samedi 5 juin 2010

Le Gala... compte-rendu du Quotidien

Sara Moisan (La Tortue Noire), Maud Côté et Guylaine Rivard (Le C.R.I.),
Dominique Breton (
Les Têtes Heureuses)
Photographie: Rocket Lavoie (
Le Quotidien)

La légende sous la photo dans le journal: Le volet consacré au théâtre a constitué l'un des bons moments de la soirée, hier, lors du Gala de la capitale culturelle présenté à La Baie. On y a souligné la diversité des troupes évoluant à Saguenay.

Voici, en partie (les extraits choisis donnant une bonne idée de l'ensemble), ce que dit Daniel Côté (pour ma part, j'étais en coulisse ou dehors, une cigarette à la main) de ce spectacle, dans le Quotidien de ce matin, en page 3.

Spectacle aux airs de courtepointe

Beaucoup de contenu, un certain manque de rythme, un animateur allumé et une présence incongrue: ainsi peut-on décrire le Gala de la capitale culturelle tenu hier soir, devant plus de 1000 personnes rassemblées au Théâtre du Palais Municipal de La Baie. Elles ont eu droit à quelques images fortes, à de belles performances des interprètes, mais la nature même de cet événement aux airs de courtepointe a empêché le tout d'être supérieur à la somme des parties.

[...] Le Clown Noir Martin Giguère, s'est sans doute fait de nouveaux amis en assumant avec beaucoup d'humour le rôle de maître de cérémonie. En smoking ou déguisé en barde gaulois, le comédien s'est glissé tout naturellement dans la peau du type qui ne doute pas de lui, se montrant juste assez arrogant pour incité le public à rire à ses dépens. [...]

[...] Le volet centré sur le théâtre, où des personnages provenant des troupes de chez nous ont engagé un drôle de dialogue, a mis en lumière la diversité de leur approche (nda: le texte était signé par Martin Giguère... et si cela adonne et si j'obtiens la permission, je vais tenter de le mettre sur le blogue).

[...] Il est difficile de trouver une raison valable pour justifier la participation des Grandes Gueules en lever de rideau. Que faisaient ces humoristes de l'extérieur dans ce gala vantant la culture «made in Saguenay»?

Leurs gags fatigués, tout juste bons pour égayer un party de mononcles ayant forcé sur la boisson, n'avaient pour seul mérite que de mettre en valeur les interventions autrement plus drôles de Martin Giguère. Tant mieux pour ceux, nombreux, qui n'étaient pas encore arrivés pendant cette apparition incongrue. Ils n'auront vu que le meilleur, l'essence de ce que nous sommes.