lundi 30 août 2010

La sacro-sainte voix de l'auteur...

Sam Shepard, il y a quelques années...

Pour illustrer ce que d'aucuns nomment la voix de l'auteur (et qui parfois, lui vouent un respect tel qu'il s'apparente à un culte radical), voici un extrait d'une lettre* écrite par Sam Shepard, dramaturge américain - et acteur -, à Richard Schechner, metteur en scène, à propos de la mise en scène de son texte, The Tooth of Crime, par ce dernier en 1973:

Je vois, d'après les critiques, les témoignages d'amis qui ont vu la pièce et les écrits que vous avez publiés [...] que le spectacle est très éloigné de ce que j'avais en tête. Mais je n'ai jamais imaginé qu'il en serait autrement et je ne vois pas pourquoi vous devriez vous attendre à ce que je change ma manière de voir la pièce [...].

J'ai toujours été ouvert à toutes sortes de mises en scène de mes pièces dans l'espoir qu'un jour on les fasse vivre de la manière que j'envisage. Parmi ces centaines de mises en scène, j'en ai vu peut-être cinq qui fonctionnaient [...]. Pour moi, une pièce est écrite parce qu'un écrivain reçoit une vision qui ne peut être traduite autrement qu'à travers une pièce. Pas à travers un roman, un poème, une nouvelle ou un film, mais une pièce. Je crois que lorsque quelqu'un décide de monter cette pièce, c'est parce qu'il est attiré par cette vision. Si ma supposition est vraie, il me semble qu'il faut alors respecter la forme dans laquelle s'inscrit cette vision et non se contenter d'extrapoler à partir de sa langue et d'inventer une autre forme qui n'est plus la pièce. C'est peut-être une forme intéressante de théâtre, mais ce n'est pas la pièce et ne le sera jamais [...]. Je suis sûr que si vous essayez de monter d'autres pièces d'auteurs vivants, vous allez vous heurter à la même situation. C'est une question à laquelle vous devriez réfléchir au lieu de la balayer comme si elle était démodée ou même sans importance.

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* tiré de Performances (p. 37) de Richard Schechner

dimanche 29 août 2010

Au théâtre, cette semaine! (du 29 août au 4 septembre 2010)

Outre la rentrée universitaire (qui occupera le fort courtisé - par les compagnies de théâtre... qu'il n'y ait pas de confusions! - Alexandre Nadeau, éclairagistes de vocation et directeur technique de métier), il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent théâtrale.

Mais ce n'est que partie remise: le décompte est amorcé pour la tenue de la onzième édition du Festival International des Arts de la Marionnette à compter de la semaine prochaine.

Il y a pourtant:

Mercredi - 1er septembre 2010
Tour à bière (Chicoutimi), à compter de 19h

Première des deux soirées organisées par la Ligue d'Improvisation du Fjord (l'autre étant la semaine prochaine, au même endroit et à la même heure. En ce qui concerne les inscriptions pour la saison 2010 - 2011 de la Ligue d'improvisation du Fjord, nous vous invitons tous à nos deux (2) soirées prévues pour l'inscription individuelle ou d'équipes. De l'improvisation aura lieu tout au long de la soirée, venez participer et/ou voir ces deux soirées magnifiques.

Pour ceux qui, en attendant, on des enfants à occuper (ou qui souhaitent eux-même s'occuper), il faut savoir qu'une possibilité s'offre à vous: les ateliers de théâtre! Et pour mener à bien ce projet de développement de soi dans un cadre artistique, deux choix... contacter le Théâtre 100 Masques (Chicoutimi) au 418.698.3895 ou le Théâtre La Rubrique (Jonquière) au 418.542.5521.
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Je ne sais pas si tous les participants ont été trouvés... mais qu'importe, je diffuse l'info au cas où:

Dû à un enthousiasme insoutenable du public et à la réussite des années précédentes, ManiganSes reproduit pour un autre édition consécutive l'activité Prêts pas prêts des gaines. Voici les grandes lignes... Lors de l'ouverture du festival le 14 septembre, il y aura la fameuse pige des équipes et des contraintes. Chaque équipe (de 2 pers.) devra adapter une scène de film imposée par le grand Chalifour, et aura 48 hrs de création folle. La présentation devant public se fera le jeudi 16 sept. au cabaret (Pavillon Nikitoutagan).

J'enverrai plus d'info aux intéressés. D'ici là, à vos agendas! Témoignez haut et fort votre intérêt et confirmez-moi votre participation!!! Dépêchez-vous, 10 places sont disponibles!

Virginie Lavoie Larouche (ManiGanses)


samedi 28 août 2010

Si Facebook avait existé à l'époque...

Petit clin-d'oeil parfaitement insignifiant... mais qu'importe... Voici une petite image trouvée par hasard sur Facebook:

Pour les novice en histoire, il faut, pour bien apprécier celle-ci, connaître les faits: Lincoln a été assissinné dans un théâtre, au cours d'une représentation, par John Wilkes Booth, comédien de son état!

Bibliothèque automnale


Au cours des mois qui viennent de s'écouler - et plus particulièrement depuis les quelques semaines qui meublent le mois d'août - je me suis attelé au rehaussement de ma bibliothèque de travail (entendre ici les quelques dizaines de livres théoriques qui me servent invariablement de référence) pour occuper les heures grises de l'automne et ainsi m'amener à préciser certains points dans ma recherche en cours.

