jeudi 31 décembre 2020

Sur nos scènes (et dans le milieu) en 2020!

 

2020... c'est d'emblée, l'année de la pandémie... avec son lots de reports, d'annulations de spectacles, de réinventions, de reprises dans un contexte sanitaire restrictifs, de projets alternatifs, de re-fermetures des lieux de travail!

2020... c'est donc la multiplication des diffusions sur différentes plateformes: Facebook, Zoom, Youtube, MaTV!

2020... ce sont tout de même (le dernier billet en fait foi) une trentaine de productions données par des compagnies et des artistes d'ici, représentant des dizaines et des dizaines de représentations!

2020... c'est aussi l'année de la grande tournée parisienne de la Tortue Noire qui y a présenté quatre productions en quelques semaines!

2020... c'est aussi des spectacles qui n'auront pas pu (encore) voir le jour... comme Bonne retraite Jocelyne du Théâtre Mic Mac, La Migration des peuples du Théâtre À Bout Portant, La Cantatrice Chauve du Théâtre 100 Masques, Batalos, le chant du bègue du Théâtre La Rubrique. Parmi les spectacles annulés, il y a aussi ceux des Cégeps de Jonquière (mis en scène par Bruno Paradis) et de Chicoutimi (mis en scène par moi)... qui a mené à l'annulation de l'Intercollégial de théâtre qui devait se ternir à Chicoutimi...

2020... c'est l'arrivée à terme de la Chaire de recherche en dramaturgie sonore après deux mandats de cinq ans!

2020... c'est le début d'une discussion sur la mise en place d'un regroupement des compagnies de théâtre professionnelles du Saguenay!

mercredi 30 décembre 2020

Sur nos scènes, en 2020!

 


Quelle étrange année que nous venons de passer. Une année en bonne partie confinée et qui laisse l'impression, peut-être, que le milieu théâtral fut presque absent. Et pourtant... Quand on y  regarde bien, ce fut malgré tout une année relativement active - qui aura laisser en plan beaucoup de projets, certes... -  avec une trentaine d'activités et de nombreuses représentations, malgré tout... 

Voici donc la liste (le plus en ordre chronologique possible) des productions et activités théâtrales qui se sont tenues cette année sur notre territoire. Je l'ai faite à partir des différentes pages Facebook des compagnies... alors il se peut qu'il me manque des informations. On pourra les rajouter en commentaire.

Pour marquer d'un simple regard les différentes catégories qui émaillent cette liste, je propose donc cette petite légende: les productions professionnelles (par les compagnies) et recherches, les productions de loisirs et autres événements à caractère théâtral, les productions académiques. Dans cette liste, je ne considère que les trucs faits ici, par les organismes et artistes d'ici et non pas les spectalcles des grandes centres en tournées (donc les diffuseurs).

Tarte aux pommes en avant-première (Théâtre du Mortier)
Baluchon en reprise (Théâtre des Amis de Chiffon)
Jean Vaillant (Théâtre du Faux Coffre)
Das ist Berlin (UQAC - BIA - Marie Gaelle Verspecht)
Café Royal (UQAC - BIA - Etienne Genest)
À voir (UQAC - BIA - Marie Brisson)
Monologues du vagin (Comité 8 Mars - Bruno Paradis)
I Love U (Théâtre du Mortier)
L'Ogre en tournée (Tortue Noire)
Le Petit Cercle de craie en tournée (Tortue Noire)
Le Grand Oeuvre en tournée (Tortue Noire)
Kiwi en tournée (Tortue Noire)
Empire (Théâtre 100 Masques)
Comtesse - feuilleton narcissique (Théâtre 100 Masques)
Les capsules confinées de Diogène (Théâtre du Faux Coffre)
Zoomé-e-s (UQAC)
Rencontres théâtrales, entretiens (Théâtre La Rubrique)
Sorties de secours en sorties estivales (Théâtre À Bout Portant)
Itinérance en sorties estivales (Théâtre CRI)
Aisselles et bretelles en sorties estivales (Théâtre CRI)
L'Autre dans la Cité en sorties estivales (Tortue Noire)
Lecture de Contes urbains en show de terrasse (Comité des spectacles de Dolbeau - Bruno Paradis)
Dix huis-clos et + projet de concertation (Théâtre 100 Masques, Théâtre À Bout Portant, Tortue Noire, Théâtre du Faux Coffre, Théâtre CRI, Théâtre du Mortier, IOC, Marilyne Renaud, Josée Gagnon, Bruno Paradis, Christine R.-Héneault/Marilou Guay)
Ta maison brûle en lecture publique (Théâtre Mic Mac)
Le Cabaret des gueux (FMC - Théâtre CRI)
Hâvre en lecture publique (Théâtre Mic Mac)
Café Royal (Étienne Genest)
Le Bestiaire des anciens géants (Théâtre La Rubrique)
Espaces scéniques, entretiens (Théâtre La Rubrique)
2021e édition de Noël (Théâtre 100 Masques)

