s1600/Capture.JPG" width="319" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ce n'est pas tout... car voici un petit (gros) bémol à l'enthousiasme de <b>L'Événement</b>, émis par <b>Le Courrier du Canada </b>(qui rapporte intégralement ce qui a été publié dans le <b>Nouvelliste</b> dont il est question dans le premier article), 16 janvier 1883... et la boucle se boucle:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4OWG9YVEmbVmFz8TMqTMJgzQx0StPvzoeVe4JH-4QmBBnPwQsmYL0ZuieLL-FGsyyV3AuS9slUEj37wEhm851KfCKdyHPPwTmxAnTwmun9KkLtL3jWNckv5mTI4OZEQ6N7wMtTr6R2DhseIK2YaPf5-aqhTGxE0xhf5BCpFTzwAlnERoztFg8o8ophcgW/s1545/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1545" data-original-width="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4OWG9YVEmbVmFz8TMqTMJgzQx0StPvzoeVe4JH-4QmBBnPwQsmYL0ZuieLL-FGsyyV3AuS9slUEj37wEhm851KfCKdyHPPwTmxAnTwmun9KkLtL3jWNckv5mTI4OZEQ6N7wMtTr6R2DhseIK2YaPf5-aqhTGxE0xhf5BCpFTzwAlnERoztFg8o8ophcgW/s16000/Sans%20titre.png" /></a></div><br /><div>Alors, qui dit vrai? Grande actrice ou actrice de second ordre? Nul ne sait. J'ai cherché pour en savoir plus sur cette femme. Voici ce que j'ai trouvé:</div><div><ul style="text-align: left;"><li>Son nom complet serait Eugénie Marie Seraphié LeGrand.</li><li>Elle serait née à Paris et son père aurait été un haut-fonctionnaire du gouvernement français, grand mécène des arts.</li><li>Elle aurait fait carrière en France, à Londres, en Nouvelle-Zélande et en Australie.</li><li>En 1873, elle aurait eu un enfant.</li><li>Elle aurait été mariée, en 1873, quelques semaines seulement à l'acteur anglais Kyrle Bellew (ici), père de l'enfant, avant de divorcer officiellement en 1888.</li><li>Après son divorce, elle se serait remariée avec Hector Alexander Wilson.</li><li>Sa date de décès inconnue.</li></ul></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div><div><div><div><p></p></div></div></div></div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-78319038257542267592024-01-27T07:27:00.007-05:002024-01-27T07:33:59.356-05:00À un fléau près...<div style="text-align: left;">Quel est le plus grand fléau qui nous menace? Les épidémies? La pauvreté et la famine? La violence et le crime? Mais non! </div><div style="text-align: left;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipCNCw8Qjn_1Ym4IbWmON3FKI4ghZiHWtz54MPlL1qXN4-4BTdgpJLIwSF8U8datYssj1HujochszqVR_KmRzxR6NXDGunlCU-SayHV9waqyftguErnaX5WRhoVyDhBuQGgWkh4WZTnVDKOK7XxRyoeJju4tfQmSEZ2HgONliq9lH5DWiqveseri2YApSy/s1620/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1620" data-original-width="388" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipCNCw8Qjn_1Ym4IbWmON3FKI4ghZiHWtz54MPlL1qXN4-4BTdgpJLIwSF8U8datYssj1HujochszqVR_KmRzxR6NXDGunlCU-SayHV9waqyftguErnaX5WRhoVyDhBuQGgWkh4WZTnVDKOK7XxRyoeJju4tfQmSEZ2HgONliq9lH5DWiqveseri2YApSy/s16000/Sans%20titre.png" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette belle mise en garde contre ce fléau qui menace de s'abattre sur la métropole (qui ne le mérite pas malgré ses turpitudes!) a été publié le jeudi, 8 septembre 1881, dans l'auguste journal <b>La Vérité</b> dont le slogan est <i>Veritas Liberabit Vos - La vérité vous rendra libre</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est un de mes grands plaisirs que de me perdre dans les archives numériques de BAnQ et de feuilleter ce type de journal aux accents moralistes!</div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-44817668109909990102024-01-26T00:00:00.002-05:002024-01-26T05:34:04.461-05:00COMTESSE [Carnet de mise en scène]<div class="separator"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlUzvHVF98a223-1UMVhdSVJC_FAqtESNFotzQQro954xQxLq07OzXDCRJbmEw_BKYytC7tJCNwmIewmT8kXmhjJ7kRLilzEDPBCTTj-XvTBD2WzKTgR68NkyA_j3uor9ofi6Tj_EhTiyJWVGw-aiX0O4I0m-3C-ZONCcLR3_cldXawld_IXI57xCgTtSx/s1920/COMTESSE%20-%20VISUEL%20T%C3%89L%C3%89S%20-%201920X1080.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="365" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlUzvHVF98a223-1UMVhdSVJC_FAqtESNFotzQQro954xQxLq07OzXDCRJbmEw_BKYytC7tJCNwmIewmT8kXmhjJ7kRLilzEDPBCTTj-XvTBD2WzKTgR68NkyA_j3uor9ofi6Tj_EhTiyJWVGw-aiX0O4I0m-3C-ZONCcLR3_cldXawld_IXI57xCgTtSx/w649-h365/COMTESSE%20-%20VISUEL%20T%C3%89L%C3%89S%20-%201920X1080.png" width="649" /></a></div><div style="text-align: left;"> </div><br /><div style="text-align: justify;">En avril 2020, quelques jours après l'imposition d'un grand confinement national en plein chaos pandémique, j'ai écrit, dans la même veine d'une pièce antérieure (<b>Madame</b>, en 2005), une première version d'un texte qui deviendrait<b> Comtesse - petits récits narcissiques et grand guignolesques</b>. Comme un exutoire. Une autre façon de faire du théâtre... sans théâtre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">À l'époque, j'étais plongé dans la lecture intensive de mélodrames, tous pétris de préciosité, de ces récits convenus, ces descriptions appuyées qui ont fait le succès du genre. Aussi se retrouve, dans mes pages, un relent certain de ces oeuvres désuètes: des personnages unidimensionnels engoncés dans un manichéisme qui n'est pas à leur avantage, avec une solide propension à parler et parler et parler! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La création aura pris presque quatre ans à advenir. D'une part parce qu'il me fallait m'y investir... puis surtout parce que ça ne me tentait pas tant de revenir sur le sujet covidien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais le temps passe! Et les désirs reprennent!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après avoir choisi de programmer ce projet avec le <i>Théâtre 100 Masques</i>, je me suis attaqué à une réécriture importante durant l'été 2023. Une chirurgie syntaxique. Un ciselage des phrases. Un polissage des images. Parce qu'il faut savoir que ce texte repose principalement sur une exubérance verbale. Du coup, il y a, comme objet unique, une langue elle-même structurée, fortement théâtralisée. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après tout un jeu de ratures, de coupures, d'ajouts, de reprises, d'effacements j'en suis venu à la présente version. Quelle est est-elle? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Comtesse</b>, c'est un manifeste - sur un mode radical et arrogant - sur un <i>essentialisme</i> théâtral. Sur les bases fondamentales de l'art dramatique: la présence et la parole comme principal vecteur de la théâtralité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Comtesse</b>, c'est un défouloir contre les règles et les convenances dans un monde déliquescent (je rappelle le contexte qui présidait à l'écriture)! Le tout en cinq tableaux, comme cinq courtes fables sur le narcissisme épidémique qui s'étend de plus en plus, de l'extérieur vers l'intérieur. Du monde vers soi... pour ressoudre en mal virulent. Le personnage est là et se dit. À quoi bon le reste?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Comtesse</b>, c'est un pied-de-nez à la petitesse. Une envie du <i>trop</i>.</div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-79919377167465902042024-01-21T00:00:00.012-05:002024-01-21T00:00:00.176-05:00Qu'on se le tienne pour dit!<div style="text-align: justify;">Ah, la critique!</div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Toujours trop complaisante pour les uns, trop dure pour les autres. Comme artiste, nous voulons tous qu'elle se penche sur notre travail mais avons plus souvent qu'autrement quelque chose à redire: ce n'est pas une critique, c'est un compte-rendu... on sait bien, nous ne sommes pas bien compris... si nous avions acheté de la publicité, nous aurions une meilleure couverture... le journaliste ne sait pas de quoi il parle... </div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais il n'y a rien là de nouveau sous le soleil! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici une mise au point - un avertissement? - publiée dans le<b> Montréal Musical</b> du samedi 28 septembre 1912 et adressée aux artistes de l'époque:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo6-6zvVxvUp3OVJiZuus2DVCHvZZf3Ag5KnIgJDmKH2B6OQlB8cxr3NGoXnaMmCsO76MdZgPqxJfEP-EIgB5nkWTynKeMTa58KvQ_s98cNOMQlKzLl-MPY7PcgFe-zzi5etdMq-gav43lVkjn4tlEhJsrqYs3TC7Me9ohjJCOLjeWiQz4tm-S8NPXAuP8/s905/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20163607.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="905" height="432" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo6-6zvVxvUp3OVJiZuus2DVCHvZZf3Ag5KnIgJDmKH2B6OQlB8cxr3NGoXnaMmCsO76MdZgPqxJfEP-EIgB5nkWTynKeMTa58KvQ_s98cNOMQlKzLl-MPY7PcgFe-zzi5etdMq-gav43lVkjn4tlEhJsrqYs3TC7Me9ohjJCOLjeWiQz4tm-S8NPXAuP8/w656-h432/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20163607.png" width="656" /></a></div><div><br /></div>La menace doit être sérieuse! Un peu plus loin, dans un <i>fourre-tout</i> paraissent ces entrelignes:<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi710SsaIXvenmYYYTJ3-BNQaB3_-MUT1Ud2WHHxLZAAYFN-50GQmoXRxo77WaMlKMD8A4j1V7NwNg6hvwIrgJylrxuCOliCNfY_wAyLRi8Bf1RpYrvp4eHdFZIopQaOa2QS0atL51AtrYpdKbSifhrenhH2kCrgNzwlQsAGe4bbob2YNi7XS8oNGXdvIOt/s312/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20164955.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="292" data-original-width="312" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi710SsaIXvenmYYYTJ3-BNQaB3_-MUT1Ud2WHHxLZAAYFN-50GQmoXRxo77WaMlKMD8A4j1V7NwNg6hvwIrgJylrxuCOliCNfY_wAyLRi8Bf1RpYrvp4eHdFZIopQaOa2QS0atL51AtrYpdKbSifhrenhH2kCrgNzwlQsAGe4bbob2YNi7XS8oNGXdvIOt/s1600/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20164955.png" width="312" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixgD2TqG_OcltWZPh-YPB_fsp_XBfSlkPgQBcZPOez3HGBFR8GIrYLBy5_iRbj6m0wvP7p1oPS-p4-PluTCqUJoQnH_eg-39tp1x5UFgOixHB9RT7LOlDKRv65UPFChbkk2XHNLiQJh6_6TdLSiCfElYL8x_NOZuT0Nga7HMTZ4YktHwOsJQnMWNoMu0nK/s306/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20164656.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /><img border="0" data-original-height="172" data-original-width="306" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixgD2TqG_OcltWZPh-YPB_fsp_XBfSlkPgQBcZPOez3HGBFR8GIrYLBy5_iRbj6m0wvP7p1oPS-p4-PluTCqUJoQnH_eg-39tp1x5UFgOixHB9RT7LOlDKRv65UPFChbkk2XHNLiQJh6_6TdLSiCfElYL8x_NOZuT0Nga7HMTZ4YktHwOsJQnMWNoMu0nK/s1600/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-20%20164656.png" width="306" /></a></div><br /><div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-23142921775127493322024-01-20T08:04:00.004-05:002024-01-20T08:04:14.937-05:00Comédien-ne vs marionnette<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCZVPPvQuxI5105azRWuItk-dsOS1LLxYYI34VJ-vcuqM6Ol8lFvDXizt-309SJE7UWSJmUD_Mt2WdSePTPcZ36Y9_8q-BEpnbiPFK96MZUxwSWdMq_zI4336P20LWPzH1-v974oU-BGan1g2kJAHimkE0pjfj7E9H1P_bTjrd7ifaVJa1JzkVFTuC17Dn/s1300/37666331-illustration-croquis-de-marionnettes-main-de-ma%C3%AEtre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1300" data-original-width="919" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCZVPPvQuxI5105azRWuItk-dsOS1LLxYYI34VJ-vcuqM6Ol8lFvDXizt-309SJE7UWSJmUD_Mt2WdSePTPcZ36Y9_8q-BEpnbiPFK96MZUxwSWdMq_zI4336P20LWPzH1-v974oU-BGan1g2kJAHimkE0pjfj7E9H1P_bTjrd7ifaVJa1JzkVFTuC17Dn/w313-h320/37666331-illustration-croquis-de-marionnettes-main-de-ma%C3%AEtre.jpg" width="313" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici (tirée de l'anthologie <b>Les mains de lumières </b>de Didier Plassard, paru en 1996 aux <i>Éditions Institut International de la Marionnette</i>) une belle description de Meyerhold - il y a longtemps qu'il n'était apparu sur ce blogue - concernant l'art de la marionnette et du questionnement qu'il apporte sur l'art de l'interprète (et vice-versa). Un bel exemple de son <i>théâtre de la convention</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Soit deux théâtres de marionnettes. Le directeur du premier veut que sa marionnette soit semblable à l'homme, dotée de tous ses traits quotidiens et de ses particularités. Tout comme le païen exigeait de son idole qu'elle hochât la tête, le maître des jouets exige de sa marionnette qu'elle émette des sons pareils à la voix humaine. Dans son désir de reproduire la réalité <i>telle qu'elle est</i>, notre directeur perfectionne sans cesse sa marionnette et la parachève, jusqu'à ce que lui vienne à l'esprit la solution la plus simple de ce problème compliqué: le remplacement de la marionnette par l'homme. