Dernière journée avant d'entreprendre la mise en scène de la prochaine production du Théâtre Mic Mac de Roberval. Dernière journée, donc, de lectures et de réflexions, assis devant la maquette du décor confectionnée par le concepteur Christian Roberge, à modeler une ébauche de travail, une proposition de base à offrir aux comédiens.
Cette année, le texte choisi par la troupe est La Défonce de Pascal Chevarie. Une forêt, la nuit. Les phares d’un camion allumés. Une vieille chanson country, lancinante, et l’écho d’un cri étouffé. Parmi les ombres que projette la lune, la silhouette confuse de trois jeunes hommes qui viennent de commettre l’irréparable et, dans le noir, celle d’un vieillard, qui a tout vu. À travers la reconstruction de cette nuit de défonce, ils tenteront de comprendre cette rage qui les habite et qui – sans qu’ils puissent vraiment la nommer – les a poussés trop loin. Pour soutenir cette histoire, le texte se déconstruit, brise sa temporalité et se déploie en 15 tableaux se déclinant eux-mêmes en 4 modes de narration particuliers: cris, échos, murmures, silences. Une oeuvre formelle pour explorer la cruauté et l'horreur.
L'équipe est composée de 5 comédiens... dont 3 sont de nouvelles têtes pour moi. Ils joueront, et là se posera de grands défis, dans une aire de jeu centrale, avec des spectateurs sur les 4 côtés. Du moins, dans l'idéal.
Mais déjà, demain, nous serons fixés. Pour l'instant, je relis une nouvelle fois La Défonce, en tentant de comprendre le fonctionnement intérieur de ce texte, les liens entre les personnages, les dynamiques qui s'installent et se meuvent entre chaque scène.
Cette année, le texte choisi par la troupe est La Défonce de Pascal Chevarie. Une forêt, la nuit. Les phares d’un camion allumés. Une vieille chanson country, lancinante, et l’écho d’un cri étouffé. Parmi les ombres que projette la lune, la silhouette confuse de trois jeunes hommes qui viennent de commettre l’irréparable et, dans le noir, celle d’un vieillard, qui a tout vu. À travers la reconstruction de cette nuit de défonce, ils tenteront de comprendre cette rage qui les habite et qui – sans qu’ils puissent vraiment la nommer – les a poussés trop loin. Pour soutenir cette histoire, le texte se déconstruit, brise sa temporalité et se déploie en 15 tableaux se déclinant eux-mêmes en 4 modes de narration particuliers: cris, échos, murmures, silences. Une oeuvre formelle pour explorer la cruauté et l'horreur.
L'équipe est composée de 5 comédiens... dont 3 sont de nouvelles têtes pour moi. Ils joueront, et là se posera de grands défis, dans une aire de jeu centrale, avec des spectateurs sur les 4 côtés. Du moins, dans l'idéal.
Mais déjà, demain, nous serons fixés. Pour l'instant, je relis une nouvelle fois La Défonce, en tentant de comprendre le fonctionnement intérieur de ce texte, les liens entre les personnages, les dynamiques qui s'installent et se meuvent entre chaque scène.