L'ambition dépasse peut-être la disponibilité car le tout représente tout de même quelques 3250 pages (heureusement agrémentées d'images!). Les titres qui m'occuperont (et qui risquent, si ce n'est déjà le cas, de faire l'objet de références et de citations sur ce blogue) sont:

Bien sûr, le morceau de choix demeure les quatre tomes des Écrits de Meyerhold (une réédition récente - et augmentée - d'une première publication en 1974).

Dans la même lignée, il y a aussi Théâtre et révolution de A.V. Lounatcharsky (un bouquin qui parle du théâtre révolutionnaire russe des années 20 et donc, qui recoupe, en quelques sortes, l'oeuvre ci-haut nommée).

Les répétitions - un siècle de mise en scène. De Stanislavski à Bob Wilson (un cahier spécial de la revue Alternatives théâtrales sous la direction de Georges Banu, publié en 1997).

Dans la série des metteurs en scènes historiques, j'ai aussi mis la main sur Le Théâtre en marche d'Edward Gordon Craig qui renferme quelques textes fondateurs du théâtre occidental.

Dans la section plus contemporaine, il y a...

le numéro le (avant-?)dernier numéro (135) de la revue québécoise de théâtre Jeu dont le thème est Subversion.

Devant la parole du dramaturge français Valère Novarina (que je n'ai pas encore ouvert...).

Comme casse-tête intellectuel, je viens tout juste de me procurer Performance - Expérimentation et théorie du théâtre aux USA de Richard Schechner (dont les écrits sont abondamment cités dès qu'il est question des notions performatives - ce qui constitue, en soi, le coeur de ma recherche doctorale - et qui, jusqu'en 2008, ne se trouvaient pas en traduction française!).

Enfin, dans une veine beaucoup plus légère (et amusante), j'ai aussi en ma possession le délicieux Petite lexique amoureux du théâtre de Philippe Torreton dont j'ai déjà publié quelques extraits.



Doucet, personnalité du mois!

Jimmy Doucet se voit gratifier (et avec raison) du titre de Personnalité du mois Le Quotidien/Radio-Canada dans l'édition du week-end du journal.

Doucet, c'est l'auteur et metteur en scène de Mamie Fly présentée tout l'été à la Pulperie (de même que des Rois chasseurs et Rois pêcheurs présentés au même endroit)... mais c'est aussi et surtout le maître d'oeuvre (écriture, mise en scène, jeu) du titanesque projet de La route des mille et une histoires réunissant sept spectacles: Contes et légendes du Québec , L'Aventure de nuit et L'île fantastique présentés à Dolbeau-Mistassini; À la rencontre des fantômes de Péribonka à Péribonka, il va s'en dire; et La caravane en panne en trois versions différentes à Saint-Stanislas, Saint-Eugène d'Argentenay et Notre-Dame-de-Lorette. (À cela, il ne faudrait pas oublier qu'il a été l'homme derrière le succès, année après année, du théâtre d'été au Centre touristique de Vauvert.)

Bien que je ne connaisse pas Doucet personnellement, son travail me fascine... Il fait preuve d'une fabuleuse maîtrise dans ce type de théâtre - plein de procédés comiques, de farces bien montée, de personnages bien créés - où la scène se nourrit à même l'énergie de la salle. Et son ambition est enviable!

Voilà. C'est tout. Je trouvais important de le faire savoir.

vendredi 27 août 2010

Des notes et de la musique


Pour la première fois en seize ans, j'ai vu hier soir une représentation de QuébecIssime... enfin, de son spectacle De Céline Dion à la Bolduc.

De belles et bonnes voix... on y passe une bonne soirée. Le panorama musical du Québec du XXième siècle est impressionnant.

Mais à la fin, je dois avouer que je n'accroche pas vraiment...

Ce type de spectacle de grande envergure (et, ceci étant, je ne le dénigre pas) construit sur le principe de l'imitation me laisse de glace. Les reconstitutions, bien réalisées, ne m'émeuvent pas. Alors que le talent (réel) des chanteurs suffirait amplement à charmer et à rendre flamboyant ce spectacle, des mises en scène pas toujours heureuses (notamment l'intégration des danseuses) le noient.

N'empêche que, malgré le radicalisme du commentaire précédent, le temps passe rapidement et que, sans même y penser, on y dodeline de la tête et on y tape du pied... et peut-être, au fond, n'est-ce que ça qu'il faut! Et sortir du spectacle en sifflant l'une ou l'autre des chansons qui nous reste en tête!

jeudi 26 août 2010

Un théâtre hors du commun...

Josée et Chantale... dans une scène de La leçon de Ionesco

Mine de rien, le Théâtre Hors du Commun, fondé et dirigé par Sarah Bernard (au nom prédestiné!) chez elle, en est à sa quatrième saison et hier soir, les participants des ateliers de cet été présentaient le résultat de leur travail (en plein air!).

Bien assis dans la cour arrière de Sarah, une quarantaine de spectateurs...

Sur scène, un extrait du Banc de Marie Laberge, un extrait de La leçon de Ionesco et un bout important de la pièce de Meunier, Appelez-moi Stéphane. Parmi les comédiens, de véritables talents naturels faits pour la scène dont Madeleine Gagnon et Carol Émond...