Vivement le retour en salle!

mardi 29 décembre 2020

La dure vie des artistes

Avec la pandémie qui sévit, le milieu culturel - le milieu des arts vivants, pour être plus précis - se questionne sur l'avenir et voit ses artistes et artisans angoisser devant le vide qui s'est installé. Plusieurs d'entre eux (comédiens, concepteurs, techniciens) ont même choisi de se réorienter pour passer au-travers la crise.

Il s'agit d'un milieu précaire, même en temps régulier. Et ce, depuis toujour. Voici un article (bien que j'avouene pas trop saisir le niveau de sérieux de celui-ci...) publié dans le journal Les Débats du 25 mai 1902. Il aurait été publié ce matin qu'il aurait pu être crédible encore.


Dans Pseudonymes québécois, paru en 1974, on peut trouver cette information sur ce Johannès (merci Éric Tremblay pour l'information):


lundi 28 décembre 2020

Les spectacles... oeuvres de J.-C. ou de Satan?


Les spectacles... oeuvres de Jésus-Christ ou de Satan? C'est à cette question - dont l'issue est, je l'avoue, évidente quand on se frotte régulièrement à ce type de discours - que répond le prédicateur Jean-Baptiste Massillon, évêque de Clermont (rapporté ici par Théodore August Mann dans son bouquin Le pour et le contre: les spectacles édité en 1782... dans lequel, par ailleurs, je n'ai guère trouvé de pour...):

dimanche 27 décembre 2020

La Ristori

 
En Marie Stuart, 1870, photographe inconnu

Elle était l'exacte contemporaine de La Duse (dont elle était aussi compatriote) et de Sarah Bernhardt. Elle a eu d'immenses succès, si l'on en croit ses biographies, en Italie et en France, dans les deux langues. Et elle a fait des tournées américaines... jusqu'à Montréal. Elle s'appelait Adélaïde Ristori... plus connue sous son unique patronyme.

Parcourir les archives numériques de BaNQ, c'est aussi découvrir des grands artistes un peu oubliés!

On disait d'elle qu'elle était une fameuse tragédienne (ici sa biographie wikipédienne).

En Médée, 1880, photographe inconnu

En avril 1867, donc, au détour d'une tournée américaine, la voilà qui débarque au Théâtre Royal (une importante institution de cette seconde moitié du dix-neuvième siècle), à Montréal. Le journal La  Minerve (22 avril 1867) donne des détails intéressants tant sur le répertoire qu'elle trimbale que sur le prix des places:


En Lady Macbeth, 

Sa venue fait sensation et est rapportée dans beaucoup de journaux, comme en témoigne ce petit entrefilet du Journal de Québec (eh non, pas celui de PKP!) du 27 avril 1867:


Mais cette époque ne serait pas la même si d'autres journaux, comme Le Courrier de Saint-Hyacynthe (22 avril 1867), n'y allaient pas de leurs remontrances et de leur fiel:


Pendant quelques jours, d'ailleurs, jusqu'au moins la première semaine de mai 1867, une querelle entre pro-Ristori et anti-Ristori alimentera les colonnes de quelques journaux dont La Minerve (pro) et L'Ordre: Union catholique (anti).

