dimanche 5 octobre 2008

La mise en scène de la dernière minute


Les fins de production (et les demandes de subventions, et les activités connexes) ne semblent pouvoir se boucler qu'à la dernière minute, peu importe le temps passé à les réfléchir, à les organiser, à les planifier... Symptômes ou conséquences?

L'implication demande un redoublement d'ardeur malgré les échéances qui deviennent de véritables épées de Damoclès et les tensions qui surgissent de toutes parts.

Le théâtre est grand lorsqu'il fait monter la foule à lui ou, s'il ne la fait pas monter, alors au moins l'attire vers les hauteurs, disait Meyerhold. Si cette maxime vaut pour les spectateurs, elle vaut également pour une équipe de création (ou de production, ou de direction, ou d'administration). Si, par manque de temps ou de structure, on la perd de vue, il en résulte un manque de stimulation néfaste, un trou noir dans une passion souffrante, la vacuité.

Dernier sprint pour des coureurs de marathon.

La semaine théâtrale... 9


Eh bien... à ma connaissance, ce sera encore une semaine relativement pauvre en sorties, si ce n'est de la conférence de presse des Têtes Heureuses, ce mardi, à 9h30, au Petit Théâtre de l'UQAC... et le vernissage, ce mercredi-ci, de l'exposition Histoires discrètes (quelques fêlures) de Carol Dallaire, présentée dans le cadre de l'Événement Tchekhov.

Bien sûr, d'ici là, tous planchent probablement sur la demande du Conseil des Arts du Saguenay, répètent et/ou se préparent à recevoir des spectacles...

Voilà.