Un petit théâtre sans prétention... une base théâtrale correcte et un contexte amusant... une autre représentation, au soleil ou sous la pluie, ce soir, à 18h30.

mercredi 25 août 2010

Une autre corde à mon arc...


Le contrat est signé...

Depuis 2007, j'écris sans cesse sur le théâtre dans cet espace. C'est un fait...

Par un concours de circonstances, je passe à autre chose (façon de parler...) puisque je serai, à partir de maintenant, pigiste pour le Voir Saguenay-Lac-Saint-Jean pour la section arts de la scène... quasi une extension de mon propre blogue!

La promotion et la mise en valeur du théâtre d'ici sera donc mon nouveau (enfin... ) credo.

Premier article: la rentrée théâtrale...

Les ateliers du Théâtre 100 Masques... début des inscriptions!



Depuis cinq ans maintenant, le Théâtre 100 Masques vise à faire connaître le théâtre en proposant des activités d’initiation et de pratique théâtrale dans un cadre artistique et professionnel reconnu.

Ainsi, le Théâtre 100 Masques reprendra bientôt ses ateliers réguliers de formation théâtrale. La session d'automne 2010 se déroulera du 20 septembre au 15 décembre 2010. Trois groupes seront composés selon les paramètres suivants: groupe Éveil (7 à 9 ans), groupe Expression (10 à 14 ans) et groupe Aîné (adultes):

· Le groupe Éveil découvrira différents métiers reliés au théâtre (auteur, metteur en scène, costumier, accessoiriste, scénographe) par la production d'un petit spectacle sous forme de création collective sous la direction de Sophie Larouche. Lundis soirs, de 18h00 à 19h30, 110.00$/session (Privilège des anciens : 100.00$)

· Le groupe Expression aura l’opportunité de créer un spectacle théâtral sous la direction de Sophie Larouche. Ils développeront ainsi leur aptitude créative en prenant part à toutes les démarches reliées à la construction du spectacle. Mardi soirs, de 18h00 à 20h00, 140.00$/session (Privilège des anciens : 125.00$)

· Le groupe Aîné explorera la réalité du métier d’acteur en suivant un programme pédagogique adapté à leur besoin. Il sera sous la direction de Madame Sarah Bernard. Mercredi soirs, de 19h00 à 20h30, 150.00$/session

Les ateliers ont lieu au Centre des Arts et de la Culture (SS-05), situé au 200, rue Hôtel-de-Ville, Saguenay (arrondissement Chicoutimi).

Les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire au plus vite car le nombre de places est limité!

- 30 -

Pour informations supplémentaires ou inscription :
418. 698.3895 ou
les100masques@hotmail.com

mardi 24 août 2010

Diffusion Saguenay... programmation de l'an (presque) 1


C'est fait.

Diffusion Saguenay (présentation du site internet de l'organisme créé dans la douleur et les grincements de dents en suivant ce lien) lance sa programmation pour 2010-2011... en tout, quelques 80 spectacles. Malaise.

Et en théâtre? Voici ce que dit le communiqué en attendant que le site fonctionne à plein régime: [...] Du théâtre avec la pièce « Piaf» qui met en vedette la comédienne Sylvie Drapeau. De la compagnie du Théâtre du Rideau Vert la pièce «Une Musique inquiétante» avec Émile Proulx-Cloutier en tête d'affiche. Des lectures de lettres d'amour écrites par différents comédiens avec le spectacle «Mille mots d'amour» [...] et « Burletta » du Théâtre de L'aubergine.

Et probablement beaucoup d'autres spectacles (à moins d'avoir mal entendu, je crois que l'équipe du musical Les filles de Caleb seront de passage dans la région).

Du théâtre donc... et aussi de la danse, de la musique, les Grands explorateurs et, la vache à lait de tout bon diffuseur qui se respecte, des humoristes. Bref, une programmation à l'image même du Théâtre du Saguenay... et en ce sens, une quasi usurpation. Malaise.

Où? Faudra voir... parce que Saguenay, toute aussi capitale culturelle soit-elle n'a pas encore de salle (et apparemment, il faut attendre encore)! Vraiment, sa culture lui en fait voir... Malaise.

Le théâtre du metteur en scène

Le revizor de Gogol, monté par Meyerhold en 1926
(la scène des mannequins)

Il y a le théâtre de l'auteur (avec le textocentrisme...), le théâtre de l'acteur (centré sur la performance de ce dernier) et, finalement, dernier arrivé dans l'histoire théâtrale, le théâtre du metteur en scène:

Le théâtre du metteur en scène,
c'est le théâtre de l'acteur,
plus l'art de la composition d'ensemble.

J'aime bien cette distinction du théâtre dit du metteur en scène faite par Meyerhold. Elle est brève et semble aller de soi... et pourtant...

dimanche 22 août 2010

J comme Jalousie...


En ce petit dimanche, nouveau détour par l'ouvrage de Philippe Torreton (dont il était question dans ce billet), Petit lexique amoureux du théâtre, pour aborder un sujet délicat souvent occulté par les artisans du théâtre, la jalousie... ce sentiment si désagréable à ressentir mais qui, parfois, s'avère incontrôlable...

