Ce séminaire (dirigé par Sabrina Vervacke... fort sympathique) a, selon le syllabus, comme objectifs généraux, la prétention d'examiner, dans la perspective de la rédaction d'une thèse, la démarche scientifique, la formulation d'hypothèses, les méthodes de vérification et le développement des conclusions; d'amener les étudiants à concevoir et à développer leur projet de thèse (ce qui constitue, en soit, le mandat du cours); de constituer un lieu d'échanges réunissant tous les étudiants inscrits au doctorat ainsi que les professeurs du Département. Ça donne un peu froid dans le dos en ce premier jour!
lundi 31 août 2009
Un séminaire de thèse?
Ce séminaire (dirigé par Sabrina Vervacke... fort sympathique) a, selon le syllabus, comme objectifs généraux, la prétention d'examiner, dans la perspective de la rédaction d'une thèse, la démarche scientifique, la formulation d'hypothèses, les méthodes de vérification et le développement des conclusions; d'amener les étudiants à concevoir et à développer leur projet de thèse (ce qui constitue, en soit, le mandat du cours); de constituer un lieu d'échanges réunissant tous les étudiants inscrits au doctorat ainsi que les professeurs du Département. Ça donne un peu froid dans le dos en ce premier jour!
De retour sur les bancs d'école...
Je délaisse, après tant d'années, l'UQAC (qui l'eût cru...) pour me diriger vers l'Université Laval pour entreprendre des études au troisième cycle dans le programme Littérature et arts de la scène et de l'écran. Pour la session, outre 12 crédits de recherche, je dois être présent, tous les lundis, pour un séminaire de thèse.
Il est toujours un peu grisant (pour ne pas dire angoissant) de recommencer, de reprendre le fil des recherches ou de mettre en ordre celles faites depuis la fin de la maîtrise (ce qui, dans mon cas, remonte à 2005...).
En ce jour donc, après quelques gorgées de café, la nervosité s'emmêle avec l'anxiété... la hâte avec la fébrilité... le découragement avec l'ambition. Dans quoi me suis-je embarqué?
Bon. Ça y est... c'est aussi pour moi jour de Rentrée! Enfin!!!
dimanche 30 août 2009
Entre les feuilles de l'automne...
- ManiGanses lancera les festivités de son Entre-Deux, du 11 au 13 septembre... Au menu, plusieurs activités en plusieurs lieux: spectacles, animations, tables rondes, laboratoires, etc.
- les Têtes Heureuses poursuivront avec leur production annuelle à compter du 29 octobre...
- si je ne m'abuse, le Théâtre C.R.I. devrait prendre le relais avec une nouvelle création...
- puis viendra, fin novembre-début décembre le cinquième opus du Théâtre du Faux-Coffre et des Clowns noirs que nous avons attendu en vain cet été...
- enfin, le Théâtre 100 Masques présentera, comme je le mentionnais dans l'avant-dernier billet, son troisième spectacle de Noël les 3, 4 et 5 décembre prochain...
- le Théâtre des Amis de Chiffon qui fête cette année son 35ième anniversaire présentera également quelques spectacles au cours de la saison.
Entre temps, le Théâtre La Rubrique offrira, par son rôle de diffuseur spécialisé, moult productions venues d'un peu partout au Québec... L'Auditorium d'Alma fera de même alors que le vide (théâtral) se fera au Théâtre du Saguenay.
C'est donc ce à quoi on peut s'attendre.
La semaine théâtrale (du 30 août au 5 septembre 2009)
Bureaux du CRC (Chicoutimi) - 9h
samedi 29 août 2009
Programmation 2009-2010 du Théâtre 100 Masques!
Les productions
Enfin, à l'été 2010, le Théâtre 100 Masques présentera finalement L'Assemblée des femmes d'Aristophane (pour plus de détail, vous référer à ce billet), une comédie antique écrite en 392 avant J.C... avec une distribution toute féminine: Valérie Tremblay, Erika Brisson, Émilie Gilbert-Gagnon, Marie-Ève Gravel, Marilyne Renaud, Jessyka Maltais-Jean et une autre comédienne. Quand les femmes prennent le pouvoir... Du 7 au 25 juillet 2010, 20h, salle Murdock
Outre ses ateliers (réguliers|scolaires|divers et les camps de théâtre thématiques), le Théâtre 100 Masques collaborera avec le Théâtre C.R.I. encore une fois pour présenter quelques Rendez-vous Théâtre en cours d'année.
vendredi 28 août 2009
Les Rois Chasseurs... Devine la face que je fais!
jeudi 27 août 2009
Quand Hydro-Québec fait du théâtre.
