Encore des dates, encore des événements.
Devant la bibliothèque (Chic.), 18h30
Salle Murdock (Chic.), 20h
Théâtre Outremont (Mtl), 20h
Si des trucs me sont inconnus, faites-le moi savoir!
À la suite de cette lecture, on se rend compte que, finalement, c'est partout pareil, et qu'au lieu des Filiatraut, Desgagné, Dorval et Proulx, on aurait pu y lire plusieurs noms saguenéens! Jamais l'expression «un mal nécessaire» n'aura trouvée meilleure illustration!
Je reproduis ici une partie d'un article publié ce matin (23 février) dans le Quotidien, sous la plume de Mélyssa Gagnon et qui rapporte, en quelques lignes succintes, la réaction du Maire à la constitution d'un comité de survie de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi:
(CHICOUTIMI) Oubliez une collaboration entre la ville et le comité de survie du Théâtre du Saguenay. Le maire Jean Tremblay est sans équivoque: les démarches d'obtention du statut de diffuseur officiel suivent leur cours et il n'est aucunement question que Saguenay s'implique pour relancer les activités de la coopérative.
Invité à commenter les propos d'Éric Dubois et de Patrice Leblanc, le premier magistrat a déclaré, d'emblée, qu'il voyait là une atteinte à la démocratie et un manque de respect envers les citoyens de Saguenay, eux qui ont mandaté le conseil municipal pour «gérer les affaires de la ville». «Ils sont complètement à l'inverse de la démocratie s'ils pensent que n'importe quel individu peut se pointer à droite et à gauche en pensant qu'il va pouvoir gérer les affaires de la ville. La démocratie, ça commence par des élections. Les membres du comité ne se sont pas fait élire. Qu'ils ne viennent pas nous dire comment gérer nos affaires. C'est à eux de collaborer avec nous. C'est un manque de respect grave, un mépris envers les élus», s'est enflammé Jean Tremblay, au cours d'un entretien téléphonique.
Le maire est d'avis que les démarches du comité de survie sont inutiles, puisque la sauvegarde de la Coopérative du Théâtre du Saguenay, avec ses dettes évaluées à plus de 1 million$, relève de l'utopie. Jean Tremblay réitère que la ville «ne mettra pas un cent là-dedans» et que le regroupement de citoyens n'a rien à offrir en guise de solutions. «Qu'est-ce qu'ils veulent exactement? Ils ne proposent rien. Ils n'ont pas d'alternative. Qu'ils m'arrivent avec un chèque. Là, je vais leur parler», martèle le premier citoyen de Saguenay.
Ce discours laisse le lecteur perplexe... surtout quand on continue la lecture et qu'il soudainement question d'un complot culturel, d'un mouvement d'appui non plus au Théâtre du Saguenay mais au candidat défait à la Mairie lors de la dernière élection, Michel Potvin. En d'autres termes, il s'agit là, selon le premier dirigeant de la Ville, d'un mouvement concerté pour lui nuire et nuire au bon fonctionnement de l'administration publique. Comment un climat propre au dialogue, à la recherche de compréhension peut-il s'installer dans ce cadre agressif?
Et le malaise grandit encore et encore et encore et encore et encore...