En Queen Elizabeth, 1870

Elle reviendra au Québec au moins une autre fois, en décembre 1884, comme en atteste cette réclame publiée dans La Presse du 11 décembre:


Ce sera sa dernière venue. Elle décèdera à Rome le 9 octobre 1906 et sa mort sera soulignée le lendemain, ici, dans l'édition du journal Le Canada:




samedi 26 décembre 2020

Quand le théâtre brise la pureté de la jeune fille...!

Pauvres jeunes filles que le théâtre guette pour les asservir et leur inoculer l'immoralité et l'immodestie! Par chance, les parangons de la vertus sont là, en ce début du vingtième siècle, pour rappeler les mères (surtout!) à l'ordre en dressant un noir portrait de l'avenir de leur progéniture! En cette matière, voici la lettre de Fadette, publiée dans Notre page féminine de ce Devoir du 22 mai 1919.


Décidément, c'est à se demander - à la lecture de tous ces commentaires, articles, chroniques négatifs - comment le théâtre a pu se développer. 

mercredi 23 décembre 2020

Quand mouraient les acteurs anglais...

J'ai beaucoup écrit sur les funérailles chaotiques - et très souvent pathétiques! - d'acteurs et d'actrices dans la France du 17e et 18e siècle (les billets pourront défiler ici). L'Église n'était pas tendre envers eux. Il en allait, semble-t-il, tout autrement outre-Manche:


Cet extrait est tiré de la Revue des deux mondes, tome XXXIII, du 1er mai 1861. 

Le cimetière de Woking est, en fait, si je ne me trompe pas avec les quelques recherches, le cimetière de Brookwood. J'ai bien tenté de trouver plus d'informations, des images... mais en vain.

mardi 22 décembre 2020

Le théâtre et la femme... ou quand le vice rôde!

Comme la moralité - manifestement très faible à l'époque! - subit, en ce début du vingtième siècle, les affronts du théâtre! Mais les bons journaux veillent! Prêts à se lancer dans des débats vertueux... Comme celui-ci, La Vérité, dans son édition du 18 janvier 1908, qui déplore, par la reproduction d'un article paru dans un autre journal, le rôle de la femme dans ce vice. Rien de moins. 





lundi 21 décembre 2020

Théâtre à la carte

 


La Société Radio-Canada a mis en place, dans le courant de la pandémie, une sélection de pièces de théâtre à écouter en balado: Théâtre à la carte (ici). Près de 11 heures de théâtre audio! La sélection est composé de ces spectacles:

  • Les trois exils de Christian E.
  • Cranbourne (de Fabien Cloutier)
  • Scotstown (de Fabien Cloutier)
  • Ceux qui se sont évaporés (de Rébecca Deraspe)
  • 21 (de Rachel Graton)
  • Une maison de poupée (de Henrik Ibsen)
  • Ici (de Gabrielle Lessard)


dimanche 20 décembre 2020

Un anniversaire...


Il y a un an aujourd'hui, je reprenais en main ce blogue... laissé en jachère pendant quelques temps après l'avoir alimenté pendant des années: plus de 240 billets (sur ce blogue qui en compte désormais 2598) qui ont généré près de 80 000 passages!

Autant dire que je me suis de nouveau attelé à la tâche avec la même ferveur qu'avant (et avec, tout-à-coup bien du temps!). Peut-être moins ancré dans le concret. Parce que d'autres centres d'intérêts sont apparus.

S'il fut un espace où je m'étendais généralement plus sur la pratique, la mienne et celle des autres, il est devenu, au cours des derniers mois, beaucoup plus axé sur l'histoire et sur les archives. Sur l'évolution du théâtre au Québec et au Saguenay (dans ce dernier cas, ma nouvelle liste chronologique est un ajout majeur à ce blogue). Sur des événements marquants d'ailleurs dans le monde. Il y est aussi beaucoup question de l'opposition de l'Église et de la censure.

Il faut dire qu'il est plus difficile de faire des billets sur des créations en cours ou sur des spectacles que j'aurais pu voir alors que la pandémie a considérablement réduit les possibilités et annulé de nombreux projets.

Bien entendu, il est encore alimenté, à l'occasion, par des citations ou des réflexions sur mes lectures du moment. 

