jeudi 20 novembre 2008

Élections... et la culture?

Profitons du travail des autres... enfin... d'un autre (Paul Journet), ... et voici, avec ce lien, les principaux engagements culturels des principaux partis en cause dans cette élection quelque peu soporifique... quoique... Taxe coupée? Référendum? Le choix est large...

Théâtralisme aigu

Scène de théâtre a été réalisée par l'artiste Gillot Claude (1673 - 1722)

J'ai toujours dit que ma démarche était d'abord et avant tout fondée sur une recherche formelle, une quête de théâtralité exacerbée... ce que Meyerhold nommait (je sais, je le dis souvent... mais j'aime la formule!) le théâtre théâtral. Pourtant quand on y songe le moindrement, outre le jeu (qu'on pourrait qualifié d'outré), mon travail esthétique (à ne pas confondre avec les commandes ou les initiations) apparaît plutôt minimaliste. Oserai-je le mot? Ascétique...

Donc une théâtralité qui, du coup, refuse en quelque sorte la théâtralité... Paradoxe. Questionnement. Mais peut-être confonds-je deux notions différentes...
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Lu au détour d'une attente avant une représentation dans Études théâtrales no.22 (2001), Poétique du drame moderne et contemporain (sous la direction de Jean-Pierre Sarrazac)... qui se présente comme un lexique que je conseille à tous les amateurs de théâtre contemporain.

THÉÂTRALISME: Le concept de théâtralité, dans ses multiples usages au théâtre et hors théâtre, devient de plus en plus flou et tend à se banaliser. Pour une meilleure définition de la théâtralité, je proposerais qu'on lui opposât le théâtralisme. Théâtralisme désignerait alors le contraire même de la théâtralité.

L'avènement de la théâtralité procède d'une pure émergence de l'acte théâtral dans le vide de la représentation. La théâtralité fait le vide du théâtre au théâtre même. Du moins du théâtre en tant qu'
illusion. Dans cette maladie esthétique endémique que nous appelons théâtralisme, le théâtre souffre de sa propre emphase. Il est en quelque sorte trop plein de lui-même. Ainsi, lorsque Stanislavski déclare que "ce qui le fait désespérer du théâtre, c'est le théâtre", sa dénonciation ne vise pas la théâtralité - et, en particulier, la convention consciente à la Meyerhold (qui, par bien des aspects, en retranche plus qu'elle n'en rajoute sur le théâtral) - mais bien ce théâtralisme qui ne correspond qu'à un état histrionesque et narcissique, qu'à une manifestation redondante du théâtre au théâtre. [...] (JPS)

Semaines intenses... sujets à venir

photomontage prise sur le site no.concept.free.fr/Production.html

Les trois prochaines semaines me verront occupé à boucler des dossiers, des projets, à raison d'au moins une présentation par semaine...

La semaine prochaine, ce seront les deux représentations de De l'amour et des griffes du Théâtre Mine de Rien (troupe de théâtre amateure de l'UQAC) pour lequel je signe la mise en scène pour la troisième fois.

La semaine d'après, ce seront les trois représentations bénéfices de La Noël de Gruntilda II - La Nativité pour le compte du Théâtre 100 Masques.

Le lendemain de la dernière de ce spectacle, je dois me rendre à Roberval, au Théâtre Mic Mac, pour donner un atelier d'une journée sur l'imagination créatrice de l'acteur.

Enfin, la semaine suivante sera la dernière semaine des ateliers réguliers du Théâtre 100 Masques... et, par conséquent, la semaine des présentations publiques (et du début des inscriptions pour la session Hiver 2009).

D'ici là, si jamais vous en avez assez de lire mes billets portant principalement sur ces sujets, ne vous gênez pas: envoyez-moi des idées par courriel!

Bonne journée!