Pour mettre un terme à ce laboratoire annuel, voici les trois principales parties du rapport d'activité qui sera remis au Regroupement Loisirs et Sports et au conseil d'administration:
Les points faibles
Les équipes doivent être constituée de différentes personnalités pour provoquer un jeu de contraste et de stimulation et non pas, comme ce fut le cas pour la seconde soirée, par un lien extérieur unissant les participants (comme réunir l’équipe des comédiennes estivales... sans réfléchir à la dynamique en résultant).
Cette activité, dans cette formule de quatre soirées successives, représente une somme de travail colossale pour la direction en place qui doit, à chaque soir et chaque matin (en plus du travail effectué tout au cours de la journée), remettre en ordre et en état les locaux accueillant les équipes de jour. L’essoufflement et l’impatience deviennent manifestes.
Le résultat de chacune des soirées est difficile à anticiper compte tenu de la part d’improvisations dans la représentation. Le professionnalisme du rendu est difficile à prévoir, tant pour les participants que pour le maître de jeu et la direction.
En ce sens, l’encadrement de la direction (et même du grand maître de jeu, soit Émilie Jean) pourrait être un peu plus serré, plus présent afin de donner une ligne artistique plus forte en certaines occasions, de répéter les attentes et les visées artistiques, esthétiques et exploratoires du projet.
L’horaire de travail en cours de journée manque parfois de rigueur et une perte de temps (particulièrement en matinée) est souvent le fait des équipes qui cherchent une ligne directrice. Un horaire imposé serait peut-être une solution (avec un bloc de recherche, un bloc esthétique, un bloc de création et un bloc de mise en forme et d’enchaînement du spectacle).
Les points forts
La rencontre préparatoire avec les maîtres de jeu est importante et permet d’enligner le travail de ceux-ci selon les axes du Théâtre 100 Masques : exploration de la forme, de la théâtralité, des codes. Les maîtres de jeu peuvent dès lors avoir le plein contrôle de la journée de création.
La formule de cette activité (les équipes imposées) permet à des comédiens de se connaître, de travailler ensemble sur un même projet pour la première fois. Elle provoque des liens qui n’auraient lieu d’être autrement. De même que le fait de fournir le repas permet d’intensifier cet esprit d’équipe.
Le contexte intensif de cette activité (12 heures de création) crée un environnement bouillonnant et stimulant pour les comédiens tout en créant un fort sentiment de coopération et de cohésion entre les participants.
La présence d’un grand maître, en l’occurrence Émilie Jean, agissant à titre de conseiller, d’œil extérieur, de commentateur, de juge (autre que la direction en place au Théâtre 100 Masques) est efficace et permet une plus grande liberté des participants qui se sentiraient peut-être contrôlés autrement.
La tenue de quatre soirées en ligne a permis, outre la constatation de la diversité de propositions originales, une amélioration nette de l’activité, notamment en ce qui a trait aux contraintes.
Plus que la simple stimulation des équipes en place, cette activité déborde pour stimuler tout le milieu qui se projette dans les participants sur scène, dans le contexte et dans les thèmes proposés. En ce sens, la réponse du public et du milieu (tant dans le nombre de spectateurs que dans leur appréciation) a dépassé de beaucoup les attentes de la direction.
Conclusions
Avant de poser quelques conclusions que ce soit, il faut souligner que Les Impromptus scéniques ont, et de loin, rempli les objectifs établis au départ par la direction : stimuler les comédiens, les placer dans un contexte d’artistes créateurs et les pousser à développer leur imagination créatrice dans un contexte exploratoire sur la forme et la théâtralité du théâtre improvisé.
Cette activité axée sur l’imagination créatrice s’avère fort stimulante pour les comédiens et nous rappelle que, bien que très souvent interprètes, les comédiens demeurent des artistes créateurs.
Peaufinée, améliorée à partir de l’expérience de mars 2010, cette activité pourrait (et devrait, selon les différents commentaires reçus du milieu et des spectateurs) devenir récurrente (et ponctuelle) à raison d’une présentation à chaque saison (du moins, selon les cadres financiers possibles…). Vue la forte (et positive !) réponse émanant du milieu théâtral, il est plausible de croire que cette activité peut créer un véritable sentiment d’intérêt, voire d’appartenance, envers le Théâtre 100 Masques.
Il serait probablement plus judicieux de ramener l’objectif de représentation à 1h… Toutefois, je crois toujours que le fait d’imposer 1h15 pousse les participants à se dépasser pour atteindre au moins le seuil psychologique de l’heure…
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C'est ainsi que prennent fin Les Impromptus Scéniques. Place au nouveau projet: le théâtre d'été!!!
