Drame à Bareback Mountain: la chasse au cocodrille hermaphrodite.
(avec l'aimable autorisation de Carol Dallaire)
Photographie: Carol Dallaire
(avec l'aimable autorisation de Carol Dallaire)
Photographie: Carol Dallaire
Comment sortir des murs du Petit Théâtre alors que tout m'y appelle (parfois avec empressement!) ces jours-ci? De toute façon, pourquoi en sortir (même si 10 000 raisons pourraient m'y pousser...)?
Le Pavillon des arts est un microcosme effervescent. Et, outre le théâtre et les théâtreux, la Galerie l'Oeuvre de l'Autre se joint à l'ébullition ambiante en présentant l'exposition de Carol Dallaire Histoires discrètes [quelques fêlures] accompagnées de I.L. aimait bien mettre en scène de petits drames (objet d'une magnifique publication).
Cette partie d'exposition est composée de véritables mises en scène, à l'échelle miniature, de jouets d'enfant. Une poésie du passé ludique. Une métaphore des enjeux contemporains. Les Petits Drames jouent sur les simples rapports entretenus entre le spectateur et l'oeuvre, entre le lointain et le rapproché, entre l'attendu et la surprise. Marcel Duchamp avançait la notion d'inframince, un mot qu'il disait humain et affectif, non une mesure précise scientifique, pour parler de ce qui se donne à voir, quand on observe, entre le dessus et le dessous des choses, entre le dit et le non-dit [...]. (Carol Dallaire, quatrième de couverture de la publication)
Le questionnement se dessine sur le visage du visiteur aussitôt mué en spectateur devant l'élaboration des constructions scéniques. Puis, peu à peu, le sourire apparaît à la lecture des titres, petites oeuvres en soit.
Un pouvoir de suggestion puissant duquel le théâtre devrait parfois apprendre! Une théâtralité d'une simplicité désarmante et pourtant, forte et efficace...
D'ailleurs, Patrice Pavis - sémiologue français du théâtre (?) - définit ainsi la théâtralité: c'est le théâtre comme quand nous étions enfants...
Quoi rajouter de plus?
Le Pavillon des arts est un microcosme effervescent. Et, outre le théâtre et les théâtreux, la Galerie l'Oeuvre de l'Autre se joint à l'ébullition ambiante en présentant l'exposition de Carol Dallaire Histoires discrètes [quelques fêlures] accompagnées de I.L. aimait bien mettre en scène de petits drames (objet d'une magnifique publication).
Cette partie d'exposition est composée de véritables mises en scène, à l'échelle miniature, de jouets d'enfant. Une poésie du passé ludique. Une métaphore des enjeux contemporains. Les Petits Drames jouent sur les simples rapports entretenus entre le spectateur et l'oeuvre, entre le lointain et le rapproché, entre l'attendu et la surprise. Marcel Duchamp avançait la notion d'inframince, un mot qu'il disait humain et affectif, non une mesure précise scientifique, pour parler de ce qui se donne à voir, quand on observe, entre le dessus et le dessous des choses, entre le dit et le non-dit [...]. (Carol Dallaire, quatrième de couverture de la publication)
Le questionnement se dessine sur le visage du visiteur aussitôt mué en spectateur devant l'élaboration des constructions scéniques. Puis, peu à peu, le sourire apparaît à la lecture des titres, petites oeuvres en soit.
Un pouvoir de suggestion puissant duquel le théâtre devrait parfois apprendre! Une théâtralité d'une simplicité désarmante et pourtant, forte et efficace...
D'ailleurs, Patrice Pavis - sémiologue français du théâtre (?) - définit ainsi la théâtralité: c'est le théâtre comme quand nous étions enfants...
Quoi rajouter de plus?