(Photographies de Daniel Gauthier, parues dans l'édition du Réveil du 25 juin 2013)
Encore quelques jours pour hausser d'un cran la qualité, la précision, la dynamique des deux pièces.
À force de répéter, pourtant, les interprètes perdent un peu en efficacité scénique ce qu'ils gagnent en aisance.
Il faut dire qu'arrive toujours un stade - encore plus frappant dans la comédie! - où le public devient une nécessité... où son absence se fait cruellement sentir. Cette rencontre est attendue, envisagée, présumée, prise en compte (du moins, je m'efforce de la ramener en avant-plan!)... bien qu'elle demeure, pour le moment, virtuelle.
Sans lui, le comédien perd un ancrage solide (et multiple!) dans ce face-à-face entre la salle et la scène. Sans lui, les effets comiques sont constamment inaboutis.
Les séances de notes, de plus en plus précises, cherchent à peaufiner les enjeux dramatiques, les liens inter-personnages et la forme scénique. Sous l'accumulation d'informations qui parvient aux acteurs, une seule chose prime en fin de compte: rester vigilant, alerte, conscient.