vendredi 22 janvier 2010

Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume du Saguenay...

Anse-St-Jean (octobre 2009), photographie: Dario Larouche
D'accord. De prime abord, la photo n'a aucun lien avec le sujet...
si ce n'est de son atmosphère lourde et sombre, avec un manque flagrant de transparence...

Oui, il y a quelque chose de pourri dans le Royaume du Saguenay... Alors que la métropole s'est enlisée dans l'histoire des compteurs d'eau ces derniers mois, notre capitale culturelle 2010 semble s'embourber dangereusement dans l'imbroglio du Théâtre du Saguenay et de sa gestion par rapport à l'Opéra Cabaret Urbain... Les questions surgissent de partout. Les réponses tardent à suivre. Les révélations s'accumulent et naissent les soupçons.

L'Opéra, ce nébuleux lieu de diffusion, sera-t-il mis en faillite? Quel rôle a joué le Théâtre du Saguenay dans cette aventure? La Ville le savait-elle ou pas? La Coopérative de développement culturel qui est entrée dans une tourmente incessante depuis quelques mois (dossier de la salle de spectacle, démission de son président, de son successeur par intérim, du directeur général) se relèvera-t-elle?

Le plus dommageable, à mon avis, dans ce contexte nauséabond, est le fait qu'encore une fois, c'est la culture qui fait les frais de débats âpres et agressifs... et qu'au lieu de rassembler les masses, il y a un risque de braquage (encore une fois) contre le milieu culturel perçu comme trop gâté.
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Ajout: Je viens d'entendre, aux nouvelles de CBJ, que Robert Hakim vient de déposer une mise en demeure envers le nouveau président du Théâtre du Saguenay: il n'aurait pas démissionné mais aurait été congédié... Décidément, le dossier s'épaissit...
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À lire, le billet de Jean-François Caron du Voir, dans l'édition parue hier matin: Un calife à la place de Hakim.