J'y reviens encore et encore et encore...
Il y a quelque chose de malsain dans le milieu théâtral, quelque chose de troublant et de déprimant: le manque de discussion autour des différents projets qui sont présentés. Comme si chaque production était complète et terminée, réfractaire aux questionnements et aux commentaires. Personne n'ose rien dire...
Ce constat me marque encore plus depuis deux ou trois jours... depuis, en fait, la présentation du spectacle de Noël du 100 Masques... alors que, personnellement, j'aurais plein de questions... Parce que outre le fait d'aimer ou non, il y a là matière (comme dans tout spectacle) à débattre: de la forme et du fond: l'intérêt du collage, les choix retenus pour les numéros et la façon de faire, les limites (ou non) du grotesque, l'énergie déployée à établir une relation salle-scène, la recherche du rire, la définition des personnages, l'ensemble esthétique, etc.
À qui appartient ce rôle? À tous, je crois. Aux journalistes, critiques et chroniqueurs d'une part qui, par leur métier, leur vue d'ensemble, devraient être à même de tirer des conclusions argumentées, des liens, de relever les manquements. Aux praticiens (surtout!) qui, même sans diplôme, ont une connaissance intime du médium, de ses obstacles, de ses failles et devraient savoir parler de théâtre. Enfin, aux spectateurs, les (pardonnez-moi le mot) consommateurs, les passionnés, les passants qui garderont pour eux leurs opinions de peur de se tromper.
La discussion n'existe pas. Et non seulement cela me décourage-t-il mais me fait douter également de ma longévité théâtrale. Il y a cette belle image - cette désolante image! - qui s'applique bien à, je dirais, la grande majorité des oeuvres offertes... celle de ces pierres que l'on jette dans un gouffre sans fond. De ces pierres qui, au final, ne pourront jamais faire de bruit. L'inutile.
Il y a quelque chose de malsain dans le milieu théâtral, quelque chose de troublant et de déprimant: le manque de discussion autour des différents projets qui sont présentés. Comme si chaque production était complète et terminée, réfractaire aux questionnements et aux commentaires. Personne n'ose rien dire...
Ce constat me marque encore plus depuis deux ou trois jours... depuis, en fait, la présentation du spectacle de Noël du 100 Masques... alors que, personnellement, j'aurais plein de questions... Parce que outre le fait d'aimer ou non, il y a là matière (comme dans tout spectacle) à débattre: de la forme et du fond: l'intérêt du collage, les choix retenus pour les numéros et la façon de faire, les limites (ou non) du grotesque, l'énergie déployée à établir une relation salle-scène, la recherche du rire, la définition des personnages, l'ensemble esthétique, etc.
À qui appartient ce rôle? À tous, je crois. Aux journalistes, critiques et chroniqueurs d'une part qui, par leur métier, leur vue d'ensemble, devraient être à même de tirer des conclusions argumentées, des liens, de relever les manquements. Aux praticiens (surtout!) qui, même sans diplôme, ont une connaissance intime du médium, de ses obstacles, de ses failles et devraient savoir parler de théâtre. Enfin, aux spectateurs, les (pardonnez-moi le mot) consommateurs, les passionnés, les passants qui garderont pour eux leurs opinions de peur de se tromper.
La discussion n'existe pas. Et non seulement cela me décourage-t-il mais me fait douter également de ma longévité théâtrale. Il y a cette belle image - cette désolante image! - qui s'applique bien à, je dirais, la grande majorité des oeuvres offertes... celle de ces pierres que l'on jette dans un gouffre sans fond. De ces pierres qui, au final, ne pourront jamais faire de bruit. L'inutile.