Je suis à quelques semaines du début des répétitions d'Orphée aux enfers (une production de la Société d'art lyrique du Royaume). D'ici la fin du mois de novembre ou le début du mois de décembre, j'aurai entrepris le travail avec le chœur de cette opérette. Puis, au retour des fêtes s'amorcera un travail intensif avec les solistes jusqu'à la première, le 7 février.
La création est pourtant déjà enclenchée alors que je travaille avec l'équipe esthétique depuis le mois d'août. Les premières maquettes de la scénographie (faite par Christian Roberge avec qui je travaille régulièrement depuis 2004) et des costumes (une réalisation de Jacynthe Dallaire, une habituée de la compagnie) m'ont été présentées. Esthétiquement, je crois qu'il y aura là une matière intéressante pour les éclairages d'Alexandre Nadeau... et une surprise pour le public!
Je voulais aller ailleurs, présenter une opérette dans un autre cadre que celui des années passées. Je suis très content de ce que ça donne sur papier. Maintenant, il faut passer à la réalisation de tout ça et faire prendre la mayonnaise.
Dans quelques jours, il y aura la tenue de la conférence de presse habituelle où, j'imagine, sera aussi dévoilée l'affiche de ce projet.
samedi 13 octobre 2012
«Petites morts et autres contrariétés» [Carnet de production]
Depuis quelques semaines déjà, je suis plongé dans ce drôle de projet qu'est Petites morts et autres contrariétés du Théâtre C.R.I., à partir de nouvelles de Jean-Pierre Vidal publié l'an dernier sous le même titre. Des petits mondes (des univers en soi) ouvert
sur des passages entre un ici et un au-delà.
Drôle de projet parce qu'il n'y a pas un mais bien cinq metteurs en scène.
Drôle de projet parce que ces cinq metteurs en scène sont aussi les cinq comédiens.
Drôle de projet parce que, du coup, je fais partie de cette équipe et donc, oui, je monterai sur scène. Un projet qui, outre le côté interprétation, est en droite ligne avec ce que j'avais fait en 2011... à moins que ce ne soit en 2010? Lors du lancement du recueil de M. Vidal, j'avais mis en lecture quelques unes de celles-ci... sur un
chariot, avec Erika Brisson comme interprète. De courts textes qui se
disent fort bien.
C'est, en quelque sorte, un retour... un approfondissement. Un défi.
Maintenant... Illustration ou
distanciation? Investissement émotif ou détachement du narrateur? Comment faire
de ces courts textes des scènes toutes aussi fortes? Comment, à partir de ces morceaux littéraires, développer un souffle, une voix, des images puissantes… comme toutes autant de variations
sur un même thème : la mort?
Mais avant, un autre dossier m'occupe: la conception et la réalisation (avec l'aide d'Yves Whissel, Sophie Châteauvert et Serge Potvin) de la scénographie (des scénographies serait plus juste...) et des costumes.
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