Les points faibles
Les équipes doivent être constituée de différentes personnalités pour provoquer un jeu de contraste et de stimulation et non pas, comme ce fut le cas pour la seconde soirée, par un lien extérieur unissant les participants (comme réunir l’équipe des comédiennes estivales... sans réfléchir à la dynamique en résultant).
Cette activité, dans cette formule de quatre soirées successives, représente une somme de travail colossale pour la direction en place qui doit, à chaque soir et chaque matin (en plus du travail effectué tout au cours de la journée), remettre en ordre et en état les locaux accueillant les équipes de jour. L’essoufflement et l’impatience deviennent manifestes.
Le résultat de chacune des soirées est difficile à anticiper compte tenu de la part d’improvisations dans la représentation. Le professionnalisme du rendu est difficile à prévoir, tant pour les participants que pour le maître de jeu et la direction.
En ce sens, l’encadrement de la direction (et même du grand maître de jeu, soit Émilie Jean) pourrait être un peu plus serré, plus présent afin de donner une ligne artistique plus forte en certaines occasions, de répéter les attentes et les visées artistiques, esthétiques et exploratoires du projet.
L’horaire de travail en cours de journée manque parfois de rigueur et une perte de temps (particulièrement en matinée) est souvent le fait des équipes qui cherchent une ligne directrice. Un horaire imposé serait peut-être une solution (avec un bloc de recherche, un bloc esthétique, un bloc de création et un bloc de mise en forme et d’enchaînement du spectacle).
Les points forts
La rencontre préparatoire avec les maîtres de jeu est importante et permet d’enligner le travail de ceux-ci selon les axes du Théâtre 100 Masques : exploration de la forme, de la théâtralité, des codes. Les maîtres de jeu peuvent dès lors avoir le plein contrôle de la journée de création.
La formule de cette activité (les équipes imposées) permet à des comédiens de se connaître, de travailler ensemble sur un même projet pour la première fois. Elle provoque des liens qui n’auraient lieu d’être autrement. De même que le fait de fournir le repas permet d’intensifier cet esprit d’équipe.
Le contexte intensif de cette activité (12 heures de création) crée un environnement bouillonnant et stimulant pour les comédiens tout en créant un fort sentiment de coopération et de cohésion entre les participants.
La présence d’un grand maître, en l’occurrence Émilie Jean, agissant à titre de conseiller, d’œil extérieur, de commentateur, de juge (autre que la direction en place au Théâtre 100 Masques) est efficace et permet une plus grande liberté des participants qui se sentiraient peut-être contrôlés autrement.
La tenue de quatre soirées en ligne a permis, outre la constatation de la diversité de propositions originales, une amélioration nette de l’activité, notamment en ce qui a trait aux contraintes.
Plus que la simple stimulation des équipes en place, cette activité déborde pour stimuler tout le milieu qui se projette dans les participants sur scène, dans le contexte et dans les thèmes proposés. En ce sens, la réponse du public et du milieu (tant dans le nombre de spectateurs que dans leur appréciation) a dépassé de beaucoup les attentes de la direction.
Conclusions
Avant de poser quelques conclusions que ce soit, il faut souligner que Les Impromptus scéniques ont, et de loin, rempli les objectifs établis au départ par la direction : stimuler les comédiens, les placer dans un contexte d’artistes créateurs et les pousser à développer leur imagination créatrice dans un contexte exploratoire sur la forme et la théâtralité du théâtre improvisé.
Cette activité axée sur l’imagination créatrice s’avère fort stimulante pour les comédiens et nous rappelle que, bien que très souvent interprètes, les comédiens demeurent des artistes créateurs.
Peaufinée, améliorée à partir de l’expérience de mars 2010, cette activité pourrait (et devrait, selon les différents commentaires reçus du milieu et des spectateurs) devenir récurrente (et ponctuelle) à raison d’une présentation à chaque saison (du moins, selon les cadres financiers possibles…). Vue la forte (et positive !) réponse émanant du milieu théâtral, il est plausible de croire que cette activité peut créer un véritable sentiment d’intérêt, voire d’appartenance, envers le Théâtre 100 Masques.
Il serait probablement plus judicieux de ramener l’objectif de représentation à 1h… Toutefois, je crois toujours que le fait d’imposer 1h15 pousse les participants à se dépasser pour atteindre au moins le seuil psychologique de l’heure…
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C'est ainsi que prennent fin Les Impromptus Scéniques. Place au nouveau projet: le théâtre d'été!!!