J comme Jalousie : Il doit être assez difficile de vivre toute une vie de comédien sans ressentir une seule fois quelques chose qui ressemblerait à de la jalousie. Parfois je me demande si l'absence de jalousie n'est pas plus suspecte que la jalousie. Ce métier se construit de rôle en rôle. Nous les espérons, nous nous projetons toujours, même les deux pieds dans le travail, vers celui d'après, vers une écriture nouvelle, un metteur en scène, des partenaires, un théâtre. Chaque personnage souhaité se jouant sans vous ne fait que reculer la possible rencontre, et parfois la rend vaine lorsque le talent de l'autre était au rendez-vous. Difficile de rester clame et confiant dans ce métier d'envies inassouvies car, même au cœur des carrières les plus éblouissantes, se cachent des frustrations et des manques. Il faut habiter les hauts plateaux du Tibet et passer son temps à faire tourner des moulins à prières pour en finir avec la jalousie. Il ne fait pas être acteur.

Mais l'important est de le savoir, la jalousie n'est ni bonne ni mauvaise, elle est, comme la peur. C'est là et c'est comme ça. Ce qui compte, c'est ce qu'on en fait. Ressentir une sorte de pincement à l'âme et une certaine chaleur irradier vos joues lorsque vous apprenez que c'est Machin qui va jouer Hamlet et pas vous est normal, sur l'instant. Mais si, un an après, vous trouvez cela encore scandaleux que ce rôle vous ait échappé et que vous vous êtes répandu partout pour insinuer que si Machin a eu le rôle, ce n'est pas grâce à son talent d'acteur, c'est que votre année n'a pas été très réjouissante ou que la mauvaise herbe à tout envahi dans votre jardin.

Certains acteurs seraient jaloux d'un chien si un chien se retrouvait sur scène. [...]

Ce qui vaut pour les acteurs vaut également - «Mon père, je m'accuse parce que j'ai péché...» - pour les metteurs en scène, les concepteurs, les techniciens...

Quelle horreur que d'envier une équipe, une production, une subvention... et pourtant... Je l'avoue, je connais (enfin, j'ai déjà connu, d'une certaine façon) cette impression qui empoisonne l'existence... qui fait assurément verser dans la mauvaise foi...

«Que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre» dirait l'autre.

Au théâtre, cette semaine! (du 22 au 28 août 2010)


Semaine de rentrée scolaire pour les étudiants des différents cégeps de la région et peut-être retour au travail progressif pour les professeurs et techniciens de l'Université? Toujours est-il, la saison estivale (celle entre le dernier examen de juin et le premier cours d'août et/ou septembre) tire à sa fin...

Cette semaine encore, d'autres productions et événements font leur derniers tours de piste...

Aujourd'hui, dimanche - 22 août 2010
Salle de répétition (Mont-Jacob), 14h

Premier dimanche de représentation de La Femme qui écoutait assise sur une coquille d’escargot - Quelques fragments de mémoires, un projet de l'Éphémère-Théâtre (soit Dominique Breton): Faites de collages et de parcelles de mémoires, la courte pièce, elle-même fragmentée en tableaux, raconte l’histoire d’une femme à l’aube de la quarantaine qui se retrouve aux prises avec la hantise de l’anéantissement. Le procédé qu’elle emploi afin de repousser l’inévitable, consiste à raconter des anecdotes tirées des mémoires d’autrui dans l’intention de palier à sa propre mémoire défaillante. Mais les images tournant en boucles dans sa tête se précisent peu à peu révélant des souvenirs qu’elle aurait souhaitée garder enfouis.

Aujourd'hui, dimanche - 22 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h

Dernière représentation de Dentelle et Diesel, ce spectacle avec de «vrais comédiens professionnels» dont Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

Aujourd'hui, dimanche - 22 août 2010
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Dernière chance pour voir Le Conte bancaire de Piédestal, le tout dernier solo des Clowns noirs présenté par le Théâtre du Faux Coffre... Un bon spectacle (voir ici mon billet)! Il ne faut toutefois pas prendre de chance et réserver, si tant est qu'il reste de la place, en appelant au 418-698-3000 poste 6561 (inutile de faire le poste 6562, c'est le bureau du Théâtre 100 Masques...). (Voir ici, le blog Jak aime/Jack n'aime pas)

Mardi et mercredi - 24 et 25 août 2010
Bâtiment 1912 (Pulperie de Chicoutimi), 20h30

Deux dernières représentations de la pièce de (et par) Jimmy Doucet, Mamie Fly dans laquelle joue notamment Isabelle Boivin et Émilie Gilbert-Gagnon.

De mercredi à samedi - du 25 au 28 août 2010
Salle de répétition (Mont-Jacob), 20h
(aussi dimanche le 29, à 14h)

Reprise (dernière semaine...) de la production de l'Éphémère-Théâtre (donc de Dominique Breton), La Femme qui écoutait assise sur une coquille d’escargot - Quelques fragments de mémoires (voir la première notice pour plus de détails).

Bon, je crois que c'est tout... à moins qu'un événement ne m'ait passé sous le nez...

samedi 21 août 2010

Ça sent la rentrée!

