jeudi 21 novembre 2013

«La Fille du Tambour-Major»... [Carnet de mise en scène]


Le choeur de la Société d'art lyrique du Royaume répète déjà depuis la mi-septembre sous la direction de Céline Perreault. Mais depuis la semaine dernière, je m'intègre à cette gang pour entamer la mise en scène des parties de groupe. 

Un travail qui s'avère un peu plus complexe que celui de l'an dernier... ne serait-ce que, contrairement aux choeurs d'Orphée aux enfers qui avaient des numéros exclusifs, les choeurs de La Fille du Tambour-Major sont tissés à même les dialogues et les scènes des solistes (qui eux, n'arriveront qu'à la mi-janvier). Rarement - voire jamais! - le choeur est seul en scène. Toujours il est en interaction avec l'un des personnages principaux. Bref, le travail scénique en cours ne peut se faire que par fragments (et ceux-ci, en l'absence des interprètes, ne peuvent qu'être incomplets).

Ce sont donc des morceaux de casse-tête... des scènes qui devront être prêtes à accueillir les différents personnages...

Derrière ce défi se cache pourtant déjà une évidence: ce sera très drôle!

Mais ce n'est pas tout... parce que si les choeurs sont définitivement en chantier, un autre (gigantesque) chantier ouvrira d'ici quelques jours: le décor (conçu par Christian Roberge et réalisé par Yves Whissel). Après un réajustement des devis (sans qu'il y ait trop de compromis esthétiques), les commandes ont été passées et le matériel devrait arriver sous peu.

C'est donc dire que le train est lancé; il faut maintenant bien le prendre!