Le scandale relatif aux commandites d'Hydro-Québec aux collèges Notre-Dame et Brébeuf fait des vagues jusque dans le milieu théâtral. Dans le sillon de la révision de la politique de commandites exigée par la ministre Nathalie Normandeau, les théâtres de Montréal et du reste de la province commencent à craindre le pire.
C'est que, si la tradition du mécénat et des commandites privées est mal implantée dans le milieu théâtral francophone, elle existe bel et bien via des sociétés d'État comme Hydro-Québec et quelques grandes entreprises telles qu'Air Transat (qui finance partiellement l'Espace Go) ou des banques (comme la Banque Nationale, donateur important pour la compagnie Jean-Duceppe, entre autres).
Après le théâtre de l'Opsis, qui a manifesté son inquiétude par voie de communiqué cette semaine, le TNM vient d'ajouter sa voix. Le communiqué affirme que «sans la présence forte et affirmée d'Hydro-Québec au sein de la communauté québécoise, nul doute que bon nombre d'institutions culturelles ne pourraient continuer à remplir leur mission respective auprès des artistes et du public, autant sur la scène nationale qu'internationale.» Et va plus loin que l'Opsis en énoncant clairement son soutien au président écorché d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. «Grâce au caractère visionnaire de Thierry Vandal et de son équipe, Hydro-Québec cristallise la réussite de l'innovation du talent québécois qui fait écho à celui des artistes.»
Bon, ce n'était peut-être pas nécessaire d'associer le cri du cœur du TNM à un président éclaboussé pour sa très grave erreur de jugement. Mais il faudrait bien que le message de l'Opsis et du TNM soit entendu. Car il y a une énorme différence entre le financement honteux de collèges privés jadis fréquentés par le président d'Hydro-Québec et le souci légitime pour une riche société d'État de contribuer au rayonnement global de la scène culturelle.
Une histoire à suivre.
Nous, nous recevons 4000$ pour deux ans (soit 2000$ par année) depuis déjà quelques années... et grâce à ce soutien, nous avons pu continuer nos activités. Sans Hydro, il y a longtemps que nous n'aurions pu passer au travers les derniers exercices financiers.
Hydro-Québec a donc une importance, oui. Il est certain qu'à voir tant de controverses, c'est un peu questionnant pour la suite des choses... D'autant plus quand des voix s'élèvent pour dire qu'Hydro n'a pas d'affaire dans la culture (il suffit de lire les journaux des derniers jours). Certains préconisent le fait qu'Hydro donne ses argents au ministère de la Culture pour que celui-ci le distribue selon ses règles. De cette façon, pourtant, beaucoup seront pénalisés (dont nous, qui ne sommes toujours pas subventionnés par le CALQ)...
Donc, c'est un pensez-y bien...
(Lire aussi le billet de Nathalie Petrowski paru le 25 août dernier: Pas de vie culturelle sans Hydro-Québec)
mardi 25 août 2009
Entre-deux
Quand la Grande Dame joue avec son public...
Quelle aisance...
lundi 24 août 2009
Dans une Capitale culturelle du Canada près de chez vous...
Je le place ici, en partie:
Saguenay sera l'une des capitales culturelles du Canada en 2010
SAGUENAY, QUEBEC--(Marketwire - 24 août 2009) - L'honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, accompagné de l'honorable Jean-Pierre Blackburn, ministre du Revenu national, ministre d'Etat (Agriculture) et député de Jonquière-Alma, et de Son Honneur Jean Tremblay, maire de Saguenay, a annoncé aujourd'hui que Saguenay (Québec) sera une capitale culturelle du Canada en 2010.
"Chaque année, la Ville de Saguenay encourage les activités théâtrales, les expositions, l'art public, le design urbain et la mise en valeur du patrimoine, a déclaré le ministre Moore. Je tiens à féliciter la municipalité de Saguenay d'avoir remporté ce prix prestigieux qui permettra à ses artistes de faire connaître leur talent et leur créativité. La vitalité de Saguenay est une source d'inspiration pour toutes les collectivités canadiennes."
Le ministre Blackburn a applaudi le choix du ministre Moore, qui s'est arrêté sur Saguenay. "La qualité de ce dossier en faisait presqu'un incontournable, d'autant plus que la Ville de Saguenay est réputée pour son appui et son soutien indéfectible au domaine des arts et de la culture, tout comme pour l'importance de ses investissements dans ce secteur culturel. Notre collectivité connaît bien son histoire, ce qui contribue à susciter un fort sentiment d'appartenance, a déclaré le ministre Blackburn. Les activités qui seront proposées tout au long de l'année seront palpitantes et stimuleront l'économie et le tourisme de la région."