Bref, j'ai encore bien du plaisir à le tenir. Et je repars pour une autre année! 

samedi 19 décembre 2020

Le tri des spectateurs ou comment bien remplir une salle

Il n'y a rien comme une belle salle bien remplie! Mais, quand ça arrive - jamais assez souvent... - les remplissons-nous comme il se devrait? Nicola Sabbattini - encore lui - y va de quelques conseils, dans son ouvrage Pratique pour fabriquer des scènes et des machines de théâtre, publié il y a quelques siècles, en 1638.

Une hiérarchie du spectateur. Un positionnement dans une salle en prenant, comme critères et le rang et l'âge et la beauté. Rien de moins!


Le jour où nous pourrons de nouveau retourner voir un spectacle, posons-nous des questions si l'on tient absolument à nous placer!

jeudi 17 décembre 2020

Un truc de roche!

Une des belles lectures en théâtre, c'est le traité de Nicola Sabbattini paru en 1638: Pratique pour fabriquer scènes et machines de théâtre. Oui, il y a quelques parties de cet ouvrage qui sont un peu ardues... notamment quand il y est question de perspectives et de construction des espaces. 

Mais quand vient la section sur les trucs de théâtre, la lecture s'avère fort amusante! D'autant que les dix-septième et dix-huitième siècles seront ceux de l'illusionnisme! Dans ces pages, il y a toutes les façons de faire apparaître et disparaître un élément ou un comédien, de faire des bruits ou des effets sonores, de jouer avec la lumière! 

Voici deux exemples de cette époque où un rien pouvait devenir fascinant! 



À la suite de cette lecture, ça donne presque envie de faire une création à l'ancienne... dont toute l'esthétique est tirée de ce traité! 

dimanche 13 décembre 2020

Conseils pour les comédiens hors de la scène!

 

Je reste, ce matin, dans le même ouvrage que celui cité dans le billet précédent (et qu'on peut retrouver ici, chez BaNQ) qui est fort intéressant à lire.

Au cours des différents chapitres, l'auteur dresse le portrait de différents éléments de l'art dramatique: comment se perfectionner, comment apprendre un rôle, le costume, le maquillage, les engagements et les contrats, la journée d'un comédie, etc...

Puis il y a ce petit chapitre (dont je vous place ici un long extrait) qui donne des conseils aux comédiens sur leur tenue à la ville:


Derrière le côté suranné et vieillot de cet écrit, derrière le côté moraliste, il y a presque là des conseils qui pourraient être de mise aujourd'hui! 

samedi 12 décembre 2020

Les dangers du théâtre... eh oui! il y en a d'autres!

Voici, glanés dans un petit ouvrage paru en 1919, Comédiens et amateurs : le théâtre et ses dessous, sous la plume d'Eugène Lasalle, fondateur et directeur du Conservatoire Lasalle (avec des cours axés sur l'art oratoire, l'art dramatique, la musique et le chant, ouvert de 1907 à 2016), à Montréal... institution du début du XXième siècle... des petits extraits significatifs!

S'il est un partisan et un défenseur du (bon) théâtre, l'auteur garde manifestement un regard critique sur le métier. Et la lecture laisse un peu dubitatif... 

Ainsi est-il question, dans  un des premiers chapitres, des dangers qui guettent ceux et celles qui se destinent au théâtre. Est-ce pour décourager les aspirations ou pour les consolider? Dur à dire! 







lundi 7 décembre 2020

Nouvelle acquisition!

 


À moi de moi! 

Ce bouquin vient tout juste de paraître aux Presses de l'Université de Montréal! Une grosse brique de 600 quelques pages... réunissant la plupart des penseurs et historiens du théâtre québécois... pour dresser l'évolution théâtrale sur notre territoire! 

Vraiment, une lecture qui s'annonce passionnante, dans un ouvrage magnifique qui se découpe en cinq volets: 

Le temps des réformes (1945-1959)
Du renouveau théâtral à l'éclatement des pratiques (1960-1979)
Du théâtre postcolonial aux scènes postmodernes (1980-1989)
Percées internationales et horizons incertains (1990-1999)
Porosité des frontières et défis de transmission (2000-2015). 

