mercredi 2 mai 2012

Eh merde...


Ce billet aurait dû se titrer «J'ai mal à ma culture» mais ç'aurait été poche. Et je n'ai pas le coeur à la convenance... Je suis plutôt outré. Choqué... et terriblement déçu.

Depuis ce soir (ou cet après-midi) court la nouvelle sur Facebook: le Voir Saguenay-Alma en sera demain à sa dernière parution (avis aux collectionneurs...). Je suis complètement tanné.

D'un part parce que oui, je suis concerné. C'était là, pour moi, depuis 2010, un side line que j'aimais bien. Payant? Non. Mais que j'aimais pareil... Qui me permettait de rencontrer les gens... de comprendre ce sur quoi ils travaillaient...

Puis parce que c'était là (avec tous ses défauts, peut-être!) le seul média spécifiquement culturel.

Et sérieusement, cette disparition, ça fait peur. Avec les coupes à Radio-Canada, la réduction de l'espace réservée à la chose culturelle (pour ne pas parler de transformation désavantageuse en «chroniques» ou pire, en revue des revues) dans tous les autres outils de communications (que ce soit à la radio, à la télé ou dans les journaux), la montée en puissance de cette droite populiste pour qui la culture n'est qu'une dépense inutile voire un gaspillage, le désintérêt de cette masse que forme le peuple, il y a de quoi décourager même le plus enragé des créateurs...
Ce n'est peut-être pas la première fois que ça arrive (il faut se rappeler l'aventure du Lubie du milieu des années 90...), mais la convergence de tous les éléments précédemment nommés laisse perplexe.Une région qui se targue d'être «culturelle» ne peut même pas garder un journal de ce type? Peut-être est-ce seulement parce que sa population n'en a rien à foutre... Que son importance passe complètement inaperçu... À quoi bon...

Raison de plus pour se battre? On verra demain. Pour l'instant, ça fait plus mal qu'autre chose.

Des morceaux de «Morceaux de solitude(s)»

Voici, en vrac, des photographies (en cliquant dessus, elles devraient apparaître dans un format plus grand...) de Morceaux de solitude(s) prises par Geneviève Mercier-Bilodeau lors de la première représentation du 19 avril dernier. Il s'agit là du résultat de l'Atelier de production... des mises en scènes des étudiants que j'ai dirigés... à partir de pièces courtes de Daniel Keene. Si l'esthétique était à la charge des étudiants, l'espace générale (quatre plateformes/cages rouges) était de Christian Roberge et l'éclairage d'Alexandre Nadeau.


Julie Bernier - Préface

Sébastien Ferlatte - Monologue sans titre

Sébastien Ferlatte - Monologue sans titre

Julie Tremblay-Cloutier et Patricia Boily - Le violon

Julie Bernier - Les anguilles (collage de Ce qui demeure, Brève Obscurité et Garçon sans visage)

Fanny Tousignant, Jessica Normandin, Heïdie Joubert, Leïna Lessard-Tremblay - Les anguilles (collage de Ce qui demeure, Brève Obscurité et Garçon sans visage)


Cloé Bernard et Marie-Christine Grenier - Les porteuses de lumière

Marie-Christine Grenier - Les porteuses de lumière

Jessica Normandin - Croque-mitaine

Jessica Normandin et Robert Maltais - Croque-mitaine

Jessica Normandin et Robert Maltais - Croque-mitaine