Le Théâtre 100 Masques a reçu la réponse à sa demande de subvention déposée en octobre dernier auprès du CALQ. Le projet en question était la prochaine production estivale de la compagnie, La Marmite d'après le texte antique de Plaute.
La réponse est négative. Encore. Et je sais que la présentation de notre dossier n'est pas à la hauteur de ce qu'ils devraient être. Que nos antécédents n'ont rien pour aider... Que nos archives sont de piètre qualité.
Pour toutes ces raisons, la surprise n'en est pas une puisque jamais nous n'avons reçu d'argent de leur part.
Un appel à notre agent nous donne toutefois les raisons de ce nouveau refus... en somme, le projet était jugé relativement bon (avec quelques bémols, bien entendu, sinon, nous aurions de l'argent) mais sans se démarquer des autres.... Avec une bonne évaluation pour les capacités de gestion et le montage financier.
Le hic principal (mais encore une fois, je le redis, d'autres points ont été soulevés) concerne ce que, depuis le début du Théâtre 100 Masques, nous appelons notre mission sociale (voire notre mission fondamentale): accorder une place à la relève. L'objectif est valeureux et justifiable... mais difficile à prouver dans notre contexte de travail saguenéen ou cette dite relève est partout au fond.
Nous en sommes donc là. Et, comme directeur général et artistique de la compagnie, je crois qu'il est maintenant venu le temps de faire le ménage dans ce que nous sommes, dans notre façon de nous présenter, dans la définition de nos actions.
C'est maintenant le temps (du moins, ça viendra) d'un nouveau Théâtre 100 Masques, plus affirmé qui arrête de s'enfarger dans les fleurs du tapis.