Ce qui est fort intéressant, ce sont principalement les deux derniers chapitres. D'expérience (lorsque je donne le cours d'Analyse dramaturgique du théâtre québécois, à l'UQAC), il est toujours difficile d'avoir un bon recul sur les années 90-2000... Ce sera donc là un outil efficace et complet! 

Vivement la plongée dans ce livre!

samedi 5 décembre 2020

Le fil ininterrompu du théâtre québécois...



Ce sont là deux passages éloquents d'un article (tiré d'un colloque sur la mémoire du théâtre) de Jean-Marc Larrue, paru dans le no.5-6, automne 88-printemps 89, de l'Annuaire Théâtral, qui reste, à mon sens, l'une des très bonnes revues spécialisées sur les arts de la scène. 

(Par ailleurs, la revue est désormais titrée, par souci de contemporanéité - ...! -  Percées - exploration des arts vivants...)

C'est un beau point de vue sur l'histoire du théâtre au Québec... Une belle mise en perspective sur ces nombreux recommencements qui sont, en fait, à l'en croire - et c'est fort intéressant! - une continuité évolutive!


vendredi 4 décembre 2020

Le «déshonorant» état de comédien... Soupir!

C'est définitivement dans L'Écho du cabinet de lecture paroissial de Montréal que j'ai retrouvé, au fil du temps, les plus belles pages de sermons contre le théâtre: de longs réquisitoires qui se déversent en fiel et en anathèmes, qui condamnent sans appel et vouent aux plus terribles gémonies tous ceux et celles qui assistent au spectacle. 

L'édition du jeudi 5 juillet 1860 (disponible sur BaNQ) n'est pas en reste et y va d'une charge à fond de train contre le déshonorant état de comédien. Je n'en publie ici que quelques (longs) extraits les plus marquants: 


Et le travail de condamnation commence!


Je tiens à souligner, dans le passage suivant (3ième ligne), l'analogie entre comédienne et prostituée... 




Et après tout cette logorrhée, la faute incombe finalement au spectateur:


jeudi 3 décembre 2020

Une bénédiction papale!

Petite entorse à la règle, ce matin... 

Après avoir publié ici des dizaines de billets dénotant l'opposition de l'Église face au théâtre, voici - une fois n'est pas coutume, j'espère! - un soutien important (pour une Union catholique du théâtre et le théâtre religieux... mais quand même) venu, au milieu du vingtième siècle du Souverain Pontife lui-même, Pie XII (rapporté ici par Le Devoir du 24 octobre 1950):


Un soutien venu peut-être du fait que ce pape ne semblait pas particulièrement dédaigner de se mettre en scène de façon spectaculaire:




Par ailleur, un de ses successeurs, Jean-Paul II, sera aussi un amateur de théâtre... allant plus loin que l'empremier: il participa à des spectacles et se commit même à l'écriture de pièces dramatiques dont Frère de notre Dieu (1949) et La Boutique de l'Orfèvre (1960). Plus de détails ici.

mercredi 2 décembre 2020

La bêtise de la censure théâtrale

En cette époque un peu trouble où le couperet de la censure ne semble jamais très très loin, il est aussi bon de jeter un oeil derrière nous pour voir ce qu'il en fut, par le passé... comme cette petite Note encyclopédique tirée dans le magazine Le Samedi du 21 octobre 1933:

mardi 1 décembre 2020

Schéma de positionnement des metteurs en scène

Je tente de me trouver un outil simple (et idéalement efficace) pour discuter, notamment dans le cadre de charges de cours, des différents metteurs en scène dans l'histoire. Un outil me permettant de les catégoriser, les positionner, les uns par rapports aux autres. Pour l'instant, le schéma que j'utilise est celui-ci:


Le positionnement sur ce schéma ne se fait, toutefois, que sur deux paramètres: le rapport au corps/personnage/texte et le rapport à la scène/scénographie/musique. 

Je l'utilise présentement. Il fonctionne assez bien. Et il me permet d'expliquer, en quelques mots, l'histoire de la mise en scène et ses différentes révolutions/théories. Un meilleur diagramme existe sûrement.