Le maire de Saguenay, quant à lui, a manifesté une grande fierté et une satisfaction non dissimulée à la suite de la confirmation par le ministre Moore, de la désignation de Saguenay comme Capitale culturelle canadienne : "C'est en quelque sorte le résultat de nos efforts pour doter notre ville d'une société culturelle dynamique et prospère que nous confirme monsieur le ministre aujourd'hui, a affirmé M. Tremblay. Nos décisions de créer un conseil des arts et d'intégrer les artistes dans toutes nos démarches de développement portent fruits. Nous allons montrer au reste du Canada que nous méritons l'honneur qui nous est dévolu aujourd'hui et je suis convaincu que notre ville et toute la population tireront des avantages considérables de cette formidable reconnaissance nationale."
Le titre de Capitale culturelle du Canada est accordé au mérite, selon la qualité des activités proposées et les réalisations des villes candidates qui démontrent leur détermination à soutenir les arts et la culture. Un comité consultatif indépendant évalue les candidatures reçues et présente ses recommandations au Ministre. Le financement accordé, qui permet la réalisation des activités de célébration des arts et de la culture, varie selon la taille des municipalités. Puisque Saguenay compte une population de plus de 125 000 personnes, elle pourra recevoir jusqu'à 2 millions de dollars.
La ville de Saguenay lancera de nombreuses activités artistiques et culturelles grâce au financement accordé dont des visites patrimoniales, la création d'oeuvres d'art public faites de matériaux locaux, une série de spectacles et de pièces de théâtre, des soirées de poésie et de lectures littéraires dans les restaurants ainsi qu'un concours local de littérature, le projet "Chemin des mémoires". D'ailleurs, l'annonce a été faite au Centre culturel du Mont-Jacob, l'un des principaux participants à ce projet.
Les autres municipalités choisies comme Capitales culturelles du Canada de 2010 seront annoncées plus tard cette semaine.
Pour obtenir plus de renseignements sur la programmation de Saguenay, consultez le feuillet d'information ci-joint.
Ce communiqué se trouve également dans Internet à www.patrimoinecanadien.gc.ca sous Salle de presse.
Voici les grands éléments de la programmation de Saguenay :
- Visites patrimoniales d'Arvida, de Chicoutimi et de La Baie : Saguenay prévoit des visites guidées avec des causeries, des expositions et la production de documents promotionnels.
- Création d'oeuvres d'art public : Saguenay prévoit commander sept sculptures faites de matériaux locaux qui seront réalisées par des artistes professionnels et émergents.
- Série de spectacles : Saguenay prévoit une grande production axée sur les contes et les légendes, un spectacle d'improvisation intitulé Petit retour dans vos mémoires, un concert de musique électronique et une production multimédia.
- Soirée de poésie et de lecture publique : Saguenay prévoit des soirées de poésie et de lecture publique offertes par des écrivains du Saguenay dans des restaurants locaux.
- Création, production et présentation de pièces de théâtre : Saguenay prévoit la production d'une pièce de théâtre par les élèves d'une école anglophone sur la ville modèle d'Arvida et ses résidants au début du XXe siècle ainsi que la production d'une représentation théâtrale avec repas sur le développement industriel de Jonquière et la vie de ses travailleurs dans le café-théâtre Côté-Cour.
- La mémoire d'Arvida, de Chicoutimi et de La Baie : Saguenay prévoit des journées de portes ouvertes à divers établissements pour faire connaître ces municipalités en plus de proposer des visites guidées et thématiques avec des experts.
- L'église de mon quartier : Saguenay prévoit des visites guidées des églises locales à l'intention des élèves du primaire afin de leur faire découvrir et apprécier leur patrimoine religieux.
- L'exposition Des mains, des cours et des visages : Les élèves en arts visuels des cégeps de Jonquière et de Chicoutimi seront invités à créer des ouvres sur le thème du " chemin des mémoires " et celles-ci seront exposées avec l'ouvre d'un artiste professionnel illustrant l'histoire d'une famille de Saguenay.
- Concours littéraire du Chemin des mémoires : Saguenay prévoit un grand concours littéraire ouvert à tous dans les catégories de la poésie, de la littérature et des contes, suivi par la production d'un site par les étudiants du Département multimédia du Cégep de Jonquière où les ouvres gagnantes seront publiées.
dimanche 23 août 2009
Quand le Diable enivre l'âme du spectateur...
