Ce schéma est tiré du blogue de Jérôme Fansten, plus précisément d'un article portant sur la dramaturgie (qu'on peut retrouver en suivant ce lien)... dramaturgie pris dans le sens de composition du matériel textuel.
Avec une certaine ironie au bout des doigts, il explique: L’intensité dramatique est
liée aux enjeux : au début, le héros risque juste d’être blessé, puis
après il risque sa vie, puis celle de sa femme si elle n’a
pas été tuée au début. C’est pour ça qu’on tue les amis (élément
déclencheur), plutôt que la famille : elle doit servir pour la suite.
Et, de fil en chas d’aiguille, et de chas d’aiguille en
chameau, le héros tutoie l’enfer… ça devient de plus en plus trapu
pour le gars de s’en sortir en entier… Et le spectateur profite au
maximum du spectacle.
Bon. Scientifiquement, l'ensemble est peut-être questionnable.
N'empêche pourtant que le petit schéma (fort simplifié!) donne une appréciation assez juste de la réactivité du spectateur en regard de la force (textuelle, scénique) de la pièce. Maintenant, celui-ci pose son hypothèse avec un certain absolu. Prendre en défaut ce système pourrait devenir un défi plutôt emballant...