À trop lire Schechner, par les temps qui courent, j'en viens à me poser de nombreuses questions sur le théâtre... en particulier sur le nôtre.
Quelle est l'identité du théâtre saguenéen? En a-t-il une? Est-il possible de tracer son portrait? Oui, sans aucun doute. Mais est-il possible de tracer les liens qui l'unit à son creuset. Et ce dernier a-t-il une influence quelconque sur l'esthétique (si tant est qu'il y en a une!), le jeu, la façon de voir cet art éphémère?
Notre théâtre est-il vivant ou n'est-il pas entrain de se scléroser? Une tradition est vivante lorsque ses racines et ses branches touchent le peuple. On peut l'étudier à l'université, mais c'est dans la rue seulement qu'on peut la maintenir en vie.
Question encore pire: quel est l'utilité de notre théâtre? Nous pourrions presque reprendre mot pour mot cette autre sentence de Schechner: La scène théâtrale n'a plus l'importance qu'elle avait: quand il s'agit de repenser la société, elle n'est ni impliquée ni convoquée.
Lire Schechner, c'est se poser de sérieuses questions sur l'intérêt de poursuivre.
Quelle est l'identité du théâtre saguenéen? En a-t-il une? Est-il possible de tracer son portrait? Oui, sans aucun doute. Mais est-il possible de tracer les liens qui l'unit à son creuset. Et ce dernier a-t-il une influence quelconque sur l'esthétique (si tant est qu'il y en a une!), le jeu, la façon de voir cet art éphémère?
Notre théâtre est-il vivant ou n'est-il pas entrain de se scléroser? Une tradition est vivante lorsque ses racines et ses branches touchent le peuple. On peut l'étudier à l'université, mais c'est dans la rue seulement qu'on peut la maintenir en vie.
Question encore pire: quel est l'utilité de notre théâtre? Nous pourrions presque reprendre mot pour mot cette autre sentence de Schechner: La scène théâtrale n'a plus l'importance qu'elle avait: quand il s'agit de repenser la société, elle n'est ni impliquée ni convoquée.
Lire Schechner, c'est se poser de sérieuses questions sur l'intérêt de poursuivre.