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Le second directeur constate que, dans son théâtre, ce qui amuse le public, ce ne sont pas seulement les saynètes pleines d'esprit que jouent les marionnettes, mais aussi ce fait (et peut-être est-ce l'essentiel) que les mouvements et les situations des marionnettes, en dépit de leur intention de reproduire la vie sur scène, n'ont absolument aucune ressemblance avec ce que le public voit dans la vie. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Lorsque je regarde jouer les acteurs d'aujourd'hui, il m'apparaît toujours clairement que ce que j'ai sous les yeux, c'est le théâtre de marionnettes perfectionné de notre premier directeur, c'est-à-dire celui où l'homme replacé la marionnette. Ici l'homme ne le cède pas d'un pouce à l'aspiration de la marionnette à contrefaire la vie. Si l'homme a été appelé à remplacer la marionnette, c'est qu'il est le seul capable de parvenir dans la reproduction de la réalité à ce qui n'est pas au pouvoir de la poupée: s'identifier à la vie le plus fidèlement possible. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Le second directeur, qui a tenté lui aussi d'amener sa marionnette à contrefaire l'homme vivant, n'a pas tardé à s'apercevoir que le perfectionnement de son mécanisme fait perdre à la poupée une partie de son charme. Il a même cru comprendre que la marionnette refusait de tout son être cette modification barbare. Ce directeur s'est repris à temps, quand il a compris que les aménagements avaient des limites qu'il ne fallait pas dépasser sous peine d'en venir à une inévitable substitution de l'homme à la marionnette.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[...] <b><span style="color: #cc0000;">La marionnette ne voulait pas s'identifier complètement à l'homme, parce que l'homme qu'elle représente est un homme inventé. </span></b>[...] <b><span style="color: #cc0000;">Sur ses tréteaux, c'est comme ça et pas autrement, non pas d'après les lois de la nature, mais parce que telle est sa volonté, et parce que ce qu'elle veut, ce n'est pas copier mais créer.</span></b></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-69397923391135178812024-01-14T07:07:00.006-05:002024-01-14T07:21:34.400-05:00Michel Bélair: des regards en arrière...<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4wBwOOf9vJXoedk4kiyMGr9Nbts_Arw85xTmlzOzqjiHucJqUelvshIEIcWh3ra3-DfHRjQgRMuO9sTXNz_MCEdJoVgChyphenhyphenZ_BEl8ilKkJ1bmWu_YtnPdanTQ0Cfcw5O-HPzFLVaNt2izZVSt_PxxPRh3y2AdW8T1_vJmErMiGrE5C5jpxqtAaR0yNtN-E/s466/Sans%20titre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="466" data-original-width="308" height="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4wBwOOf9vJXoedk4kiyMGr9Nbts_Arw85xTmlzOzqjiHucJqUelvshIEIcWh3ra3-DfHRjQgRMuO9sTXNz_MCEdJoVgChyphenhyphenZ_BEl8ilKkJ1bmWu_YtnPdanTQ0Cfcw5O-HPzFLVaNt2izZVSt_PxxPRh3y2AdW8T1_vJmErMiGrE5C5jpxqtAaR0yNtN-E/w309-h466/Sans%20titre.png" width="309" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Voici ma présente lecture: <b>Théâtre en direct - 50 ans de création au Québec</b> de Michel Bélair qui vient tout juste d'être publié chez <i>Somme Toute/Le Devoir</i>. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Parce que Bélair a officié pendant quelques décennies à titre de critique théâtral dans le prestigieux journal. Du coup, il a rencontré, au fil de ces années, nombre de grands noms qui ont fait et qui font encore le théâtre québécois (enfin, <i>montréalais</i>). Un spectateur de première loge. Un interlocuteur brillant. Une mémoire active comme le sont - et doivent l'être! - les journalistes culturels.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">À l'heure de la retraite, il a puisé, dans la masse d'écrits qu'il a produit, une recension d'articles pour cette publication. L'ouvrage est séparé en 4 parties: <i>Dramaturgie</i>, <i>Mise en scène</i>, <i>Comédiennes et comédiens</i>, <i>Compagnies et festivals</i>. Chaque partie est ensuite divisée en 10 noms importants pour le journaliste. Chaque nom est gratifié de l'explication de sa sélection, du contexte des rencontres puis suivent 2, 3 ou 4 articles.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Il en ressort un fort intéressant portrait impressionniste - parce que ce sont <i>ses</i> choix - du milieu théâtral québécois (enfin, <i>montréalais</i>). Éclaté et pourtant significatif. Nous retrouvons, parmi ces pages, ces grands artistes à des moments précis de leur carrière... comme des zooms sur des éléments charnières, des jalons, qui nous permettent, lecteurs d'aujourd'hui, de mesurer le(ur) chemin parcouru! </div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-34849106741025916562024-01-13T08:00:00.016-05:002024-01-13T09:30:06.968-05:00Une première semaine au TAC!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbqtEKD7kdTFNuFqtLrtAXpYPJ67CNyU0fBc92fBv_poydtLehAo1GcI2_9rEehs_my4kNTIXOY7bE8xdFeyDz_j9HiTrf7dx2HUe5SlCqxxJYuCbitpjVmSqMQVn4BGUHFcYwiTugjt0oes_0fSf5n0-wMIDgu_vnxZyJmUbpuSyO8fapLfZLKqM6qr36/s408/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="257" data-original-width="408" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbqtEKD7kdTFNuFqtLrtAXpYPJ67CNyU0fBc92fBv_poydtLehAo1GcI2_9rEehs_my4kNTIXOY7bE8xdFeyDz_j9HiTrf7dx2HUe5SlCqxxJYuCbitpjVmSqMQVn4BGUHFcYwiTugjt0oes_0fSf5n0-wMIDgu_vnxZyJmUbpuSyO8fapLfZLKqM6qr36/s320/Sans%20titre.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est cette semaine que j'ai pris officiellement la direction du <i>Théâtre Les Amis de Chiffon</i>. Je suis parti, lundi matin, avec mon carton d'objets personnels (on ne déménage pas sans apporter sa tasse à café et ses pantoufles de travail faites par Sophie Châteauvert!) et mon trousseau de clés alourdi pour m'installer dans mes nouveaux espaces, pour faire mon intégration dans cette vénérable institution qui célèbre, en 2024, son demi-siècle d'existence! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'arrivée dans un organisme culturel - c'est ma cinquième expérience après le 100 Masques, la SALR, le Côté-Cour et le FMC - reste toujours pareille, avec la fébrilité de se fixer des objectifs opérationnels, la stimulation d'entreprendre un nouveau chapitre, l'enchaînement des projets dans la tête, la période un peu chaotique où tous les dossiers s'empilent et demandent une prise de possession rapide, la rencontre des collaborateurs et la mise en place d'un nouveau fonctionnement. Il y a aussi, dans ce cas, le poids d'être à la hauteur de l'Histoire du TAC et de ses générations d'artistes et de petits spectateurs... de quoi ficher de l'anxiété même au plus endurcis.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors j'ai triché pour avoir une entrée en poste performante!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut savoir que comme tous les organismes culturels soutenus à la mission par le CALQ, le TAC doit déposer une nouvelle demande pour couvrir le prochain cycle (2024-2028). L'échéance approche à une vitesse grand V: le 1er février (ce qui me laisse, si mon compte est bon, 23 jours)!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dès la confirmation de mon embauche, en décembre, je me suis donc attelé à trois tâches majeures: </div><div style="text-align: justify;"><ul><li>lire et faire le tri de quantité de documents liés au TAC (rapports annuels, documents constitutifs, états financiers, courriels de direction) pour avoir une idée du positionnement actuel de l'organisme avant de m'attaquer à la demande (qui comporte une bonne part de reddition);</li><li>établir une ébauche cohérente de programmation (d'objectifs) sur quatre ans pour savoir où je veux amener le TAC;</li><li>et enfin, budgéter la première année (2024-2025) - et prendre du coup la mesure des différents paramètres édictés par les grandes associations comme l'UDA, l'AQAD et l'APASQ - parce qu'il me faut m'assurer que mes projets soient viables financièrement. </li></ul><div>Depuis lundi donc (jour où s'est notamment tenu mon premier conseil d'administration pour faire approuver mes orientations et me donner les outils pour avancer), je suis dans la rédaction à temps plein. Mais je ne m'en plains pas: j'aime ce type d'exercice de rationalisation et de projection que je perçois comme une mise en scène de l'organisme où s'entremêlent forme (structure, organigramme, programmes) et contenu (projets, objectifs, discours), conception (manières de nous y prendre) et distribution (au sens large de qui fera quoi). Ça aura le mérite de m'avoir fortement imposé la réflexion du pourquoi de mon intérêt et de mes visées.</div><div><br /></div><div>Finalement, les pages se noircissent allégrement, avec plus de facilité que ce que je craignais! </div><div><br /></div><div>Au point où je me suis même permis d'entreprendre une autre tâche importante: faire de la place (physique et mentale!) en triant les documents qui emplissent armoires, bibliothèques, classeurs et chemises pour faire éventuellement (et certainement) un dépôt d'archives! Cinquante ans, ça en laisse, des traces! Futile? Pas vraiment. Là aussi, c'est un labeur (presque nécessaire) qui m'intéresse et me plaît parce qu'il me permet une plongée drastique et fichtrement efficace dans les méandres de l'organisme, de m'en constituer - presque par osmose! - un bagage de connaissances intimes qui me serviront tout au long de mon parcours avec le TAC! </div><div><br /></div><div>Me voilà donc à mon premier weekend de ma nouvelle vie!