Que de menaces, que de promesses de l'Enfer, que de gémonies. Il est fascinant de lire cet acharnement, de constater la frayeur que causait le théâtre. Un monde si lointain... difficile à concevoir avec les yeux du contemporain.
Ainsi donc, ces Pères rivalisaient - quand même, à plusieurs années d'intervalles! - à qui serait le plus vindicatif et le plus opiniâtre face à l'art dramatique.
Tertullien (155-230) y est passé maître avec des textes comme Apolégitiques ou Contre les Spectacles... que ce soit d'un tonitruant Les démons eux-même ont inspiré aux hommes le goût des représentations théâtrales (...). Dieu miséricordieux, épargne à tes serviteurs le désir de participer à de si funestes amusements ou bien encore d'un acide Par les geste et les mouvements dissolus du corps, infamie particulière de la scène comique, de misérables histrions sacrifient leur honneur à Bacchus et à Vénus, ceux-ci en dégradant leur sexe, ceux-là par d'impudiques pantomimes (...). C'est le diable qui chausse les brodequins aux acteurs afin de faire mentir Jésus-Christ qui a dit que personne ne pouvait faire ajouter une coudée à sa stature.
J'aime bien aussi cette autre pré-grenouille de bénitier, saint Clément d'Alexandrie (160-220) et son Sur le luxe et contre les Spectacles qui donne à nouveau un côté glauque et sulfureux au théâtre: (...) C'est ainsi que vivent les voluptueux. Aussi sont-ils toujours portés à se livrer aux plus sales plaisirs. Ils courent tous les jours aux Spectacles, qui sont des rendez-vous et des théâtres de pestilence, où l'on ne voit que des objets qui blessent la pudeur. Les hommes y sont confondus avec les femmes, pour se contempler les uns les autres. Tous ces regards excitent les mauvais désirs du coeur.
Ce que le théâtre a pu perdre en pouvoir au fil des siècles!
La semaine théâtrale (du 23 au 29 août 2009)
Pulperie de Chicoutimi, 20h
Puis, ce sera vraisemblablement la rentrée!
samedi 22 août 2009
Saguenay, capitale culturelle du Canada 2010
Saguenay, Capitale culturelle du Canada... Cette suite de mots a de quoi laisser songeur... n'en déplaise au ministre Blackburn et aux conseillers municipaux (qui sentent, à coup sûr, venir l'élection de novembre). Non pas qu'aucune aide ne vienne de ces deux paliers... Ce serait faire preuve de mauvaise foi. N'empêche que ce titre jette un brouillard sur une réalité chancelante: il reste encore beaucoup à faire dans le milieu culturel saguenéen et les artistes et organismes en place réussissent encore difficilement, pour la plupart, à avoir un fonctionnement régulier...
Et voici que le paradoxe commence...
Car ce qui pose problème, à mon sens, est que l'obtention de ce titre s'accompagne, si j'ai bien compris, d'une subvention de 2 millions de dollars (auxquelles s'ajouteront quelques 600 000 autres dollars en provenance de la ville) qui sera dédiée à la mise en place d'activités spéciales... Étalées tout au long de l'année, elles constitueront autant d'ajouts à la programmation régulière des organismes culturels du milieu (Le Quotidien, 22-08-2009). Il faut dire que le dossier de présentation de la Ville contient déjà une quarantaine d'activités...
Qui plus est, pour gérer ce programme, trois (nouveaux!) postes (provisoires!) seront créés. Vue la précarité des très nombreux emplois dits culturels sur le territoire, cette mention honorifique risque fort de laisser,en bout de ligne, un goût fort amer...
Il est donc assez amusant (pour ne pas dire triste à en pleurer...) de constater la futilité de ce genre d'exercice alors qu'une vraie mobilisation du milieu culturel (avec le même appui financier apporté par cette subvention) aurait pu créer une manifestation d'envergure...
Saguenay, Capitale culturelle du Canada? Un voeu pieu dans une réalité un peu déconcertante...
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Comme petit clin-d'oeil du samedi, je mets en lien (ici) l'ÉTUDE DE L’ÉVOLUTION DES DÉPENSES MUNICIPALES DANS LES CHAMPS DU LOISIR, DE LA CULTURE ET DU LOGEMENT SOCIAL parue il y a quelques temps... notamment pour y lire le tableau 8 de la page 28 qui démontre les dépenses, le per capita et l’accroissement des dépenses en culture selon les municipalités du groupe cible en 2000 et en 2006.
vendredi 21 août 2009
Des voix qui s'emmêlent...
jeudi 20 août 2009
Au revoir...
