vendredi 23 janvier 2009

Un zeste d'acidité


Il y a parfois certaines discussions qui laissent un goût amer... ou qui, pour faire plus juste, procure une montée d'acidité incontrôlée... une déception intense.

Comme lorsqu'un praticien (ou un artisan) de talent aspire à autre chose, à un autre ciel... Ambitions justifiables, certes. Ambitions à encourager, certainement. Ambitions ambitieuses? Tant mieux!

Toutefois, là où le bât blesse (et me fait grincer des dents), c'est lorsque celles-ci se font en réaction à un déni de la professionnalisation théâtrale saguenéenne, à son questionnement (que j'appuie pourtant généralement...) jusqu'à son dénigrement, à un abandon de la lutte pour une reconnaissance, un renoncement dans l'avancement de la pratique sur le territoire.

La réaction est épidermique, je sais... hystérique peut-être... mais bon. Tant pis. Je l'assume et refuse de laisser toute la place à l'indifférence.

Non pas que le milieu théâtral d'ici soit sanctifié et intouchable. Loin de là! Il mérite encore quelques bons coups de pieds, quelques bons coups de gueules! Rien n'est parfait et beaucoup reste à faire. Mais il faut y croire.

Que de l'extérieur on doute est une chose... que de l'intérieur on trouve le combat inutile est autre chose...