</div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-79127556771290851842024-01-07T08:28:00.003-05:002024-01-07T08:28:57.067-05:00Credo pour le théâtre (de Charles Dullin)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbKsldMMmNYer9CrPUnPcsqnICk8lXMJ543L8Uu_kMncFoOhdWBTiLosEdm5QrWcOITRtuwbETrnd1xFpc9z_X-w9272kxqE3mGL7WMX6_fBNbJnhGOyrFG7SPJLVCp0bIQTEZuRpxRTVsMeoc1waCyQqXqqZgmUEGW9YnpHfOtUj6tzx3PJ7GPxE-lxDy/s500/35198-5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="396" height="417" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbKsldMMmNYer9CrPUnPcsqnICk8lXMJ543L8Uu_kMncFoOhdWBTiLosEdm5QrWcOITRtuwbETrnd1xFpc9z_X-w9272kxqE3mGL7WMX6_fBNbJnhGOyrFG7SPJLVCp0bIQTEZuRpxRTVsMeoc1waCyQqXqqZgmUEGW9YnpHfOtUj6tzx3PJ7GPxE-lxDy/w330-h417/35198-5.jpg" width="330" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><b>Portrait de Charles Dullin (1885-1949), acteur et metteur en scène</b> par Constant Le Breton (1985)</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">L'image vient de<a href="https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-de-charles-dullin-1885-1949-acteur-et-metteur-en-scene#infos-principales"> ce site</a>.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Parmi les grands noms du théâtre moderne français, il y Charles Dullin, acteur et metteur en scène qui, en compagnie de ses collègues du Cartel (Louis Jouvet, Gaston Baty et Georges Pitoëff), réformera l'art dramatique en mettant au centre de son travail le texte (et principalement les oeuvres du passé) et une vision forte de l'esthétique scénique et de la rigueur de sa pratique. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Voici deux passages éloquents de cette affirmation, tirés de la petite plaquette <b>Charles Dullin</b> de la collection <i>Mettre en scène</i> chez <i>Actes Sud-Papiers</i>:</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[p. 64-65] <b><span style="color: #cc0000;">Mesdames, messieurs, quand je dis: «Il faut sauver le théâtre», je me dois d'en donner quelques raisons. La raison principale, c'est la passé qui nous la fournit. Peut-on évoquer la Grèce sans parler d'Eschyle? L'Angleterre aurait-elle la même figure sans Shakespeare? Le XVIIe siècle ne doit-il pas beaucoup à nos plus grands dramaturges? Entre toutes ces périodes éclatantes, le théâtre a subi des éclipses. Il a traversé souvent des siècles de nuit. Pourquoi est-il toujours revenu à la surface d'une manière aussi éblouissante? C'est parce qu'il est une des formes les plus sensibles de l'expression humaine, une des formes les plus vivantes de l'art. On retrouve le théâtre à l'origine de toutes les civilisations. Il répond à ce besoin des êtres de s'épancher, de sortir d'eux-mêmes.</span></b> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[...] <b><span style="color: #cc0000;">Les commentaires du professeur le plus éminent ne remplacent pas la vie que prête un acteur à un personnage; une bonne représentation de <i>Hamlet</i> vaut mieux que tous les commentaires que les siècles ont accumulés. Ce n'est pas que dans les livres qu'il faut réserver une place au théâtre, c'est sur la scène.</span></b></div><p></p>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-81592073852860397312024-01-06T04:00:00.006-05:002024-01-06T05:06:12.386-05:00De Marcel Dubé... et du reste<div style="text-align: justify;">Je me suis rendu au bout - lecture du temps des Fêtes! - de <b>Marcel Dubé - Écrire pour être parlé</b> de Serge Bergeron paru il y a quelques semaines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6rHq2IVR3Ec9AGyNWEpb1h8cRD81vA4Y7MtqDrSaCPuX2rJNS7v0CPBc_QhPqrRDjCgetvsy1Jr5SLL07JnxQSEVkkGoe2EAOgvp3w3-Kcn3a0hFFlWHopjWsYrGvM4eb7VQjV4LeAE20Zq59PPkcab3tLZH2ttMeEP_-6eOGbnxO-Ge_c0417FCA7lfR/s549/4055848-gf.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="549" data-original-width="388" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6rHq2IVR3Ec9AGyNWEpb1h8cRD81vA4Y7MtqDrSaCPuX2rJNS7v0CPBc_QhPqrRDjCgetvsy1Jr5SLL07JnxQSEVkkGoe2EAOgvp3w3-Kcn3a0hFFlWHopjWsYrGvM4eb7VQjV4LeAE20Zq59PPkcab3tLZH2ttMeEP_-6eOGbnxO-Ge_c0417FCA7lfR/s320/4055848-gf.jpg" width="226" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lire la biographie de Marcel Dubé, c'est rester avec une étrange impression: assister, page après page, au déclin exponentiel et irréversible d'un auteur dramatique. C'est rester avec une étrange impression: comprendre comment il est possible de passer de la lumière des projecteurs à l'ombre insidieuse de l'oubli... et souvent, par sa propre faute. C'est rester avec une étrange impression: prendre acte d'une œuvre colossale qui n'a pas été en mesure de traverser le temps. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La vie de Dubé s'entrelace autour de succès prodigieux et, en parallèle, autour d'amertumes successives et de poursuites de chimères inaccessibles sur fond constant de manque d'argent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Puis autour d'un combat, dans les années '60 et '70: celui de la langue parlée dans le théâtre québécois... avec un français correct (et littéraire) contre la pratique <i>joualisante</i> envahissante! Mais ce combat, à l'heure du grand bouleversement des <i>Belles-Soeurs </i>de Michel Tremblay, relèguera à tort ou à raison Dubé dans une écriture et des propos jugés désuets et dépassés. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Monumental et incontournable, Dubé apparait dans cette brique terriblement humain et d'une affligeante vulnérabilité qui prendra plusieurs formes: physique, artistique, amoureuse, financière...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette biographie, sera une frappante illustration de la précarité du milieu culturel où le succès du jour ne garantira jamais celui de demain. Où les projets s'élaboreront à la chaîne sans jamais avoir la certitude de se rendre jusqu'à leur réalisation. Où l'artiste avancera parfois en s'enfermant lui-même dans un carcan qu'il sera difficile de quitter.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une triste vie. </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-39307536390338266532024-01-05T00:00:00.030-05:002024-01-05T07:16:56.054-05:00J. P. Filion ou Les aléas de la vie d'un Censeur Municipal<div style="text-align: justify;">Hier, j'ai publié un petit article publié en août 1931 où le <i>Censeur Municipal des théâtres</i> donne les grandes lignes de son encadrement. Et cette lettre est signé J. P. Filion. Qui est-il? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Joseph-Philéas Filion est un grand nom de l'histoire du théâtre au Québec qui revient constamment: acteur réputé, il fait partie de nombreuses troupes dans cet âge d'or du début du XXième siècle, belle époque du mélodrame et du théâtre à la chaîne. Il participe à de très nombreux spectacles et y côtoie les autres grands noms: Julien Daoust, Palmiéri, Blanche de la Sablonnière, Fred Barry, Albert Duquesne, Léon Petitjean, Paul Cazeneuve. (Une biographie complète<a href="http://www.biographi.ca/fr/bio/filion_joseph_phileas_16F.html"> se retrouve ici</a>.)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 26 février 1930 survient un scandale de <i>moralité </i>comme en témoigne ce reportage paru le lendemain dans <b>La Presse</b> (pour plus de détails, <a href="https://www.lesclapotisdunyoyo2.com/2022/10/un-autre-vertueux-scandale.html">retour sur mon blogue</a>):</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBtRpZ9RlmJqKaqOso7UUgiWiCRdva5PzklQzAW_qM_WdqP1pYGjdUEN9Sr-f3f2nbSZ9nrRkGl0kS9MZrZwdT3S0UlQ7bGfy_nWcjUR6Fz_8izvKMUzMsHoTXEYT9XuK6x5HDZBB5wYvLXSlCLU_N_F5W_0woKBhF_FhyphenhypheniOR4OoA7SAgvmGHw-LEBLi2G/s1143/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1143" data-original-width="212" height="1547" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBtRpZ9RlmJqKaqOso7UUgiWiCRdva5PzklQzAW_qM_WdqP1pYGjdUEN9Sr-f3f2nbSZ9nrRkGl0kS9MZrZwdT3S0UlQ7bGfy_nWcjUR6Fz_8izvKMUzMsHoTXEYT9XuK6x5HDZBB5wYvLXSlCLU_N_F5W_0woKBhF_FhyphenhypheniOR4OoA7SAgvmGHw-LEBLi2G/w287-h1547/Sans%20titre.jpg" width="287" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Suite à cet événement, la Ville de Montréal crée, via son service de police (où il y a une <i>Escouade de la moralité</i> depuis 1909), le poste de <i>Censeur Municipal pour les théâtres</i> pour éviter toute autre attaque à la bonne vertu du peuple par le biais de la scène! <b>La Patrie </b>du 28 mai 1930 annonce que le premier (et seul, nous le verrons!) titulaire sera Filion qui passera ainsi de la lumière de la scène au côté obscur de la Force morale:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihHpHhzuUZm-QPmOXCeWloRHi5kl35t3k0pVR8JXdbRqbxxDLYmJBxw14UeSDE1AypSSE2d4edS3gv2Jh7clT6DJNdDCKQEayOnl9RtKuOW1MU9Ce-BMZky3KeB__k77uAYcdRuc8cSnIJXJN2RYSv3k3RM0VLgH4SYUDH36upIQD45hn26ZfUCEuYlhxk/s1411/Le%20Devoir%2010%20juillet%201934.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1411" data-original-width="652" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihHpHhzuUZm-QPmOXCeWloRHi5kl35t3k0pVR8JXdbRqbxxDLYmJBxw14UeSDE1AypSSE2d4edS3gv2Jh7clT6DJNdDCKQEayOnl9RtKuOW1MU9Ce-BMZky3KeB__k77uAYcdRuc8cSnIJXJN2RYSv3k3RM0VLgH4SYUDH36upIQD45hn26ZfUCEuYlhxk/s16000/Le%20Devoir%2010%20juillet%201934.jpg" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Le Devoir</b> du 9 juillet 1930 confirme cette nomination:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBkAwjQK-UlGF4KHUWQbLAb2reLE1dM_HUdPp3Cb4bqzjxpaQAMoyyue8__b2i7r1Bwni9h4x7p5JIfQkfGI_2NxhyphenhyphenFiJoY_FmMsKdSFBALDW1lWEB-ehf7eory3PvmBWHUNXNt0Yof-a31NGdW1pS5qG5xFSk_DEoFzcAMx9MsvJeK_p_q5ix1abZW9nY/s286/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20092043.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="286" data-original-width="242" height="455" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBkAwjQK-UlGF4KHUWQbLAb2reLE1dM_HUdPp3Cb4bqzjxpaQAMoyyue8__b2i7r1Bwni9h4x7p5JIfQkfGI_2NxhyphenhyphenFiJoY_FmMsKdSFBALDW1lWEB-ehf7eory3PvmBWHUNXNt0Yof-a31NGdW1pS5qG5xFSk_DEoFzcAMx9MsvJeK_p_q5ix1abZW9nY/w385-h455/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20092043.png" width="385" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Plein de bonnes intentions, Filion y va, dans<b> Le Devoir </b>du 24 juillet 1930, de ses objectifs:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUYOWo6eVveW3Anoue6KCk7nEHMpt5DCTlQ2JdIKe4LDETeoxdT151H3FrX6wcHrXgm89s193WIG9kD3WiFW96vOsPFAX3a5R_Mr8kFl6kyDzk30OIs_yCKf5GH03RhqKEVhbgrTlE1JcgpPykrikXxgpNx8ldE0NKR1lhI-X1RrXVVJVxjwt571PoyJKB/s272/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20091437.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="272" data-original-width="237" height="453" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUYOWo6eVveW3Anoue6KCk7nEHMpt5DCTlQ2JdIKe4LDETeoxdT151H3FrX6wcHrXgm89s193WIG9kD3WiFW96vOsPFAX3a5R_Mr8kFl6kyDzk30OIs_yCKf5GH03RhqKEVhbgrTlE1JcgpPykrikXxgpNx8ldE0NKR1lhI-X1RrXVVJVxjwt571PoyJKB/w394-h453/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20091437.png" width="394" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Filion ne perd pas de temps et s'applique à la tâche. <b>Le Devoir </b>du 23 septembre 1930 annonce la fermeture d'un théâtre comme réprimande:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw3buEPoRYK72tecxpn4yDy62KoD7R6C8r16_3_QOibqZCpANy_WVHTW7ENU8aWuP3u0MPN2IMT0PCb_wvMuWbwRv5A13NkvgOKXqaZ_Zz0YAaVtJP_EMprSMcQJAXcpqasgmmS2zY16kKwPnnjYtHMxH-kN1g2zxElWalroM7-6SGXZ-kYkzjDL_OC6Ro/s248/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20090701.