jeudi 10 septembre 2009

Le Théâtre du Saguenay perd un morceau...

Monsieur Vassilis Fasfalis, ex-président du C.A. du Théâtre du Saguenay (à gauche)
accompagné du ministre Serge Simard et du maire Jean Tremblay.
Photo: Rocket Lavoie, Le Quotidien, 16-05-2009

Le président du conseil d'administration du Théâtre du Saguenay, Vassilis Fasfalis, démissionne.

Entres autres choses parce que le report de la rénovation de l'Auditorium-Dufour a brisé son élan et son ardeur à la tâche... et peut-être aussi parce que lors de la dernière assemblée générale de la corporation, une motion de blâme à son endroit a été votée. Mais ça, l'histoire ne le dit pas.

Et la roue tourne, tourne...

Égocentrisme

Décidément, cette semaine, je n'ai pas beaucoup d'initiatives personnelles dans l'écriture... faut dire que je me replonge de plus belle dans la lecture et que, par conséquent, celle-ci redevient (comme c'est souvent le cas), ma principale source de sujets théâtraux...

Ainsi donc, ce matin, une nouvelle réflexion de Louis Jouvet (toujours tirée de son essai Réflexions du comédien) portant sur la subjectivité des professionnels du théâtre. J'aime bien cette description d'un état de fait... d'autant plus important pour qui fait des recherches, pour qui fait de la critique, pour qui se rattache à une conception esthétique...

Le professionnel, dès qu'il est appelé à se prononcer sur son métier, ne pense plus qu'à la conception particulière qu'il en a, et son jugement ne s'exerce qu'en comparant sa technique personnelle à celle de ses devanciers. Pour un homme de théâtre, le théâtre de l'avenir est celui qu'il fait, ou qu'il ambitionne de faire; et il donne inconsciemment comme règles de l'art ses propres goûts ou ses propres méthodes de travail.

Voilà ce qu'il est peut-être le plus important de s'avouer à soi-même avant de se prononcer, et ce qu'il est le plus nécessaire d'avouer à la clairvoyance de ceux qui vous interrogent.