samedi 19 septembre 2020

La langue du théâtre québécois

La question de la langue a fait l'objet de nombreux débats tout au long de la petite histoire du théâtre québécois. Mais ce n'est rien comparé à celui lancé dans les années '60 avec le fracassant avènement des Belles-Soeurs de Michel Tremblay! 

Le joual fait alors couler beaucoup d'encre. Certains élèvent cette langue populaire (bourrées de sacres, d'anglicismes) au rang de langue nationale. D'autres (principalement des milieux intellectuels) la décrient avec fermeté pour sa pauvreté syntaxique et l'image qu'elle renvoie de nous-même.

Les détracteurs sont féroces! Au point où, comme nous l'apprend La Presse du 10 août 1974, un action en justice est même tentée:


Si je me fie à la suite des choses et à quelques recherches rapides, la plainte n'a pas été retenue! Et le joual a pu continuer à exister sur scène, acquérant ses lettres de noblesse et permettant, en un sens, l'émergence d'un théâtre québécois.