Oui, ça sent la rentrée... non pas tant que les feuilles tombent ou que les marmots prennent le chemin de l'école mais bien parce que deux programmations trônent ou sur mon bureau réel, ou sur le bureau de mon ordinateur... Deux programmations qui ouvrent, de leurs pages, de multiples univers... Deux programmations qui annoncent le besoin de tenir un agenda tout près pour ne rien manquer!


Tout d'abord, celle de ManiGanses... et de sa onzième édition du Festival international des arts de la marionnette qui se tiendra du 14 au 19 septembre 2010 un peu partout dans la ville (mais principalement à Jonquière). De nombreux spectacles réunis sous le thème de La marionnette au coeur de l'adaptation théâtrale: Les trois mousquetaires, Cabaret Gainsbourg, Oz-Théâtre enchanté, Doctor Frankenstein et plusieurs autres. L'offre est alléchante; les choix seront douloureux! Pour plus de détails, consulter le site de ManiGanses... Le tout sous la présidence d'honneur de Yann Perreault.

L'autre est celle du Théâtre La Rubrique qui, chaque année, prend son rôle de diffuseur au sérieux et concocte une programmation fort intéressante: Kiwi de la Tortue Noire (que je n'ai pas encore vu), Abraham Lincoln va au théâtre (qui va de succès en succès depuis sa création), La liste (qui a créé l'événement de l'an dernier), Le bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau (pièce lue il y a deux ans au même endroit)... sont tout autant de spectacles que je veux voir... et j'en passe!!! Pour plus de détails, consulter le site du Théâtre La Rubrique.

Et je ne parle pas, ici, des différents spectacles des autres organismes (Têtes Heureuses, C.R.I., Théâtre À Bout Portant, Théâtre du Faux Coffre, Théâtre 100 Masques et peut-être d'autres que j'oublie!) qui seront tout autant de jalons à la saison qui approche!!!

vendredi 20 août 2010

Petite analyse sur les réactions post-représentation...


Au cours de mes pérégrinations bruxelloises, j'ai trouvé, dans une bouquinerie, un petit ouvrage paru en 2009 aux Éditions Stock. Il s'agit du Petit lexique amoureux du théâtre de Philippe Torreton, un sociétaire de la Comédie-Française.

Avec un humour parfois décapant (mais souvent très juste...), il décrit, à partir de son expérience (à laquelle il est si facile de s'identifier!) en une succession de mot ce qu'est le théâtre, ce qu'est être comédien, la beauté de l'art... mais surtout, ses travers!

Voici un exemple qui aurait pu être écrit par plusieurs d'entre nous:

B comme Bravo: Petit mot au sens très variable, il s'utilise après le spectacle lorsqu'on est contraint, par amitié ou mondanité, par curiosité ou par hasard, à aller saluer l'acteur dans son antre humide. Il peut aussi servir en toutes circonstances, c'est une question de ton et d'attitude.

Quelques exemples.

Lorsqu'on dit bravo en souriant mou et d'une main flasque, en ayant tout d'un coup une pensée émue pour la baby-sitter qu'il faut libérer, c'est que l'on pense: «Ton spectacle était d'un ennui mortel. On est montés parce que tu savais qu'on était là mais on rentre direct continuer de dormir à la maison.»

Si l'on dit bravo sur un ton neutre en interrogeant tout de suite après l'acteur sur la décoration de sa loge ou la chaleur qu'il faisait dans la salle, c'est que l'on pense: «Ce spectacle ne sert pas à grand-chose. Toi tu es comme d'hab. On s'est pas fait chier mais c'est tout juste.»

Lorsqu'on dit bravo en ouvrant les bras et en exagérant beaucoup le «a» et le «o» comme si l'on était M. Jourdain, les yeux ronds, parlant du spectacle avec entrain mais aussi, et malheureusement, avec cet air étonné sur notre face trahissant une sincère mais agaçante surprise, c'est que l'on pensait vraiment s'ennuyer ferme, qu'on y allait à reculons, que les avis récoltés pendant la semaine étaient médiocres, mais que ce n'était pas le cas et donc: «Merci, Seigneur!»

Si notre bravo a un air entendu, la bouche bien fermée et sérieuse légèrement courbée, les yeux s'y mettant aussi dans le plissement intelligent, la tête venant se balancer comme celles des petits chiens des plages arrière de voitures, dans l'espoir que tout cela créera une subtile mais soudaine complicité avec l'acteur, pour lui prouver que, comme lui, on a trouvé cette vision de la pièce intéressante. C'est qu'on n'a pas tout bien saisi, voire même qu'on n'a rien compris du tout.

Lorsque vous dites bravo et puis c'est tout, vos pieds agiles vous poussant vers la sortie ou le mouvement de la foule vous incitant à vous éloigner de la main que vous venez de serrer ou du regard par au-dessus que vous venez de faire alors qu'il n'y a personne dans le couloir, c'est que vous n'avez rien à dire ni sur l'acteur ni sur le spectacle.

Mais, parfois, ce petit mot d'origine italienne retrouve son vrai sens, ce pour quoi Vulcain l'a forgé. Il rime alors avec la beauté et l'excellence au sens le plus plein, le plus rayonnant du terme. Et l'acteur le sait car vos yeux sont encore pleins d'écume du spectacle. Et même si rien d'autre ne sort de votre bouche par timidité ou inertie, ou tout simplement parce que celui qui squattait la loge avant vous parlait fort, avait une tête connue, sentait bon, et savait trouver les mots, ce n'est pas grave, car quand on aime cela se voit et la réciproque est cruellement vraie...


