vendredi 6 mars 2009

Au revoir

Photographie prise sur le site de la Fédération de Soccer régionale

Triste nouvelle ce matin dans le Quotidien: le décès de Stan D'Haese, 73 ans... J'ai rencontré Mr. D'Haese lors des présentations à l'UQAC des spectacles de Ghislain Bouchard, Huit femmes et L'Opéra de Quat'sous (et une multitude d'autres... dont La Fabuleuse)... spectacles pour lesquels il concevait et réalisait les décors. Une belle rencontre...

Mes sympathies à toute sa famille et tous ses amis...

L'ORDRE DU MONDE [carnets]


Sixième journée (10h-12h / 13h-17h)

Avant de débuter, un retour était nécessaire sur la représentation d'hier. Remettre les questions et les commentaires en perspective. Faire le tri. Calmer le jeu... Car dans une telle période intensive, les fragilités et les susceptibilités sont amplifiées. Surtout après 6 jours. Dans ce temps, je me rappelle avoir écrit la première partie pour dénoncer le type de comédienne angoissée, incontrôlable (dans le sens de manque de confiance), à cran... Miroir...

Les deux premières heures, nous avons donc repassé la première partie en entier. Juste pour rassurer les comédiennes... tout en précisant (du moins, en le tentant) le ton. Chacune, avec sa propre personnalité, possède un niveau de résistance assez solide. Et quelques unes s'enlisent aussi un peu dans une psychologie malsaine. Contrer l'impression de vide chez elles devient le plus grand défi du moment.

Pause dîner (avec l'aimable générosité du commanditaire du jour: Moustache).

Cet après-midi, nous avons revu en entier la seconde partie, en refaisant une mise en place... toute aussi sommaire soit-elle... qui pourrait aider mieux l'interprète dans l'exécution de son monologue (et pour éviter les blancs de mémoire...).

On attend maintenant pour la représentation de ce soir...

L'ORDRE DU MONDE [carnets]


Cinquième journée (10h-13h / 14h-17h / 20h)

Débuté dans la nervosité, l'avant-midi a été consacré principalement à deux choses: établir les entrées et sorties et réviser le texte. Revoir le filage de la première et de la seconde partie s'avérait nécessaire. Juste pour préciser les intentions, le rythme. Les efforts consentis par tous portent fruits...

Pause dîner (avec l'aimable générosité du commanditaire du jour: Subway).

En après-midi, nous avons fait un enchaînement avec éclairage et son. Toujours dans le but de solidifier le tout. Après une pause de discussions et de derniers réglages, nous avons fait une générale. Bien que quelques détails accrochent encore, le résultat est plutôt probant.

Pause.
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Avec fébrilité, nous entamons, à 20h, la première présentation publique.

Déjà en commençant, quelques constatations s'imposent. Notamment en ce qui a trait au volume du son et à la proximité des spectateurs. Nous reviendrons alors à l'idée de départ d'étendre l'aire de jeu (et par conséquent, du public) à toute la salle.

La première partie marchait assez bien. Le discours tenu par ces trois femmes n'atteint peut-être pas les spectateurs qui n'ont pas le temps d'assimiler ce qui se dit ou d'en dégager un sens. À revoir.

La seconde partie flirtait un peu avec l'hypnose... intéressant en soit, mais difficile à passer vers le public. Par ailleurs, ce texte, tout en loop, demande une constance et une énergie sans faille pour garder le fil (quasi immobile!) de cette fable. Dans le cas précis de cette représentation, ça a un peu dérailler quand une erreur de ligne s'est faite en plein milieu de ces paroles... Le ton est fragile et ne peut admettre que le comédien court après autre chose.

La discussion post-représentation amène de bons commentaires...

Donc. Pour moi, en tant qu'auteur et metteur en scène, ce fut, peu importe la réception des spectateurs, décevant... ou disons, peu satisfaisant. La barre est placée haute (particulièrement dans ce contexte), d'accord. N'empêche que je pense que toute présentation publique doit se soumettre à cette exigence presque tyrannique de la perfection...