Tiré de la chronique de Nathalie Petrowsky, Ça manque à ma culture, La Presse, samedi 26 septembre 2009:
Mais en même temps que Brault [Simon Brault, directeur de l'École Nationale du Théâtre qui vient de faire paraître Le Facteur C] se réjouit de l'effervescence culturelle, affirmant au passage que désormais l'avenir passe par la culture, il s'inquiète aussi. Un peu de la surabondance de la production artistique et beaucoup de la demande, pour ne pas dire du déclin de la demande. Car une vie culturelle ne peut être en santé, épanouie et pertinente que si elle répond à une demande. Or au Québec, nous avons beaucoup développé l'offre et un brin négligé la demande, convaincus que les oeuvres intéresseraient les gens parce qu'elles existaient et que les salles se rempliraient d'elles-mêmes tout simplement parce qu'elles avaient quelque chose à offrir. Malheureusement, le public ne répond pas toujours à l'appel.
C'est fou comme ce petit paragraphe peut être appliquer pratiquement mot pour mot au contexte culturel d'ici!
Mais en même temps que Brault [Simon Brault, directeur de l'École Nationale du Théâtre qui vient de faire paraître Le Facteur C] se réjouit de l'effervescence culturelle, affirmant au passage que désormais l'avenir passe par la culture, il s'inquiète aussi. Un peu de la surabondance de la production artistique et beaucoup de la demande, pour ne pas dire du déclin de la demande. Car une vie culturelle ne peut être en santé, épanouie et pertinente que si elle répond à une demande. Or au Québec, nous avons beaucoup développé l'offre et un brin négligé la demande, convaincus que les oeuvres intéresseraient les gens parce qu'elles existaient et que les salles se rempliraient d'elles-mêmes tout simplement parce qu'elles avaient quelque chose à offrir. Malheureusement, le public ne répond pas toujours à l'appel.
C'est fou comme ce petit paragraphe peut être appliquer pratiquement mot pour mot au contexte culturel d'ici!