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="152" data-original-width="248" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw3buEPoRYK72tecxpn4yDy62KoD7R6C8r16_3_QOibqZCpANy_WVHTW7ENU8aWuP3u0MPN2IMT0PCb_wvMuWbwRv5A13NkvgOKXqaZ_Zz0YAaVtJP_EMprSMcQJAXcpqasgmmS2zY16kKwPnnjYtHMxH-kN1g2zxElWalroM7-6SGXZ-kYkzjDL_OC6Ro/w414-h254/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20090701.png" width="414" /></a></div><div><br /></div><div>Pour plus de détails sur cette fermeture, il faut lire <b>L'Illustration </b>du 11 novembre 1930:</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVJWWplFNeP7TaMRU7rLPvgmhxGcWfI3q_Yp_5FrCnjTGni2Oqmy3os-oYMZ_c6jeFuLzxguRv-G8uY4O83dYRGFHjWeHemT4w9JLZQqGkBYoKEJ_Ul49V5pvR07ndQHJI1gh96Ylo1tNnITszA5lauSfnYHp8lMZzB_Nwsvl2-F_6NmP7oKC1MfKq93pb/s2591/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2591" data-original-width="351" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVJWWplFNeP7TaMRU7rLPvgmhxGcWfI3q_Yp_5FrCnjTGni2Oqmy3os-oYMZ_c6jeFuLzxguRv-G8uY4O83dYRGFHjWeHemT4w9JLZQqGkBYoKEJ_Ul49V5pvR07ndQHJI1gh96Ylo1tNnITszA5lauSfnYHp8lMZzB_Nwsvl2-F_6NmP7oKC1MfKq93pb/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><div><br /></div><div>Le 29 novembre 1930, Filion publie, dans <b>La Presse</b> une lettre où il explique son travail selon son point de vue (je ne publie ici que cette partie en omettant la longue introduction où il raconte l'histoire de la censure à remontant à Philippe LeBel!):</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfzdQK9CXW5LNRT-WGest8dVI_tDier-lmoGYN8zasErZgBnF6JojKN2NlFJA9PBXdkiiidYXPjVG8nHNGElkKcGKP2sJ7QxCXjSlHJMGwNKDugX8SqZ6lpOFq8g6D-r0HE7FCxyM3pAhjQ48NnBHZCOq8bGKKlGLLxRl0tY_NCekPwPFilb9UCG-a12ZJ/s1488/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1488" data-original-width="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfzdQK9CXW5LNRT-WGest8dVI_tDier-lmoGYN8zasErZgBnF6JojKN2NlFJA9PBXdkiiidYXPjVG8nHNGElkKcGKP2sJ7QxCXjSlHJMGwNKDugX8SqZ6lpOFq8g6D-r0HE7FCxyM3pAhjQ48NnBHZCOq8bGKKlGLLxRl0tY_NCekPwPFilb9UCG-a12ZJ/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><br /><div><b style="text-align: justify;">La Presse</b><span style="text-align: justify;"> du 9 février 1932 rappelle, en dix points qu'il faut lire comme les dix commandements de la vertu!, ces nouvelles mesures qui s'appliquent aux théâtres de la Ville (un peu dans la lignée de l'article publié hier) et qu'il faut, selon <b>La Patrie </b>du même jour, <i>afficher dans les théâtres, sur la scène et dans la salle et respecter sous peine sévère</i>:</span></div><div><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMXtcXq4rhbvRrRIXTD8_HfCAg08Z0MqNGL1STK-hxTuMhmGoAgNtqjcL0ruFMNpoHyd4H6SIDsAGwGguf0PrRb5hx3DIEJVe0TMkaxSkWXo_KUUanSMoV_k17DjSiTM-7Q9gmm5JgGV6dGUqeng_IO9WMuy5QqbNSqhB_-UXG6G_4POm0sGDBXRJgb7GK/s2037/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2037" data-original-width="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMXtcXq4rhbvRrRIXTD8_HfCAg08Z0MqNGL1STK-hxTuMhmGoAgNtqjcL0ruFMNpoHyd4H6SIDsAGwGguf0PrRb5hx3DIEJVe0TMkaxSkWXo_KUUanSMoV_k17DjSiTM-7Q9gmm5JgGV6dGUqeng_IO9WMuy5QqbNSqhB_-UXG6G_4POm0sGDBXRJgb7GK/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Ses activités de censeur laisse à Filion assez de temps pour s'occuper de la mise en place d'une bibliothèque dédié au théâtre tel que le rapporte <b>La Patrie</b> du 12 novembre 1932:</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH322-QZ1_N-QpG7-tQkIgSTtVYmXsyagRJt0qhEDd0aFjDbyzcKrNmPQprY104ihTDQRontlQlh4OyeqSJxVZ0tcIoSG_D4dZgeSaI3Fsmd__O1elOMidGmJzr2bw3jwuPL2w6JI80d5DxOum1fKs5ADJzp_G8JTcnnYF8E54unD0C0crCf8dQ9VIM_1q/s1602/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1602" data-original-width="436" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH322-QZ1_N-QpG7-tQkIgSTtVYmXsyagRJt0qhEDd0aFjDbyzcKrNmPQprY104ihTDQRontlQlh4OyeqSJxVZ0tcIoSG_D4dZgeSaI3Fsmd__O1elOMidGmJzr2bw3jwuPL2w6JI80d5DxOum1fKs5ADJzp_G8JTcnnYF8E54unD0C0crCf8dQ9VIM_1q/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><div><br /></div><b>Le Canada</b> du 21 février 1934 fait mention d'une autre action de Filion...<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMw0Jee01mir88gZ6uZnS5iFLSboR5-yi8fYkOFlxm7EhvORbw8sQKM3NL-cEZzH0umgzY7kjQdZfpzd6ccae4HmnSGqRA7BJLS6CRALDdNZkQsbzq4RsXIwHEReInl9_evPzTnFlNry6vewklkZzRo7XwCwpSK3yztWPmi6jQ9d9z0Y7DqYlcPB7JrTCo/s707/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20091820.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="707" data-original-width="247" height="959" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMw0Jee01mir88gZ6uZnS5iFLSboR5-yi8fYkOFlxm7EhvORbw8sQKM3NL-cEZzH0umgzY7kjQdZfpzd6ccae4HmnSGqRA7BJLS6CRALDdNZkQsbzq4RsXIwHEReInl9_evPzTnFlNry6vewklkZzRo7XwCwpSK3yztWPmi6jQ9d9z0Y7DqYlcPB7JrTCo/w335-h959/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20091820.png" width="335" /></a></div><div><div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">... mais il semble que son travail ne soit pas au goût de tous et certains osent le critiquer comme le rapporte <b>L'Ordre</b> du 24 mars 1934:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7tVpV8nAZ_kDx2M5JPQV1TJVUBAkuKaUc-oy76MkFvz6MT08XKd9p_9lTTEcH2KDaU0ent-M0RQTZVi7JG6RD5SFfv93XGw9J0dLAAWqsYrc6G4r36hSIOBtIHLtUbOqUOiPuNRKt8nxaWolaGrRpwo_XiGRqSsatUYTHlcpG0ia0-5foTwJrogAHdT4e/s708/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20101814.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="708" data-original-width="267" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7tVpV8nAZ_kDx2M5JPQV1TJVUBAkuKaUc-oy76MkFvz6MT08XKd9p_9lTTEcH2KDaU0ent-M0RQTZVi7JG6RD5SFfv93XGw9J0dLAAWqsYrc6G4r36hSIOBtIHLtUbOqUOiPuNRKt8nxaWolaGrRpwo_XiGRqSsatUYTHlcpG0ia0-5foTwJrogAHdT4e/s16000/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20101814.png" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici un autre sujet à débat - et pas des moindres puisqu'il s'agit de la pièce la plus jouée à l'époque! - que nous rappelle <b>Le Devoir</b> des 9 et 10 juillet 1934:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkUKkwpseSEl-3aFxwquXFMHAIuXADFgQAKe81Ov9TtQsA5hDhVGk3bKRpFxPFFfOT5qvVjz172srWsaGPtQQ9gphBnQnoCVetpBFPRop69KDj3vNdzTGCxvsvk3NrDPOqbpq5J2kGLTYlVR2ojGqCV_fjGuSSt0hzJwUUrxYqCBuO1Bp0VxRJfcdGF2U5/s357/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20102212.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="252" data-original-width="357" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkUKkwpseSEl-3aFxwquXFMHAIuXADFgQAKe81Ov9TtQsA5hDhVGk3bKRpFxPFFfOT5qvVjz172srWsaGPtQQ9gphBnQnoCVetpBFPRop69KDj3vNdzTGCxvsvk3NrDPOqbpq5J2kGLTYlVR2ojGqCV_fjGuSSt0hzJwUUrxYqCBuO1Bp0VxRJfcdGF2U5/s320/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20102212.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg5SKV8pXt9isTXDuC_qNUbgjc1_iYPYbXG87jVpCjXISizzzQzNpWrOICDcjOrztcUR0Slx15Ubw2D15GxaskYwUCZ0SG4VnxghaLnm6srmw1ppnYU_AZstonlAp36AfNcfjIeygPB8mwqAMqbps2tYGafNa3DzLnZb4PP4mFMSHhnD3pDDU3941BcMD1/s506/La%20PAtrie%207%20novembre%201940.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="506" data-original-width="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg5SKV8pXt9isTXDuC_qNUbgjc1_iYPYbXG87jVpCjXISizzzQzNpWrOICDcjOrztcUR0Slx15Ubw2D15GxaskYwUCZ0SG4VnxghaLnm6srmw1ppnYU_AZstonlAp36AfNcfjIeygPB8mwqAMqbps2tYGafNa3DzLnZb4PP4mFMSHhnD3pDDU3941BcMD1/s16000/La%20PAtrie%207%20novembre%201940.jpg" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ça semble grenouiller autour de Filion. Voici ce qu'en dit<b> L'Ordre</b> du 19 septembre 1934 (et plusieurs autres journaux publient des articles similaires):</div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_-au6BPjabNLhgrEM-K2GE4YxVZMUMBlp_7pQc9uecB36_a62itUzVyf380VlpBFbAG3O8OBXBJgJ6Z8yHDrkHhAg5R8Nyasi7ddgwNZAcR6Q2s3I0ELrj5cP-4lWBGJ3XIzlljmE0zkHISs55USs8DlPCTBvNh1Hmm36PVAZ7jB4-dFq_0E_QHsfYXou/s728/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20092834.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="728" data-original-width="521" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_-au6BPjabNLhgrEM-K2GE4YxVZMUMBlp_7pQc9uecB36_a62itUzVyf380VlpBFbAG3O8OBXBJgJ6Z8yHDrkHhAg5R8Nyasi7ddgwNZAcR6Q2s3I0ELrj5cP-4lWBGJ3XIzlljmE0zkHISs55USs8DlPCTBvNh1Hmm36PVAZ7jB4-dFq_0E_QHsfYXou/s16000/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20092834.png" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Filion restera en poste. Respecté en tant qu'artiste renommé, respecté comme <i>censeur</i>, il participe au fil des années à de nombreuses manifestations artistiques, donnant des conférences et des entrevues sur différents sujets touchant le théâtre. Le 2 décembre 1939, <b>Radiomonde</b> publie une entrevue où il donne son opinion sur le milieu théâtral d'alors (la fin des années '30 coïncide avec la remise en question d'un fonctionnement épuisant qui alignera ce milieu hyperactif vers une professionnalisation):</div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz953NtiNdYC3QKMTMPiDjYwpEQM3AtbP4X5m3bxZ0gH15Qs2nnm1YckkER0964slWsxpsbJYmFsw6LIf8f-Vw6Farl8YVLRtpM0zcVaIsmGflRlmoHywypjjU2aDYC9a-ukn2YMLaFG6u6IULONNMW5KHj66yA5QBgN0OuuAgdx7osLYY4nxsB_td0yjq/s1396/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1396" data-original-width="601" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz953NtiNdYC3QKMTMPiDjYwpEQM3AtbP4X5m3bxZ0gH15Qs2nnm1YckkER0964slWsxpsbJYmFsw6LIf8f-Vw6Farl8YVLRtpM0zcVaIsmGflRlmoHywypjjU2aDYC9a-ukn2YMLaFG6u6IULONNMW5KHj66yA5QBgN0OuuAgdx7osLYY4nxsB_td0yjq/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><div><div style="text-align: left;"><br />Le 6 novembre 1940, il passe l'arme à gauche. Parmi les articles sur cette disparition, voici celui de <b>La Patrie</b>, le lendemain:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ9Qjdag_AlTUObvpO081CkOQb1tSbCde5PNjSdvz4XUMxrfYZRdckdu41dO2FhUslrGwqXEzAeG4XcNJGX7T93Tlm04ylOaiJI5fnYqOVKob_axe2J1LwOgV45ShDzCMMjZbRZfXes9zlYkYapUY0gUh6PrwlTImk4Qodowx62HYnG8kMEBR_aEXKsNaw/s887/Le%20Devoir%2010%20juillet%201934.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="724" data-original-width="887" height="497" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ9Qjdag_AlTUObvpO081CkOQb1tSbCde5PNjSdvz4XUMxrfYZRdckdu41dO2FhUslrGwqXEzAeG4XcNJGX7T93Tlm04ylOaiJI5fnYqOVKob_axe2J1LwOgV45ShDzCMMjZbRZfXes9zlYkYapUY0gUh6PrwlTImk4Qodowx62HYnG8kMEBR_aEXKsNaw/w609-h497/Le%20Devoir%2010%20juillet%201934.jpg" width="609" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Pendant dix ans, il aura occupé ce poste de <i>Censeur Municipal des théâtres</i>... poste qui ne lui survivra pas si l'on se fie à <b>La Patrie</b> du 8 novembre 1940:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG4aFvTO6oV2KNWp4kEZQqd-JZrNvqgTVlrkOL-t0IUqSbRoFj4VcmOO0lZP9pPi4xos8vBgYitqdYoS4rUBZgk4asF9MAqMOXvwfi05FIeZB0Yd4t7b0c6C7M2R9mk50o67BPOrIQRdo-jd3dcHEAliHakMA0DUKAFPycz5vRjuuZM3FY54Y4z-gwthB6/s312/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20090857.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="145" data-original-width="312" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG4aFvTO6oV2KNWp4kEZQqd-JZrNvqgTVlrkOL-t0IUqSbRoFj4VcmOO0lZP9pPi4xos8vBgYitqdYoS4rUBZgk4asF9MAqMOXvwfi05FIeZB0Yd4t7b0c6C7M2R9mk50o67BPOrIQRdo-jd3dcHEAliHakMA0DUKAFPycz5vRjuuZM3FY54Y4z-gwthB6/w405-h188/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20090857.png" width="405" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">La disparition de ce poste ne signifie évidemment pas la fin de la censure. De nombreux autres cas surviendront dans les années suivantes (les plus importants seront en 1967 avec les <a href="https://www.lesclapotisdunyoyo2.com/search?q=saltimbanques">Saltimbanques</a> et les Ballets Africains) mais ils reviendront à l'Escouade de la moralité (créée en 1909) au sein de la Police de Montréal.