lundi 25 mai 2009

Petit malaise

Je ressens un petit malaise... pour ne pas dire que je trépigne farouchement intérieurement lorsque - depuis quelques jours! - j'entends les commentaires désobligeants à propos des clowns thérapeutiques... Le dernier en date que j'ai trouvé: cet article sur le blogue de Richard Martineau, maître ès Démagogie...

Dans la région, il faut saluer le travail de SOS Clown (leur site), piloté par Josée Gagnon. Des acteurs professionnels, formés (tant sur les aspects artistiques que psychologiques) par des spécialistes, qui soutiennent les enfants et les personnes âgées dans les hôpitaux (principalement...), qui les aident à surmonter l'épreuve par le sourire et le rire...

En fait, je trouve que l'acharnement sur ces artistes en milieu hospitalier vole bas et - outre la déception éprouvée quand j'entends des gens que je respecte pourtant malmener ces projets... - se rapproche dangereusement de ces insultes gratuites et ces bassesses qui ont eu cours contre les gens du milieu culturel à l'époque des coupures du fédéral... D'accord, il ne faut pas que n'importe qui s'improvise clown... Mais il ne faut pas non plus diaboliser et ridiculiser ceux qui le font avec intégrité et empathie.

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Bref historique des clowns thérapeutiques (extrait du site de SOS Clown)

Le clown thérapeutique existe déjà depuis plus de 30 ans à travers le monde. L’instigateur de toute cette belle aventure est sans aucun doute le célèbre docteur Patch Adams. S’en suivra d’autres initiatives à travers le monde comme le Big Apple circus (Clown Care Unit de New York), puis le Rire médecin à Paris et le Allégria Doutores au Brésil. En 1999 Olivier Hugues-Terreault et Melissa Holland revenant de différents stages dont un long séjour avec Dr. Adams, ont créé Docteur Clown, à Montréal. La technique du clown thérapeutique s’est raffinée avec les années, elle est incontestablement devenue sérieuse et très rigoureuse, lorsque gérée par des professionnels. Ce métier, parce qu’il en est un, peut devenir un outil merveilleux, lorsque régie par des règles sévères, un code de déontologie, un encadrement psychologique professionnel ainsi que les formations adéquates. En 2008, il y a dans le monde des dizaines d’organismes comme SOS Clown, qui forment des artistes professionnels de la scène afin de devenir des clowns thérapeutiques compétents ayant une proposition claire, le clown sans trop de costumes flamboyants dans les centres hospitaliers.