Cette semaine, j'instaure une semaine thématique portant sur le spectateur... à partir d'un petit document ironique que j'ai produit en décembre 2003 (peut-être est-ce en avril 2004) lors de ma scolarité à la maîtrise.
Comment reconnaître le spectateur en action?
Plusieurs facteurs peuvent être pris en considération lorsqu'il est question de reconnaître le spectateur en action.
La plus caractéristique ds caractéristiques de la gent publique est son esprit grégaire et social . En effet, jamais le spectateur ne vient seul au théâtre. Il est presque toujours accompagné et se masse, jouant du coude, dans une salle parfois froide, parfois chaude, parfois enfumée et plus souvent qu'autrement, inconfortable au bout d'une demie-heure et peut, si le spectacle l'y pousse, préférer la discussion à l'écoute.
Par la suite, la position géographique peut renseigner un débutant qui recherche cet être observateur. Car par un choix traditionnel issu de plusieurs siècles de pratique, le spectateur est nécessairement devant la scène qui se joue. Près ou loin, peu importe. De nos jours, un autre indice veut qu'il soit souvent dans le noir. Quand on ne le voit pas, il est là, à moins qu'il ne soit absent.
Il est aussi assis, pour ne pas dire encastré dans un siège, à moins que la mise en scène ne l'appelle à obéir à un autre mode d'écoute.
Il porte la tête droite, les yeux ouverts, nonobstant la fermeture rapide destinée à humidifier la cornée. Bien sûr, l'exception confirme la règle et parfois, un ronflement régulier et une bouille qui opine de la tête confirme la présence d'un spectateur endormi.
Par ailleurs, le spectateur se reconnaît du fait qu'il réagit, et c'est la sa fonction principale, au spectacle présenté, soit en laissant fuser des rires gras (idéalement en temps opportun) ou nerveux, soit en paroles (idéalement appropriées), soit en applaudissant mais aussi, parfois, par toute une série de bruits connexes à sa fonction: programmes froissés, échappés, chaises qui craquent, bonbons qui s'ouvrent, toux et éternuements, téléphones, etc.
Plusieurs facteurs peuvent être pris en considération lorsqu'il est question de reconnaître le spectateur en action.
La plus caractéristique ds caractéristiques de la gent publique est son esprit grégaire et social . En effet, jamais le spectateur ne vient seul au théâtre. Il est presque toujours accompagné et se masse, jouant du coude, dans une salle parfois froide, parfois chaude, parfois enfumée et plus souvent qu'autrement, inconfortable au bout d'une demie-heure et peut, si le spectacle l'y pousse, préférer la discussion à l'écoute.
Par la suite, la position géographique peut renseigner un débutant qui recherche cet être observateur. Car par un choix traditionnel issu de plusieurs siècles de pratique, le spectateur est nécessairement devant la scène qui se joue. Près ou loin, peu importe. De nos jours, un autre indice veut qu'il soit souvent dans le noir. Quand on ne le voit pas, il est là, à moins qu'il ne soit absent.
Il est aussi assis, pour ne pas dire encastré dans un siège, à moins que la mise en scène ne l'appelle à obéir à un autre mode d'écoute.
Il porte la tête droite, les yeux ouverts, nonobstant la fermeture rapide destinée à humidifier la cornée. Bien sûr, l'exception confirme la règle et parfois, un ronflement régulier et une bouille qui opine de la tête confirme la présence d'un spectateur endormi.
Par ailleurs, le spectateur se reconnaît du fait qu'il réagit, et c'est la sa fonction principale, au spectacle présenté, soit en laissant fuser des rires gras (idéalement en temps opportun) ou nerveux, soit en paroles (idéalement appropriées), soit en applaudissant mais aussi, parfois, par toute une série de bruits connexes à sa fonction: programmes froissés, échappés, chaises qui craquent, bonbons qui s'ouvrent, toux et éternuements, téléphones, etc.
Bon, je pourrais réactualiser un peu le truc, mais l'ensemble me plaisait encore assez bien.