C'est une autre page de ma petite histoire théâtrale personnelle qui se termine. J'ai travaillé avec eux sur plus d'un spectacle: Courteline ou les pétunias de la bêtise, L'Orchestre sans dessus dessous, Le jour de la Puppet, Tordus, Les monstres de l'orgueil, La Noël de Gruntilda, Nono, La Noël de Gruntilda II-La Nativité, Madame...
Je leur souhaite la meilleure des chances dans cette nouvelle étape... Et si un jour ils reviennent par ici, j'aurai sûrement quelques rôles à leur proposer...
mercredi 19 août 2009
Du théâtre au musée...
On y trouve de tout: toutes les éditions dans toutes les langues de ce roman du terroir, des lettres et des objets appartenant à l'écrivain, des séquences vidéos des oeuvres filmiques (dont le film français avec Madeleine Renaud ou celui avec Carole Laure) et divers artefacts directement issus de l'époque, du lieu et de l'entourage de Hémon, auteur breton, lors de son passage en terre jeannoise.
Mais outre l'intérêt pour cette femme du Lac et son coureur des bois (de même que pour sa famille et les Bédard, source de l'inspiration du poète) cette exposition permanente vaut le détour pour sa conception et sa mise en espace qui sont l'oeuvre du dramaturge Michel-Marc Bouchard... qui voue un quasi culte à l'héroïne au point d'en faire le sujet d'une de ses premières pièces: Le retour inattendu de François Paradis... La salle se théâtralise autour de Maria Chapdeleine: vérités et mensonges (le titre de l'exposition). Plus que les seuls objets, l'emplacement de ceux-ci signifie quelque chose. L'espace y est pensé de façon dramatique.
Il semble, par ailleurs, que ce soit de plus en plus la norme, pour les musées et salles d'expositions, de faire appel aux artisans du théâtre (je rappelle que la nouvelle exposition permanente de la Pulperie, La main à la pâte, a été éclairée par Alexandre Nadeau). Peut-être ceux-ci sont-ils plus sensibles à la présentation et à la réception des oeuvres? À leur mise en valeur? À la conception en trois dimensions? Qui sait... Il faudrait s'attarder plus longuement sur le sujet...
Un jeu de contraste
Si on ne joue qu'une seule note,
il n'y a plus de théâtralité.
Jorge Lavelli
Un suprématisme théâtral?
La semaine théâtrale (du 16 au 22 août 2009)
Vieille Pulperie (Chicoutimi) - 20h
Palais municipal (La Baie) - 20h
Voilà les deux dernières représentations en français (mais, apparemment, y en aura-t-il en anglais???) de ce méga spectacle, Les Aventures d'un Flo qu'on appelait naguère La Nouvelle Fabuleuse qui remplaçât, après vingt ans, La Fabuleuse Histoire d'un Royaume.
Dam-en-Terre (Alma) - 20h30
De mercredi à samedi - du 19 au 22 août 2009
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonquière) - 20h30
samedi 15 août 2009
Faire un four...
FOUR. Faire four ou faire un four, c'est essuyer un échec complet. À l'origine, ce terme s'employait lorsque les comédiens, constatant que la recette était insuffisante pour couvrir les frais, refusaient de jouer et remboursaient les spectateurs présents: on éteignait les lumières et il faisait dans le théâtre noir «comme dans un four». [...] Il en est né une légende selon laquelle on ne serait pas obligé de jouer dans le cas où le nombre des acteurs sur le plateau est supérieur à celui des spectateurs dans la salle. Or, en droit, l'achat d'un billet conclut un contrat que l'une des parties ne peut rompre sans l'accord de l'autre. On cite le fait que Jouvet aurait jouer un jour devant un seul spectateur qui l'avait exigé.
Ne reste donc qu'à espérer de un, que nous ne fassions pas de four... et de deux, que nos salles soient toujours remplies à pleine capacité... ce sera beaucoup plus simple et il y aura moins de casse-tête!
vendredi 14 août 2009
De CLE en CLE
Le CLE est là. Les besoins sont là. La réalité est là. À quand un véritable effort collectif pour tenter de renverser la tendance et chercher des solutions? Et si, pour recevoir une telle subvention, l'organisme se devait de prouver ses tentatives et ses moyens de pérenniser ses emplois? Une espèce de prime à l'effort... ?
De retour de vacances!
Photographie: Dario Larouche
Photographies (permises!): Dario Larouche