</div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-22159461494606272512024-01-04T06:00:00.002-05:002024-01-04T07:51:47.211-05:00Quand le Censeur Municipal guette!<div style="text-align: justify;">Les directeurs de théâtre ne pourront pas dire, en cette Rentrée 1931, qu'ils n'ont pas été avertis! Voici ce que publie <b>Le Petit Journal</b>, le 9 août de cette année-là, de la part de M. J.P. Filion, censeur municipal (rien de moins!):</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAlWHsrdgw6jejikCge4WIfo9zlMNIHJ9YfV_bu-N2dBdiXSaRSNP2F9xkOe1V_Dd5PfKYY6RfIwsdOQUnUKrresSbN0JLjE0b9PCkGNQ_op0-yuAiuKe0c2gh60JDiA_q93S3OlWpLqGfk2K02GnzWlopQTuzPXeMwi9X0Ym8xDOVqWXfEzUwiaQF2xYb/s732/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20081226.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="732" data-original-width="321" height="782" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAlWHsrdgw6jejikCge4WIfo9zlMNIHJ9YfV_bu-N2dBdiXSaRSNP2F9xkOe1V_Dd5PfKYY6RfIwsdOQUnUKrresSbN0JLjE0b9PCkGNQ_op0-yuAiuKe0c2gh60JDiA_q93S3OlWpLqGfk2K02GnzWlopQTuzPXeMwi9X0Ym8xDOVqWXfEzUwiaQF2xYb/w342-h782/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202024-01-03%20081226.png" width="342" /></a></div><br /><div style="text-align: left;">Je reviendrai, dès demain, sur ce poste! </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-6313757526592887762024-01-03T07:38:00.001-05:002024-01-03T07:38:44.912-05:00Le mal du journalisme culturel... en 1923<div style="text-align: justify;">Voici un sévère article du <b>Devoir</b> (du 7 août 1923) sous la plume de Gérard Pelletier) contre les autres journaux catholiques qui participent - pour l'argent, toujours l'argent! - à l'immoralité ambiante des théâtres en début du XXe siècle. `</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bien que ce soit l'un de mes sujets de prédilection que ce combat contre le <i>mal du théâtre</i>, cet article est intéressant parce qu'il appelle, il me semble (en faisant abstraction, en un sens, de la moralité), à une meilleure et plus rigoureuse couverture journalistique du théâtre au lieu de leur complaisance qui s'achète manifestement... </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un siècle plus tard, où en sommes-nous?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje3ZTUSoJGZD-kbTP-tlOWbZDikATVTDBCVV-AIdfpYhIPvw1cDUwS0hokU9qcK1ztxY6_4Iwf7KiSP5zGZRcF-y8yPsMWZJoLPUHPYS8jpvdVWrRW9Exet7BKwl-kzXeCDr368kfamAfrV-ZoCUGJsLaOonPSDWG9P8h3d6FdV4oull8Fsr8jX7pSEWur/s2647/Sans%20titre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2647" data-original-width="620" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje3ZTUSoJGZD-kbTP-tlOWbZDikATVTDBCVV-AIdfpYhIPvw1cDUwS0hokU9qcK1ztxY6_4Iwf7KiSP5zGZRcF-y8yPsMWZJoLPUHPYS8jpvdVWrRW9Exet7BKwl-kzXeCDr368kfamAfrV-ZoCUGJsLaOonPSDWG9P8h3d6FdV4oull8Fsr8jX7pSEWur/s16000/Sans%20titre.jpg" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-21295609562666478302024-01-02T08:43:00.006-05:002024-01-02T08:56:07.344-05:00Quand Marcel Dubé parle de son théâtre (et de ses personnages)!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9iFjfPGf7iVsBCfbLkVlzt-h9y7Xyw8fZnIFlreCtr7EXdlL3Oy54jBjVdfCckg0oEJXXI7HHsjIXPUYwSjZSjbbXv-pQW8lnBX_Vh8v_mgP5gpslK6Lby04KNASHtvSMkavxeilwiHFNT6Wqj8_Icqwq8wXDsoSR8uiMeRYVRsy10pR0jCaYARW8rvNx/s648/Sans%20titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="648" data-original-width="440" height="618" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9iFjfPGf7iVsBCfbLkVlzt-h9y7Xyw8fZnIFlreCtr7EXdlL3Oy54jBjVdfCckg0oEJXXI7HHsjIXPUYwSjZSjbbXv-pQW8lnBX_Vh8v_mgP5gpslK6Lby04KNASHtvSMkavxeilwiHFNT6Wqj8_Icqwq8wXDsoSR8uiMeRYVRsy10pR0jCaYARW8rvNx/w419-h618/Sans%20titre.jpg" width="419" /></a></div><span style="font-size: xx-small;"><div style="text-align: center;">Photographie de Marcel Dubé<a href="https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2860741"> tirée de BAnQ</a></div></span><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, pas tant de son théâtre (ou de ses personnages) que du milieu canadien-français dans lequel celui(ceux)-ci évolue(nt).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Fort engagé politiquement pour les associations d'artistes et d'écrivains de son temps... chroniqueur acéré pour différents médias... auteur (archi)prolifique d'articles, de scénarios documentaires, de traductions, de téléthéâtres, de téléromans et bien entendu, de pièces dramatiques dans une époque où tout était à faire... pendant une vingtaine d'années, Dubé a transcrit - sans fard et sans ménagement - sa vision de son pays et de ses habitants, et c'est là que réside la force de son oeuvre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici, en deux passages puissants (tirés de la biographie<b> Marcel Dubé - Écrire pour être parlé </b>de Serge Bergeron qui vient de paraître chez Léméac) , comment il définit, au milieu des années '60 (en faisant référence à sa pièce <i>Les Beaux Dimanches</i>), son travail par rapport à la société d'alors:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[Page 201] <b><span style="color: #cc0000;">Il aurait été facile pour moi de ne m'en tenir qu'à une classe de la société canadienne-française, la classe défavorisée. Je me suis efforcé au contraire de toucher divers milieux. Mais c'est finalement le même milieu canadien-français. Et le milieu canadien-français, je le vois comme ça, larvaire, incapable d'exprimer, sans force et sans culture, une société qui se survit - dans les classes privilégiées du moins - en prenant un coup et en convoitant la femme du voisin. Mon théâtre témoigne d'une servilité à un empêchement d'être. Mes personnages vivent une dépression initiale, essentielle. Même s'il est destruction et préconscience, mon théâtre est un appel à la vie et à la conscience, mais je ne sais pas quelle est cette vie, quelle est cette conscience. Mes personnages sont des ratés qui vivent leur destin jusqu'au bout. Tout chez eux part de l'émotivité et retourne à l'émotivité. Moi, j'écris au niveau des viscères.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quelques années auparavant, en 1960, il y allait de cette autre description (toujours tirée du même bouquin), comme une variation sur le même thème:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[Page 155] <b><span style="color: #cc0000;">L'homme d'ici, qui finira un jour par être semblable à celui d'ailleurs. L'homme abîmé et soumis que l'on rencontre au détour de la vie quotidienne. L'homme à demi vaincu qui a fumé patiemment l'opium de son histoire. L'homme qui sourit et qui souffre sans savoir pourquoi, devant qui les politiques et les clercs ont fait miroiter les illusions d'une grandeur à toute épreuve et d'une victoire inachevée. «Ton histoire est une épopée», lui demande-t-on de chanter sans cesse, tout en s'assurant qu'il continuera d'y croire et qu'il en restera là. Replié au fond de sa petite paroisse, protégé par l'ignorance que les élites ont cultivée chez lui avec amour, il croit posséder la seule vérité et la seule façon de vivre, pendant qu'à son insu, alors qu'il sommeille dans une assurance béate, les puissances mercenaires de la ruse, qu'il ne se soucie plus de reconnaître, tentent d'accaparer sa patrie, morceau par morceau. Ses droits, ses libertés à la petite semaine, on va les lui laisser pourvu que l'on reparte avec une bonne livre de chair fraîche.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quand on lit tout ça, l'envie est grande de partir à la conquête de ce répertoire! Parce qu'il me semble avoir là de bonnes clés pour appréhender ses textes et ses personnages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De mon analyse tout à fait personnelle et subjective, c'est un répertoire fortement inscrit au seuil de la Révolution Tranquille (pour une grande part). Un théâtre qui se pose comme un premier jalon, une reconnaissance des faits, d'un état tout déprimant soit-il... pour qu'advienne - si possible - une mutation, une transformation que certains appelleront<i> avenir meilleur</i>. </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-64083897698811614282023-12-31T00:00:00.002-05:002023-12-31T00:00:00.130-05:00Sur nos scènes (et dans le milieu) en 2023<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg44n3HsFETS5X2N-IZvqYsLz-JM4sMUOQf7BRlgv8o2P0rP2YzFstdxjVeF8NGh7GL9aIxe9MWpmjMzynZw4yCvtjL0jGitJhMBVsG9h_QXAWym9tYGby-xugLSueE0l5lvy7f7fl0LyHkVHFHBXjZ07WxE0x-73ujReSNNs-J1Z9GQmDXdMmN7pT2DKjT/s1800/R%C3%A9trospective%20(1).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1800" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg44n3HsFETS5X2N-IZvqYsLz-JM4sMUOQf7BRlgv8o2P0rP2YzFstdxjVeF8NGh7GL9aIxe9MWpmjMzynZw4yCvtjL0jGitJhMBVsG9h_QXAWym9tYGby-xugLSueE0l5lvy7f7fl0LyHkVHFHBXjZ07WxE0x-73ujReSNNs-J1Z9GQmDXdMmN7pT2DKjT/w424-h424/R%C3%A9trospective%20(1).png" width="424" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Une année presque normale... même si la COVID s'est invitée dans quelques distributions au cours de l'année, bousculant quelques calendriers de répétitions. Mais ce n'est rien quand nous comparons avec les années antérieures. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici donc quelques événements qui se sont produits au cours de la dernière année dans notre petit monde théâtral:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Le 17 janvier - c'est un peu narcissique mais je l'assume! - est paru mon premier bouquin, <b>Les Mains anonymes suivi de Empire</b>, publié aux <i>Éditions Somme Toute</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 4 février, tombait le rideau de <b>La Fiancée Juive</b>, ultime production des Têtes Heureuses... et du coup, cette tombée de rideau signifiait la fin de cette compagnie de théâtre qui a apporté - par les actions combinées d'Hélène Bergeron et Rodrigue Villeneuve - une importante contribution à tout notre milieu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 14 février, le député de Jonquière, Yannick Gagnon, a remis sa première Médaille de l'Assemblée Nationale à Guylaine Rivard pour l'ensemble de son oeuvre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 16 mars, les directions des compagnies saguenéennes se sont réunies avec l'archiviste de l'UQAC pour mettre en place, au sein de l'institution, un Fonds d'archives pour le théâtre professionnel régional. (L'intention y est mais l'action reste à enclencher!)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 18 avril, le <i>Théâtre Les-Uns-Formels</i>, fondé par Maxim St-Pierre «pour rendre le théâtre accessible à tous», donne sa première représentation.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 31 mai, l'UQAC rapporte que Jean-Paul Quéinnec se voit octroyer une subvention de 170 000$ du FQRSC, pour soutenir, pendant trois ans, sa recherche<i> Écritures du vivant en co-paysage pour l’exploration d’une scène écologique intitulé.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 3 juin, Dany Lefrançois (de <i>La Tortue Noire</i>) et Lison Vézina (fondatrice du <i>Frou-Frou</i>) sont intronisés à l'Ordre du Bleuet. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 10 juin, la FQTA tient, à Sherbrooke, la 16e édition du Gala des Arlequins (qui récompense les artisans du théâtre amateur québécois) où s'y démarque la production <b>Ta maison brûle</b> du <i>Théâtre Mic Mac </i>(Meilleure production Comédie dramatique 2023) et où le prix remis (une oeuvre graphique) a été réalisé par Christian Roberge. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 12 juin, Eugénie Capel et Marilou Guay Deschênes annoncent la création du collectif<i> Baba Yaga</i> destiné à explorer diverses pistes de création en arts vivants, au cours de cercle de laboratoires (une première cohorte de huit artistes se mettra en place en août).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 13 juin, le <i>Théâtre À Bout Portant </i>dévoile, sur les réseaux sociaux, son nouveau logo, une réalisation de Patrick Simard. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 30 août, les médias régionaux font état de difficultés financières au sein de l'<i>École Nationale d'Apprentissage par la marionnette</i> (ENAM) qui mettent sérieusement en cause sa viabilité et la poursuite de sa mission (à la fin de l'année, les choses se sont rétablies).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 4 octobre, <i>La Tortue Noire </i>annonce, sur ses réseaux sociaux, que sa marionnette <b>L'Autre</b> s'est vue décerner le Prix Initiative de l'AVIAMA (à l'international) qui «récompense une action novatrice qui contribue à mettre en valeur les arts de la marionnettes et à encourager leur reconnaissance par un large public». </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>(C'est hors région, mais quand même fort important: le 5 octobre, le Prix nobel de littérature est remis au dramaturge Jon Fosse.)</div><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Le 28 octobre, Marie-Pierre Fleury annonce son départ du <i>Théâtre Les Amis de Chiffon </i>après huit ans à la direction générale et artistique de la compagnie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 9 décembre, il sera annoncé que c'est moi qui lui succédera!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Décès qui ont affecté le monde du théâtre: Michel Côté, Pierre Collin, Lyette Goyette, Georges Banu, Viola Léger, Jorge Lavelli.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Encore une fois, il se peut que j'oublie des trucs importants... en quel cas il est possible des les ajouter via les commentaires! </div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-67946007781625014822023-12-30T00:00:00.011-05:002023-12-31T05:18:30.800-05:00Sur nos scènes, en 2023!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB2SFVCAf8p2Lm32fBs2ssiJr-U-UP9_7BDzZOEMXZDapI3d93EgrZXXHOsM0zo0SAvg0vjDg2XwoKdXjU-PJPY5Joo5mhoYjvjxadJVJHnf5ilS3sSnJdle4wtWq9JqawUkUNpV2pDlMhg9FrHyo25euvGfewrVxFCDU2aKYFSI9OXEWRCGsfca3ilyGF/s1800/R%C3%A9trospective%20(1).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1800" height="492" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB2SFVCAf8p2Lm32fBs2ssiJr-U-UP9_7BDzZOEMXZDapI3d93EgrZXXHOsM0zo0SAvg0vjDg2XwoKdXjU-PJPY5Joo5mhoYjvjxadJVJHnf5ilS3sSnJdle4wtWq9JqawUkUNpV2pDlMhg9FrHyo25euvGfewrVxFCDU2aKYFSI9OXEWRCGsfca3ilyGF/w492-h492/R%C3%A9trospective%20(1).png" width="492" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">2023 tire à sa fin et quand nous regardons par-dessus notre épaule, nous pouvons voir, dans son sillage, de nombreuses représentations qui auront su se frayer un chemin dans une offre culturelle toujours plus dense: elles seront, si je compte bien, plus de 275 en au moins 40 productions recensées! Notre milieu théâtral régional est, à n'en pas douter, fort actif! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Voici donc la liste (le plus en ordre chronologique possible) de ces productions et activités théâtrales qui se sont tenues cette année sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il se peut, bien entendu, qu'il me manque des informations. On pourra les rajouter en commentaire.</div><br /><div style="text-align: justify;">Pour marquer d'un simple regard les différentes catégories qui émaillent cette liste, je propose donc cette petite légende: les <b><span style="color: red;">productions professionnelles</span></b> (par les compagnies/artistes), les <span style="color: #2b00fe;"><b>recherches (avec présentations publiques) et autres événements professionnels à caractère théâtral</b></span>, les<b><span style="color: #ffa400;"> productions de loisirs d'importance (par des troupes récurrentes) et autres événements de loisirs à caractère théâtral</span></b>, les <b><span style="color: #38761d;">productions académiques universitaires</span></b>.</div><br /><div style="text-align: justify;">Dans cette liste, je ne considère que les trucs faits ici, par les organismes et artistes d'ici et non pas les spectacles des grandes centres en tournées (donc le théâtre présenté chez nos diffuseurs). </div><div><b><span style="color: red;"> <br />Les Mains anonymes </span></b>troisième version, par le <i>Théâtre 100 Masques</i>;<br /><br /><b><span style="color: red;">La fiancée juive</span></b>, par les <i>Têtes Heureuses</i>;<br /><br /><b><span style="color: red;">Baluchon</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre Les Amis de Chiffon</i>;<br /><br /><b><span style="color: red;">Ribambelle marionnettes - spécial hivernal</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre Les Amis de Chiffon</i>;<br /><br /><b><span style="color: red;">La Migration des Peuples</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre À Bout Portant</i>;<br /><br /><b><span style="color: #38761d;">La faute à Eve</span></b>, par Marilou Guay-Deschênes (projet de fin de bacc.), UQAC; <br /><br /><b><span style="color: red;">Le petit cercle de craie</span></b> en reprise, par <i>La Tortue Noire</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Arlequin, valet de deux maîtres</span></b>, par le <i>Théâtre des 4 Planches</i>;<br /><br /><b><span style="color: #2b00fe;">Lecture publique - Un voyage à travers 25 ans de créations</span></b>, par le <i>Théâtre CRI</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Tu te souviendras de moi</span></b>, par le <i>Théâtre Mic Mac</i><br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Mauvais casting</span></b>, par la troupe <i>L'Orange bleue</i> (Cégep de Jonquière);<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Tarte aux pommes</span></b>, par la troupe <i>Les Mal Avenants </i>(Cégep de Chicoutimi);<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">La théorie de l'échec</span></b>, par le <i>Théâtre Les-Uns-Formels</i>; <br /><br /><b><span style="color: #38761d;">Tragôdos</span></b>, pour le cours Production théâtrale, UQAC;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Dix cordes, discorde</span></b>, par la TÉTU (Troupe Étudiante de Théâtre de l'UQAC);<br /><br /><b><span style="color: #38761d;">Brussels 2.0</span></b>, par Marie Gaelle Verspecht (projet de fin de maîtrise), UQAC; <br /><br /><b><span style="color: red;">Double assassinat dan la remorque</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre du Faux Coffre</i>;</div><div><br /><b><span style="color: #ffa400;">Couples</span></b>, par la <i>Troupe du Vieux Couvent de St-Prime</i>; <br /><br /><b><span style="color: #2b00fe;">Laboratoire sur le rituel</span></b>, par le <i>Théâtre CRI</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Sortie de secours</span></b>, par le <i>Théâtre À Bout Portant</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Théâtre d'épouvante - soirée grandguignolesque</span></b>, par le <i>Théâtre 100 Masques</i>;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #2b00fe;">L'Autre dans la cité</span></b>, par <i>La Tortue Noire</i>;<br /><br /><b><span style="color: red;">La Fabuleuse histoire d'un Royaume</span></b>, par <i>Diffusion Saguenay</i>;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #2b00fe;">La Grand' Mariée</span></b>, par Mylène Leboeuf-Gagné;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Repas de famille</span></b>, par la <i>Troupe Les Zanimés</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Amour et choc temporel</span></b>, par <i>La Route des Légendes</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Sous les feux de la rampe</span></b>, par <i>La Route des Légendes</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Pétoche et Ouananiche</span></b>, par <i>La Route des Légendes</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Rock'n roll et mélodrame</span></b>, par <i>La Route des Légendes</i>;<br /><b><span style="color: #ffa400;"><br />Histoires d'un soir</span></b>, par le <i>Théâtre des 4 planches</i>;<br /><br /><b><span style="color: #ffa400;">Arlequin, valet de deux maîtres</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre des 4 planches</i>;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #2b00fe;">Laboratoire - Multiplicité des Voix, Corps, Alliés: la puissance du choeur</span></b>, par Sophie Bouchard Tremblay, collectif <i>Baba Yaga</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Itinérance</span></b> en reprise, par Guylaine Rivard/<i>Théâtre CRI </i>dans le cadre du FIAMS;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: red;">Strict minimum</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre À Bout Portant </i>dans le cadre du FIAMS;</div><div><br /></div><div><span style="color: red;"><b>Pantition</b></span>, par Mylène Leboeuf-Gagné dans le cadre du FIAMS;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: red;">Un gamin au jardin</span></b> en reprise, par <i>La Tortue Noire </i>dans le cadre du FIAMS;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: red;">Ribambelle marionnettes - spécial estival</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre Les Amis de Chiffon </i>dans le cadre du FIAMS;<br /><br /><b><span style="color: #2b00fe;">La Bombe</span></b>, en développement, par Bruno Paradis/Anick Martel;<br /><br /><b><span style="color: red;">Moire</span></b>, par Eugénie Capel/<i>Théâtre CRI</i>;</div><div><br /><b><span style="color: #ffa400;">Le Parc DESillusions</span></b>, par le Théâtre Mic Mac;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #2b00fe;">Laboratoire - De l'écran à la scène</span></b>, par Marilou Guay Deschesnes, collectif <i>Baba Yaga</i>; </div><div><br /></div><div><b><span style="color: red;">Laboratoire - Arts visuels et codes théâtraux</span></b><i>, </i>par Joëlle Gobeil, collectif <i>Baba Yaga</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Le vieil homme et la merde</span></b>, par le <i>Théâtre du Faux Coffre</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">ILoveU</span></b>, par le <i>Théâtre du Mortier</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Moire</span></b>, par Eugénie Capel/<i>Théâtre CRI</i>;</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #2b00fe;">Laboratoire - Le son dans son corps</span></b>, par William Pedneault, collectif <i>Baba Yaga</i>; <br /><br /><b><span style="color: red;">Ç't'encore Noël</span></b>, par le <i>Théâtre 100 Masques</i>; <br /><br /><b><span style="color: #38761d;">Île à Dumais</span></b>, par Étienne Genest (projet de fin de maîtrise), UQAC; </div><div><br /><b><span style="color: red;">Baluchon</span></b> en reprise, par le <i>Théâtre Les Amis de Chiffon</i>.