Qui ne se reconnaît pas dans l'une ou l'autre de ses descriptions?

jeudi 19 août 2010

Le conte bancaire de Piédestal... un solo étrange

Photographie: Paul Cimon

Avec un titre comme Le conte bancaire de Piédestal - titre déjà trouvé il y a quelques mois... soit bien avant le début de la création! -, il était bien difficile de se faire une idée du concept qui se déploierait sous les yeux des spectateurs. Par ailleurs, il faut avouer que ce personnage, souffre-douleur et petit dernier dans les augustes aventures du quinquet, est peut-être le moins connu de par son rôle naturel de faire-valoir... Et soudain...

VLAN! Un bon crochet entre les dents!

Pascal Rioux, l'alter ego de Piédestal, nous arrive avec un troisième solo des Clowns noirs plus que surprenant. Un petit morceau exquis... une comédie étrange qui trouble et dérange.

Car Le conte bancaire de Piédestal se nourrit d'un curieux moteur dramatique pour générer les rires: le malaise... le véritable malaise, celui qui rentre dedans et qui préoccupe l'esprit longtemps après la tombée du rideau... si tant est qu'il tombe...

Pendant une heure, le spectateur assiste aux diverses élucubrations de Piédestal qui, blessé de belle façon par la vie, décide de passer à l'acte et d'organiser une fête pour souligner son départ vers le grand voyage. L'humour est noir; le bouleversement fait son chemin. Le sarcasme n'est jamais loin.

Pour installer l'ambiance, faire participer les gens, il instaure de nombreuses relations avec le public... jusqu'à l'apothéose du spectacle! Une prise à partie des spectateurs terriblement efficace. Une finale comme je les aime: une finale sans appel et sans rappel, c'est le moins qu'on puisse dire! Un conte, oui. Un conte grinçant. Un conte corrosif. Un conte qui suinte le «mal-être»...

Aussi, un conte avec des thèmes récurrents (tant au personnage qu'au Théâtre du Faux Coffre): le naufrage dans la culture, la difficulté de vivre de son art, le manque d'argent... le tout, émaillé de clin d'oeil à l'actualité. Un conte avec une morale? Je crois qu'ici, tout dépend de celui qui regarde... Pour ma part, je trouve qu'il s'agit là d'une illustration habile de la futilité de l'existence où les problèmes n'en sont pas, où tout un chacun est interchangeable, où même la mort devient un jeu de convenances convenues.

Un conte aussi soutenu par la singulière présence de trois de ses accolytes - Grossomodo, Trac et Diogène- qui se parent, compte tenu du fait que Piédestal est en vedette et qu'il garde, en quelques sortes, sa fonction de souffre-douleur, d'une méchanceté visible, perdant, du coup, leur caractère bon enfant...

Avec ce spectacle, Pascal Rioux démontre un réel talent comme concepteur et auteur, tenant des discours profonds et cohérents (notamment sur l'argent), bien structurés et bien exécutés. Il prouve aussi sa grande capacité à agir sans filet, le jeu avec le public pouvant le mener loin... très loin.

Le conte bancaire de Piédestal n'a, finalement, rien à envier aux deux premiers solos présentés antérieurement!


mercredi 18 août 2010

La R.I.A. recherche... !



Au Lac-Saint-Jean, outre le Mic Mac, il ne reste plus beaucoup de troupes de théâtre... plus beaucoup depuis la disparition du Théâtre Populaire d'Alma... plus beaucoup, sauf qu'il reste encore, dans la ville de l'hospitalité, un petit regroupement, la R.I.A. - théâtre-forum, théâtre d'intervention, théâtre de commande (plus d'informations ici) -, qui roule sa bosse depuis déjà plusieurs années. De l'expérience!

À ce titre, voici le courriel reçu il y a quelques minutes... au cas où la chose intéresserait d'éventuels comédiens:

Bonjour,

LA RIA travaille actuellement à la création d'une intervention théâtrale avec le Centre de Solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Comme vous le verrez dans l'offre d'emploi émis par le Centre de solidarité il s'agit d'un emploi de trois mois à l'automne avec une possibilité d'engagement pour l'été 2011.

Le casting recherché pour les deux personnages est entre 20 et 30 ans et il s'agirait idéalement d'un homme et d'une femme. Nous travaillons actuellement à finaliser l'écriture de la pièce. Il s'agira d'une intervention théâtrale ou il y aura une certaine interaction avec les spectateurs.

Nous croyons que c'est un défi intéressant pour de jeunes comédiens.

Faites parvenir vos CV et lettres d'intention à l'adresse indiquée dans l'offre d'emploi qui suit.

À bientôt.

Jean-Guy Girard et Normand Simard
La RIA
755 Price Ouest Alma, G8B 4T3
Courriel : laria@almatoit.com
Tél : 1-418-668-4125


En mémoire de...



C'est avec tristesse que j'ai appris, hier après-midi, le décès de Mme Marie Talbot qui fut, pendant longtemps, de l'équipe du Théâtre du Saguenay et, ces dernières années, de celle de ManiGanses. C'est un autre pan de notre milieu culturel qui s'éteint...

Mes sympathies à tous ses proches...

