Cette question (poétique dans le sens de technique), d'une complexe banalité, est posée par Didier-Georges Gabily (un metteur en scène contemporain bien en vue en France) à la page 378 de ce fameux livre sur les répétitions (bien justement titré Les Répétitions) dans lequel je suis plongé à temps partiel depuis... oh... depuis que je subis un état proche des vacances et auquel je fais référence dans ce blogue depuis quelques temps.
Bien entendu, il y a autant de réponses à cette interrogation qu'il y a de façons de faire et de metteurs en scène:
[L'acteur] n'est pas l'acteur de lui-même. Il est l'acteur d'une langue et puis après cela d'une poésie de plateau. Il y a un Autre immense sur le plateau: ce n'est pas le spectateur, c'est le plateau! S'ils (les acteurs) n'apprennent pas à le respirer, s'ils sont trop dans la peur, il y a une chose qui est coupée absolument.
Les meilleures réponses (d'ailleurs, il s'agit, un peu plus haut, de celle de Gabily) devraient être celles des comédiens... j'imagine. Moi, je réfléchis encore.