<br /><br /><div style="text-align: justify;">Puis il y a eu des sorties extra-régionales pour nombre de productions d'ici: <b>Le Petit cercle de craie</b>, <b>Kiwi</b>, <b>Ogre</b>, <b>Ainsi passe la chair</b> (dont une version en espagnole) pour <i>La Tortue Noire</i>, <b>Strict Minimum, Sortie de secours</b> et <b>La Migration des peuples</b> du <i>Théâtre À Bout Portant</i>, <b>Baluchon</b> du <i>Théâtre Les Amis de Chiffon</i> et <b>Anthropophagique </b>de Jean-Paul Quéinnec dans le cadre du <i>Jamais Lu Mobile</i>.<i> </i></div></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">À cette liste pourraient s'ajouter toutes les soirées faites par l'<i>Imprévu Improvisation </i>et toute la recherche du collectif pour la <i>Dramaturgie sonore </i>qui se déploie sur plusieurs mois et plusieurs endroits.</div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Pourraient s'ajouter aussi toutes les sessions de formations et ateliers tenues au cours de l'année par les différentes compagnies; tous les laboratoires et répétitions mis en place pour de prochaines productions; toutes les lectures publiques; tous les spectacles faits dans des cadres académiques (niveaux primaire, secondaire, collégial); tous les spectacles reçus en tournée, venus des grands centres (le fait des diffuseurs un peu partout sur le territoire).</div><br /><div style="text-align: justify;">Encore une fois, il se peut que j'oublie des trucs. En quel cas, on me le fera savoir et je pourrai les rajouter! </div></div></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-2958582601456205602023-12-29T07:00:00.023-05:002023-12-29T07:00:00.344-05:00Dubé après Shakespeare!<div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeEz_K_Rm1mbXsrFeLDJqOzzkrckPk4AIMY8LgflIusQ8etEWw3weXxn8x8zHY-sXHRqKGsJQVm1smITg6Z6K7yy2iAF9koTeldUK1SbhCCUcdduqjj9ueXR4S0o2WrMg_FSzbs4oCft4_BfRtN35OzKVzYDTFFm29qsCQYQSoJXwE7n6Goc1jcKBbGiWQ/s549/4055848-gf.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="549" data-original-width="388" height="562" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeEz_K_Rm1mbXsrFeLDJqOzzkrckPk4AIMY8LgflIusQ8etEWw3weXxn8x8zHY-sXHRqKGsJQVm1smITg6Z6K7yy2iAF9koTeldUK1SbhCCUcdduqjj9ueXR4S0o2WrMg_FSzbs4oCft4_BfRtN35OzKVzYDTFFm29qsCQYQSoJXwE7n6Goc1jcKBbGiWQ/w397-h562/4055848-gf.jpg" width="397" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Après quelques jours passés dans l'univers du théâtre élisabéthain, voici que je plonge quelques siècles plus tard (ce sont ces écarts - et ces rapprochements! - qui me séduisent le plus dans le grand répertoire qui compose mon champ de pratique!) dans le monde de Marcel Dubé, avec cette nouvelle biographie de Serge Bergeron, <b>Marcel Dubé - Écrire pour être parlé</b>, paru il y a quelques semaines chez <i>Léméac</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une biographie que j'avais bien hâte de lire... parce que je dois le confesser: de Marcel Dubé, je ne connais finalement bien peu de choses sinon ses œuvres principales (<b>Au retour des oies blanches</b>, <b>Zone</b> ou <b>Un simple soldat</b>) que j'ai dû lire, comme plusieurs de mon âge, sur les bancs du Cégep ou de l'Université... ce qui n'est pas vraiment le meilleur contexte pour l'apprécier, d'autant que son écriture est quand même marquée par son époque qui n'est plus la mienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Car c'est aussi cet encombrant cliché - répertoire vieillot et daté - qui m'a toujours un peu tenu loin de ce monumental et prolifique auteur, pilier incontournable de notre dramaturgie québécoise, mais malencontreusement artiste méconnu et , en un certain sens, oublié (lui qui n'est décédé qu'en 2016) par les générations suivantes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette biographie sera donc une lecture de réhabilitation. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est donc avec bien du retard - honte à moi! - que je pars à la découverte de celui dont les textes ont fait vibrer les spectateurs et les téléspectateurs durant plusieurs décennies... de celui qui a tendu, en son temps, un miroir sans fard à une société québécoise en (dé)construction! Et c'est précisément pour ce dernier point que ses pièces resteront essentielles à notre histoire dramatique. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour accompagner (ou remplacer) cette lecture, il y a cette série, <a href="https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/grandes-series/4596/memoiresnbsp-marcel-dube-raconte"><b>Mémoires: Marcel Dubé raconte</b></a>, en 18 épisodes de trente minutes, produite en 1989 par Radio-Canada (et toujours disponible sur OhDio).</div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-35692160399347247372023-12-28T07:08:00.011-05:002023-12-28T07:22:26.614-05:00Le théâtre élizabéthain comme un théâtre d'acteurs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipYOohLLO27vkbly8Mzv45YvTxrNGPyvBXO4yn29cwoZYsQ5LZ5pQHeOCp02XyKvPdrEkScHialbjnTOpQchxkcQiYoJoVSktOmNg-pj0ofgUZrQx9CEP7eWRwaAHFD30IUJeRQNmhrULa_gYL4uBL322baG2X7mMYb7LONie9ALRb72MYv71QQL2KFODj/s645/The-globe-theatre-2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="645" data-original-width="645" height="499" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipYOohLLO27vkbly8Mzv45YvTxrNGPyvBXO4yn29cwoZYsQ5LZ5pQHeOCp02XyKvPdrEkScHialbjnTOpQchxkcQiYoJoVSktOmNg-pj0ofgUZrQx9CEP7eWRwaAHFD30IUJeRQNmhrULa_gYL4uBL322baG2X7mMYb7LONie9ALRb72MYv71QQL2KFODj/w499-h499/The-globe-theatre-2.jpg" width="499" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Photo de John Tramper, prise <a href="https://voyagesetvagabondages.com/une-soiree-magique-au-shakespeare-globe/">là</a>.</span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis encore en pleine période élizabéthaine... mais pour combien de temps encore? Lecture du temps des Fêtes oblige! Je passerai bientôt à autre chose car voilà que je viens de terminer ce bouquin fort intéressant:<b> Le Théâtre du Monde</b> de Frances A. Yates, publié chez Allia en 2019 (en fait, c'est une réédition d'un ouvrage paru une première fois en 1969) qui a fait l'objet de quelques billets depuis les derniers jours.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Intéressant parce que le théâtre du temps de Shakespeare, tant dans sa forme architecturale que dans sa forme dramaturgique, est fascinant... parce que tellement éloigné tout en étant presque familier... parce qu'étant unique dans sa conception (conception qui n'est qu'interprétée aujourd'hui puisqu'aucun bâtiment - de bois et de chaume bien inflammables! - ne nous soit parvenu directement) tout en étant parfaitement clair dans ses conventions.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais bref, en voici un autre passage (p. 178):</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Les grands théâtres publics en bois construits à Londres</span></b> [note de moi-même: entendre ici principalement les théâtres échafaudés entre 1576 et 1615 comme le Globe, le Rose, le Cygne, etc.] <b><span style="color: #cc0000;">n'utilisaient pas de scènes en perspective: cette absence au moins est une certitude. Dans ces théâtres, le changement de décor étaient simplement indiqué par le déplacement des acteurs d'un point à l'autre de la scène. Peut-être ces différents points étaient-ils identifiés par des éléments décoratifs mobiles; mais quoi qu'il en soit, les moyens techniques employés pour indiquer différents lieux n'avaient rien de classique. C'est peut-être cet aspect des théâtres publics qui a contribué à empêcher qu'on y décèle la moindre influence classique. Mais il ne faut pas oublier ce qui était tout de même leur aspect le plus remarquable: c'étaient des théâtres d'acteurs, où les effets reposaient entièrement sur les acteurs, avec peu ou pas de moyens visuels. Dans les théâtres publics de Londres, c'est la voix des acteurs qui comptait; tout l'attrait de la représentation reposait sur les paroles qu'ils proféraient, qui devaient être clairement entendues. Depuis la grande scène, la voix des comédiens atteignait les oreilles des spectateurs installés tout autour d'eux, dans la cour et dans les galeries. «Prêtez-moi l'oreille» s'écrie Marc-Antoine dans <i>Jules César</i>. Le type de théâtre pour lequel écrivait Shakespeare était un théâtre d'abord fait pour l'ouïe, propre à véhiculer un grand drame poétique, une vaste caisse de résonance où rien ne devait empêcher les paroles prononcées sur la scène d'atteindre les moindres recoins du théâtre. </span></b></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Encore une fois, la thèse défendue ici est que cette architecture - qui ne s'est malheureusement pas imposée dans l'histoire théâtrale - est directement inspirée du théâtre antique et en est, d'une certaine façon, l'une des meilleurs réinterprétation. Une thèse bien intrigante et, à la lecture, bien cohérente qui ouvre de nombreuses pistes de réflexion.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour ceux qui passerez par Londres prochainement, mettez une visite au Globe (une convaincante reconstitution telle que le montre la photo de ce billet) à votre programme pour vivre ce dont il est question ici! J'ai eu cette chance en 2019 et c'est fabuleusement <i>bluffant</i>.</div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-65450917240295378942023-12-27T08:45:00.007-05:002023-12-27T08:49:38.057-05:00Juste du petit fiel contre Sarah Bernhardt<div style="text-align: justify;">Dans ce Québec du début du XXe siècle, parmi les journaux moralistes les plus contempteurs de Sarah Bernhardt (les archives de BaNQ sont remplies de pièces d'anthologie qui suintent la mauvaise foi et la méchanceté pas toujours exempte d'antisémitisme quand elles parlent d'elle), il y a le <i>sympathique</i> hebdomadaire <b>La Vérité</b>... un journal moraliste dont la charité chrétienne s'abat sur l'actrice à chacun de ses passages canadiens. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En 1914, la <i>Divine</i> annonce une grande tournée d'adieu (mais en fera une autre en 1917). Dès lors, le papier y va, dès que l'occasion se présente, de petits entrefilets bien sentis: </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Comme en ce18 avril 1914...<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgevNo5bNLl_Lm08krCUrsgETnkjeRh3mFtlYbHgl8wp_k5ZbWwoGUsuT-wTyKMMKX9CqizeWBLM6jwxOP4-_hqa16K7eI0S428U0V6WkUYOXliHUOCeyLftYf94xk_A3bMW6Iz4gCZhKuRyNwyyDqupBNHv31tNz5a5Dbgex2KKCVTN6rQHsWEZPbmsNDF/s573/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20081555.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="573" data-original-width="412" height="517" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgevNo5bNLl_Lm08krCUrsgETnkjeRh3mFtlYbHgl8wp_k5ZbWwoGUsuT-wTyKMMKX9CqizeWBLM6jwxOP4-_hqa16K7eI0S428U0V6WkUYOXliHUOCeyLftYf94xk_A3bMW6Iz4gCZhKuRyNwyyDqupBNHv31tNz5a5Dbgex2KKCVTN6rQHsWEZPbmsNDF/w372-h517/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20081555.png" width="372" /></a></div><div><br /></div>... ou celui-ci du 25 septembre 1915...