(En lien, la notice de Mme Talbot.)

Début des représentations...

Communiqué reçu de la part de Dominique Breton qui débute ajourd'hui (merde à elle et à son équipe!) une série de représentations de son tout nouveau spectacle:



Saguenay, 17 août 2010L’Éphémère-Théâtre présente dès le 18 août 2010 la nouvelle création théâtrale de Dominique Breton, La Femme qui écoutait assise sur une coquille d’escargot – Quelques fragments de mémoires. Faites de collages et de parcelles de mémoires, la courte pièce, elle-même fragmentée en tableaux, raconte l’histoire d’une femme à l’aube de la quarantaine qui se retrouve aux prises avec la hantise de l’anéantissement. Le procédé qu’elle emploi afin de repousser l’inévitable, consiste à raconter des anecdotes tirées des mémoires d’autrui dans l’intention de palier à sa propre mémoire défaillante. Mais les images tournant en boucles dans sa tête se précisent peu à peu révélant des souvenirs qu’elle aurait souhaitée garder enfouis.

Après Le Passage des Éphémères et Axe Métamorphique ou Le Silence de la Bête-Humaine (2004), L'Éphémère-Théâtre renouvelle, avec La Femme qui écoutait assise sur une coquille d’escargot, l'expérimentation de la performance théâtrale amorcée lors du projet Méduse, tu as toujours rêvée d'être le sable dans le désert (1999). Comme dans la Performance, chaque représentation comporte une part de risques associée à l’improvisation, à la spontanéité du moment.

Entourée d’une solide équipe de concepteurs composée de Marilyne Tremblay aux lumières, Maxime Brisson à la scénographie, Jacynthe Dallaire au costume, Sylvain-Dominic Simard à la trame sonore et Guylaine Rivard , conseillère à la mise-en-scène, Dominique Breton vous convie aux représentations de La Femme qui écoutait assise sur une coquille d'escargot, Quelques fragments de mémoires, un spectacle à ne pas manquer.

Ce projet est rendu possible grâce à Bourse d’Excellence pour les arts et lettres CRÉ et CALQ.
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Du 18 au 29 août 2010
du mercredi au samedi à 20h
et le dimanche à 14h

À la salle de répétition du Centre Culturel du Mont-Jacob à Jonquière

Admission: 10$

Réservation: Dominique Breton (418) 602-1546
ou ephemere-theatre@hotmail.com

mardi 17 août 2010

Du plomb dans l'aile de la Capitale culturelle...

Hier, la manchette a fait grand bruit dans les médias: la désignation de Saguenay comme Capitale culturelle du Canada 2010 est méconnue de la population (voir, à ce titre, le reportage de Radio-Canada).

Et pourtant, ce n'est pas par manque de publicité... Les dépliants, les publicités télévisées, celles dans les différents journaux, le site web, tout devrait concourir à promouvoir de belle façon cet événement prestigieux. Et pourtant, le déclic ne semble pas se produire dans la population saguenéenne. Dommage...

Dommage, même si je persiste à croire que ce titre, Saguenay (par ses antécédents de toutes sortes: sauvegarde du patrimoine déficiente, relations délétères avec le milieu de même que toutes les histoires récentes de la Pulperie, de la salle de spectacle, de la diffusion, etc.) ne le méritait pas... et que peut-être le véritable problème réside dans ce paradoxe: la culture de Saguenay n'en fait pas nécessairement (et loin de là!) une capitale culturelle. Encore bien des croutes sont à manger!

Saguenay Capitale culturelle? Pas encore.

lundi 16 août 2010

Du théâtre de marionnettes comme il ne s'en fait plus...





Entrée extérieure du Théâtre Toone | Affiche du spectacle | Salle et bancs
Marionnettes | Rideau de scène à l'effigie du théâtre
Photographies: Dario Larouche, été 2010

Lors de la dernière soirée bruxelloise, je suis allé voir une véritable institution (active depuis 1830...) de la cité: la Théâtre de Toone... un théâtre de marionnettes de tradition populaire... un théâtre d'artisan. À l'affiche, le Faust de Goethe (et celui, opératique, de Gounod), revu et corrigé! Rien de moins.

Spectacle magique, s'il en faut...

À l'arrivée même au théâtre, on se sent transporté dans un autre lieu, dans un autre temps. Pavés au sol, murs blanchis, poutres apparentes, escalier qui craque... et entrée dans la salle où de multiples longs bancs, recouverts de coussins disparates (qui font tout le charme de l'endroit!), devant un petit castelet fermé par un rideau de scène classique.

L'atmosphère est au jeu, à la rigolade...

Dès le début du spectacle, le ton est donné. Les (superbes) marionnettes à tringle sont manipulées presque à vue, dans un style qui deviendra vite l'esthétique: mouvements grossiers et bruts (et pourtant maîtrisés) qui suscitent le rire; décors et accessoires naïfs (et pourtant efficaces) qui entraînent le spectateur dans un univers méphistophélique; voix (tant masculines que féminines) exécutées par un seul et même interprète, Toone VII.



L'histoire est simplifiée. Suite à un pacte avec le Diable (nommé, à l'anglaise, Devil), le vieux Faust recouvre la jeunesse pour séduire la belle Marguerite, dont le frère est parti à la guerre (pour être cuistot!). Une nuit d'amour charnelle et Faust disparaît, laissant la pauvre femme avec un énorme ventre... Celle-ci sombre dans la folie et ses démons intérieurs jusqu'à la mort salvatrice et Faust est voué aux enfers.

