C'est ce matin, que j'entre en scène dans La Cerisaie de Tchekhov produite par Les Têtes Heureuses... Entrée en scène à titre de comédien! D'ailleurs, je devrais apprendre mes quatre répliques au lieu d'écrire...
Je m'étais juré, naguère, de ne plus jamais affronter le public de la sorte. De ne plus monter sur les planches. De laisser ce pan théâtral de côté. Et, de fait, je ne l'ai pas refait (sérieusement) depuis 2002, lors de l'événement estival du Théâtre 100 Masques, Comédies et vaudeville (dans la pièce Mais n'te promène donc pas toute nue de Feydeau), dans lequel je tenais un rôle:
J'ai toujours eu une sainte horreur de parler devant un parterre. Je n'ai jamais accroché. Je déteste et ma voix, et ma façon de bouger... sans compter l'horrible impression d'avoir l'air stupide. Un malaise profond et incontrôlable.
Et pourtant...
Depuis quelques temps, quelques mois - deux ans tout au plus! - je me prends à avoir envie de le faire. De tenter le coup à nouveau... par plaisir? Non. Par curiosité. Pour voir. Après avoir passé tant de temps à diriger des acteurs, à les mettre en scène, il me semble me manquer, pour avancer plus loin dans mon art, pour me développer, un élément central: le jeu. Connaître intimement ce que c'est (quoique j'en ai déjà une fort bonne idée...) que se donner en représentation. Apprivoiser le malaise pour le mettre à ma main. Le transmettre. Bref, savoir. La répercussion sur mes mises en scène serait, à coup sûr, profitable...
Alors, qu'est-ce que ça donnera? Je l'ignore. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un changement de vocation. Malgré cet épanchement matinal qui peut donner des sueurs froides à tout amateur de théâtre, il ne s'agit que d'un très petit rôle... soit dit en passant...
Je m'étais juré, naguère, de ne plus jamais affronter le public de la sorte. De ne plus monter sur les planches. De laisser ce pan théâtral de côté. Et, de fait, je ne l'ai pas refait (sérieusement) depuis 2002, lors de l'événement estival du Théâtre 100 Masques, Comédies et vaudeville (dans la pièce Mais n'te promène donc pas toute nue de Feydeau), dans lequel je tenais un rôle:
Annick Pedneault et Dario Larouche
TCM 2002 (mise en scène: Sophie Larouche)
Photographie: Alexandre Nadeau (je pense...)
TCM 2002 (mise en scène: Sophie Larouche)
Photographie: Alexandre Nadeau (je pense...)
J'ai toujours eu une sainte horreur de parler devant un parterre. Je n'ai jamais accroché. Je déteste et ma voix, et ma façon de bouger... sans compter l'horrible impression d'avoir l'air stupide. Un malaise profond et incontrôlable.
Et pourtant...
Depuis quelques temps, quelques mois - deux ans tout au plus! - je me prends à avoir envie de le faire. De tenter le coup à nouveau... par plaisir? Non. Par curiosité. Pour voir. Après avoir passé tant de temps à diriger des acteurs, à les mettre en scène, il me semble me manquer, pour avancer plus loin dans mon art, pour me développer, un élément central: le jeu. Connaître intimement ce que c'est (quoique j'en ai déjà une fort bonne idée...) que se donner en représentation. Apprivoiser le malaise pour le mettre à ma main. Le transmettre. Bref, savoir. La répercussion sur mes mises en scène serait, à coup sûr, profitable...
Alors, qu'est-ce que ça donnera? Je l'ignore. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un changement de vocation. Malgré cet épanchement matinal qui peut donner des sueurs froides à tout amateur de théâtre, il ne s'agit que d'un très petit rôle... soit dit en passant...