<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmrqY3VSeXASa_LofszRPH1CdPL7AKdUWJ5uGFvf7fz_GJja_Rt8pLbUHw238HC4k8wFyuWyilewDHmCibvZo7f8gxlDQ5nt9arpw5ifZ4CFdRfPfMtngOFJM0Own665Q_2lS144FsCrDndRBy6Az_Rchc6pDlfsK8Zt4FJ-QZCOg_phYlT-XhyphenhyphenAQOZCX1/s562/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20082321.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="562" data-original-width="425" height="493" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmrqY3VSeXASa_LofszRPH1CdPL7AKdUWJ5uGFvf7fz_GJja_Rt8pLbUHw238HC4k8wFyuWyilewDHmCibvZo7f8gxlDQ5nt9arpw5ifZ4CFdRfPfMtngOFJM0Own665Q_2lS144FsCrDndRBy6Az_Rchc6pDlfsK8Zt4FJ-QZCOg_phYlT-XhyphenhyphenAQOZCX1/w373-h493/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20082321.png" width="373" /></a></div><br /><div>... ou celui-là du 14 octobre 1916...</div><div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh_ii8O5SMuQqBz2RkgStPXVNGKfqq37Qb1X5oLUvZ-EDdRzA3yKQmcq8V1PI204RaLvkuHiGPndJEEsrZwS71-lkcv8qQ7fu0EljUWBmN4FrlYMpVOkMu5xrUzRVPl51El8uMFtK-DtAYBQimaV70Lft1eIhhyphenhyphenDQbjdTW_HiYiIKCrQ0P4gck3rQ2nuI2/s568/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20081933.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="568" data-original-width="420" height="487" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh_ii8O5SMuQqBz2RkgStPXVNGKfqq37Qb1X5oLUvZ-EDdRzA3yKQmcq8V1PI204RaLvkuHiGPndJEEsrZwS71-lkcv8qQ7fu0EljUWBmN4FrlYMpVOkMu5xrUzRVPl51El8uMFtK-DtAYBQimaV70Lft1eIhhyphenhyphenDQbjdTW_HiYiIKCrQ0P4gck3rQ2nuI2/w361-h487/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20081933.png" width="361" /></a></div><br /><div style="text-align: left;">Ce dernier petit encadré fait référence aux différentes annonces et réclames, à coup de superlatifs, publiées dans les autres journaux, comme celle-ci, dans La Presse, quelques jours auparavant (3 octobre 1916):</div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiD-40a6Jx_gWlW6MQpeMK5L7ScV_QM6rJaB2USJJxGKbeSaVljLiInJxkpAQE983hf_XzdQbHtdzUcJ59zfAN5cFQfM8GuT1jTRfLRPT1ey60opcsnoc0GCpnUIYfocZ8ntq2HVPqKpST8MvOeQX7VtljtRpyXeIDDujruyO3Uqb8z6oIkOrrD5JGqDF5/s363/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20083044.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="363" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiD-40a6Jx_gWlW6MQpeMK5L7ScV_QM6rJaB2USJJxGKbeSaVljLiInJxkpAQE983hf_XzdQbHtdzUcJ59zfAN5cFQfM8GuT1jTRfLRPT1ey60opcsnoc0GCpnUIYfocZ8ntq2HVPqKpST8MvOeQX7VtljtRpyXeIDDujruyO3Uqb8z6oIkOrrD5JGqDF5/w534-h194/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-27%20083044.png" width="534" /></a></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-42162612686272933542023-12-26T15:02:00.004-05:002023-12-28T06:29:42.938-05:00Le premier théâtre en Angleterre<div style="text-align: justify;">Le <i>premier </i>théâtre construit en Angleterre - qui caractériserait cette architecture propre au théâtre élizabéthain dont <a href="https://www.lesclapotisdunyoyo2.com/2020/01/du-theatre-comme-au-temps-de-shakespeare.html">on peut voir une reconstitution ici</a> - date de 1576 et est le fait d'un menuisier, charpentier et comédien (!), James Burbage:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAkpenS1keMPwfCj9MgInlzZoANeieHe1zAreUVK_7hZRZVoS79GIcETmLtKexSXloS5h6y7AvTKkO__22diz13KRrmlcaR5VdoaygQM4hO1005VwUh1QGdWAmt8SJ0iTqLSat0mlw_hx-bjpm4ZhOwx5n3vw-dzKIMIQOB7a24oVHGqe8sLSZiSSAY2Zw/s258/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="258" data-original-width="195" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAkpenS1keMPwfCj9MgInlzZoANeieHe1zAreUVK_7hZRZVoS79GIcETmLtKexSXloS5h6y7AvTKkO__22diz13KRrmlcaR5VdoaygQM4hO1005VwUh1QGdWAmt8SJ0iTqLSat0mlw_hx-bjpm4ZhOwx5n3vw-dzKIMIQOB7a24oVHGqe8sLSZiSSAY2Zw/w325-h430/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="325" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Son théâtre, <i>The Theatre</i>, premier édifice spécifiquement dédié aux représentations théâtrales a dû, pour de nombreuses raison, être déplacé de l'autre côté de la Tamise et les matériaux ont servi à élaborer un autre théâtre, <i>The Globe</i>, qui tirerait sa célébrité du fait qu'un célèbre auteur-acteur y œuvrerait: William Shakespeare. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais là n'est pas mon sujet. Voici plutôt ce qu'on a dit de Burbage dans le bouquin<b> Le Théâtre du Monde</b> de Frances A. Yates (p.140-141) qui tend, par ailleurs, à démontrer que ces constructions ont été inspirées par Vitruve (par le biais de Jonh Dee et Robert Fludd, savants du XVIIe siècle) et, du coup, par les constructions de l'Antiquité:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[...] <b><span style="color: #cc0000;">Le Théâtre de Burbage se signale comme une entreprise d'une extrême originalité. C'était l'œuvre d'un homme issu de la classe des artisans et non pas d'un architecte érudit ayant parfait sa culture au sein de quelque académie. Ce théâtre n'était pas financé par un prince, ou par un personnage important; chaque penny investi dans sa construction avait dû être levé par Burbage lui-même. Il était conçu pour être financièrement autonome, et pour fournir une source de revenus à ses acteurs-propriétaires: grande différence avec les théâtres savants d'Italie</span></b> [note de moi-même: une référence ici au <i>Teatro Olympico</i> dessiné en 1580 par Andrea Palladio, l'architecte en chef de la Renaissance!]<span style="color: #cc0000;"><b>, financés par des princes et conçus pour le divertissement d'une élite restreinte. C'était un théâtre populaire, destiné à un public populaire et nombreux, et qui devait couvrir ses coûts de fonctionnement par ses recettes propres. C'était en somme le premier vrai théâtre moderne, probablement au monde, en tout cas en Angleterre. </b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;"><b>Burbage avait fait un bon calcul. Son coup d'audace rencontra une attente du public, et les spectateurs se pressèrent pour voir les pièces données dans cet édifice où, pour la première fois, des acteurs pouvaient jouer dans un lieu conçu spécialement pour le jeu dramatique, et non, comme c'était le cas jusqu'alors, dans quelque installation temporaire ménagée dans le hall d'une vaste demeure, dans une auberge, etc.</b></span></div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6044833256359320244.post-2268151779143052602023-12-25T12:27:00.007-05:002023-12-25T12:28:23.965-05:00De la sonorisation antique - suite <div style="text-align: left;">Les théâtres antiques - les romains plus précisément - étaient équipés d'outils pour améliorer leur acoustique: des vases d'airain.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisjh4AGl7XAD9gthyVlqW1wYmpQikPitY8z4GOJhQXcoi2wlghRJePMdwnXzk39dhOmbg9OY4bc2BpdPfikjnKeWobVt8at39OBErqxhaqH9HE_UxIkVFPaSQ7X4W3XWUJRPS6euANnM5_J_erqeYKxe1edDeP69N7OCVLnOIfBnm2zQxjklTdPqoRIOLO/s560/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-25%20121335.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="560" data-original-width="477" height="605" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisjh4AGl7XAD9gthyVlqW1wYmpQikPitY8z4GOJhQXcoi2wlghRJePMdwnXzk39dhOmbg9OY4bc2BpdPfikjnKeWobVt8at39OBErqxhaqH9HE_UxIkVFPaSQ7X4W3XWUJRPS6euANnM5_J_erqeYKxe1edDeP69N7OCVLnOIfBnm2zQxjklTdPqoRIOLO/w516-h605/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202023-12-25%20121335.png" width="516" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Image tiré de <a href="http://elearning.univ-biskra.dz/moodle2019/pluginfile.php/23016/mod_resource/content/1/Cour%20%20N%C2%B0%2002%20La%20gen%C3%A9se%20de%20lacoustique.pdf">ce document</a>. </span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai ai déjà parlé <a href="https://www.lesclapotisdunyoyo2.com/2010/12/sonorisation-antique.html">ici</a>, en 2010.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici une autre traduction plus explicite (prise <a href="https://www.chaurand.fr/site/Specialite-S_files/TP%20Spe%CC%81%205%20Transports.pdf">ici</a>) du même Vitruve:</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Il faudra faire, selon les proportions mathématiques, des
vases d’airain qui soient en rapport avec l’étendue du
théâtre ; leur grandeur doit être telle que, venant à être
frappés, ils rendent des sons qui répondent entre eux à la
quarte, à la quinte et aux autres consonances, jusqu’à la
double octave. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">Ensuite, ils devront être placés, d’après les
règles établies pour la musique, dans des niches pratiquées
entre les sièges du théâtre, de manière qu’ils ne touchent
pas le mur, et qu’ils aient un espace vide tout autour et par
dessus. Ils seront renversés et soutenus du côté qui regarde
la scène par des coins d’un demi-pied de hauteur au moins;
ces niches auront aux flancs des assises qui forment les degrés inférieurs, des ouvertures longues de deux pieds et
hautes d’un demi-pied. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[...] <b><span style="color: #cc0000;">Grâce à cette disposition, la voix, partant de la scène
comme d’un centre, s’étendra en rond, viendra frapper les
cavités de chaque vase, et prendra plus de force et de clarté,
selon la consonance que son degré d’élévation aura avec le
vase qui y correspondra. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">[...]<b><span style="color: #cc0000;"> On dira peut-être qu’il se fait tous les ans à Rome
bon nombre de théâtres, sans qu’on tienne compte de ces
règles : ce serait une erreur ; tous les théâtres publics sont
de bois avec plusieurs planches qui résonnent nécessairement. Qu’on examine les musiciens ; ont-ils à faire entendre des sons élevés ? Ils se tournent vers les portes de
la scène dont le retentissement vient aider leur voix. Mais
lorsqu’on bâtit un théâtre avec des moellons, des pierres
de taille, du marbre, toutes matières solides qui ne peuvent
résonner, c’est alors qu’il en faut faire l’application. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">(Extrait de M. VITUNIUS POLLIO, L’architecture de Vitruve, traduction de DE BIOUL, Livre V §V, 1816)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis entrain de lire un essai architecturo-théâtral consacré à John Dee imposant intellectuel anglais du XVIe siècle (et mathématicien, astronome, occultiste, alchimiste) qui a traduit Vitruve et qui fait référence à ce passage: </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #cc0000;">De plus, les Vaisseaux d'airain...qui dans les Théâtres sont placés par raison mathématique, dans des chambrettes voutées, sous les degrés: ces Vaisseaux et leurs différents tons sont ordonnés conformément aux Symphonies et Harmonies musicales: étant disposés dans les gradins par Diatessaron, Diapente et Diapason. De façon à ce que, rencontrant ces objets apprêtés en bon ordre, la simple voix des acteurs sonne plus fort, et par cette résonance parvienne plus claire & douce aux oreilles des assistants. </span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">(Frances A. Yates, <b>Le Théâtre du Monde</b>, Allia, 1969, p.266)</div>Dario Larouchehttp://www.blogger.com/profile/09288227909672570718noreply@blogger.com0