Émaillé de clins d'oeil, d'anachronismes, d'effets théâtraux forts et artisanaux, ce drame fait rire de belle façon. Un spectacle sans prétention sinon que de faire du théâtre de marionnettes avec un plaisir manifeste et un souci de la tradition.

dimanche 15 août 2010

À quelques pas de là...

Nuit bucolique à Bruges

Grues sur le port de Rotterdam, été 2010
Photographies: Dario Larouche

Petite entorse sur la thématique du billet... parce qu'il n'y sera point question de théâtre... sinon que les villes visitées ressemblent parfois à de véritables scènes où les décors diffèrent selon le point géographique, l'histoire, la culture...

En quelques 18 jours, j'ai vu principalement se déployer sous mes yeux les splendeurs de Bruges, d'Amsterdam et de Bruxelles où j'ai passé presque une semaine dans chacune de ces cités. De celles-ci, petit passage à travers Gand, Ostende (et sa mer du Nord), Anvers, Rotterdam, Louvain-la-neuve...

Des décors époustouflants où le bucolique s'emmêle dans la modernité... où l'ancien côtoie l'Art Nouveau (en ce sens, la découverte de Horta est capitale!)... où les ruelles n'ont rien à envier aux différents musées qui ont pignon sur rue.

Des sorties culturelles (outre la vie en ces lieux!) en masse: Mu.Zee, Musée Van Gogh, Musée des Beaux-Arts, Maison Horta, Maison James Ensor, Espace Jacque-Brel (fort décevant), Centre National de la bande dessinée, Musée Hergé, Théâtre Toone (j'y reviendrai sous peu)... et j'en passe des tonnes et des tonnes!

Des images magnifiques. Des souvenirs marquants.

Au théâtre, cette semaine! (du 15 au 21 août 2010)

De retour enfin dans le quotidien après (mais j'y reviendrai très bientôt) quelques semaines de vacances de l'autre côté de l'océan...

Un retour qui se fait alors que les activités théâtrales continuent de s'accumuler au quatre coins (si tant est qu'il y en ait!) de la région!

Voici donc un petit résumé de ce qui attend quiconque souhaite voir du théâtre fait par et pour les gens d'ici:

Tous les jours de la semaine - (jusqu'au 22 août 2010)
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h... j'imagine


Le Théâtre du Faux Coffre présente un autre des tant attendus solos des Clowns noirs, Le conte bancaire de Piédestal. Après les succès solos de Diogène et de Trac, c’est au tour de Piédestal de vivre l’expérience folle d’être seul sur scène, d’affronter le public, de mourir d’angoisse et de vouloir disparaître tellement sa confiance en lui est fragile. Saura-t-il surmonter les obstacles et vaincre ses démons pour donner un spectacle vivant, drôle et touchant aux admirateurs des Clowns noirs ? Sera-t-il à la hauteur ? Est-ce que le théâtre aura ...raison de lui ? Venez le soutenir, puisqu’il trouve que la barre est haute ! Mieux vaut, devant le succès des deux autres spectacles, réserver en téléphonant au 418-698-3000 poste 6561. Pour en savoir plus long, cliquer sur le lien présent pour aboutir sur un texte écrit par Audrey Pouliot du Quotidien.

Mardi et merc. - les 17 et 18 août 2010
Pulperie (Chicoutimi), 20h

Reprise des représentations de Mamie Fly, le nouveau théâtre d'été de la Pulperie, toujours écrit et mis en scène par Jimmy Doucet, avec, entres autres, Émilie Gilbert-Gagnon et Isabelle Boivin.

Mardi à samedi - du 17 au 21 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h (?)

Poursuite et fin (enfin, dimanche le 22 août!) de la saison estivale à la Dam-en-terre avec la présentation de Dentelle et Diesel : Un chalet rustique près d'un lac. Une carriériste contrôleuse et un avocat anxieux attendant leur premier enfant. L'arrivée d'un beau-père provocateur et d'une ex-blonde un peu trop sexy voulant récupérer son homme. Un tourbillon de rebondissments qui bouscule les valeurs! C'est dans cette pièce que jouent Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

Mercredi à samedi - du 18 au 21 août 2010
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonquière), 20h30

Dernière semaine (déjà!) de représentations pour La Rubrique qui reprend, cet été, leur dernière production, Une maison face au nord... avant que de ne la promener un peu partout au pays dans l'année à venir. Pour en savoir plus long, cliquer sur le lien suivant pour aboutir à la critique parue, sous la plume de Roger Blackburn, dans le Quotidien du 31 juillet dernier.

Merc., ven. et sam. - 18, 20 et 21 août 2010
Palais Municipal (La Baie), 19h30

Reprise des représentations de Les aventures d'un Flo. Pour plus de détails sur le calendrier (beaucoup moins garni que par le passé) et sur les nouveaux accommodement (prix baissés, nouveaux forfaits, spectacle moins long et moins «artistique»!), visiter le site de l'institution ().
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Voilà... Je crois que c'est tout.

Pour ma part, je reprends le chemin du travail. Ça y est, je suis de retour.