jeudi 5 septembre 2013

Du Théâtre Mic Mac...

Le Théâtre Mic Mac est présentement en route pour se rendre au Festival international de théâtre de Mont-Laurier... où il présentera la production Albertine en cinq temps de Michel Tremblay, mise en scène par Réjean Gauthier (production qui s'est méritée, par ailleurs, deux prix au dernier Gala des Arlequins: Meilleure production 2012 et Meilleure comédienne pour Jocelyne Simard). C'est la seconde fois que la troupe y participera, après un passage en 2011 (duquel j'étais!) avec La Défonce de Pascal Chevarie. Leur représentation aura lieu le 8 septembre, soit dimanche, à 16h30.


Par ailleurs, le Théâtre Mic Mac s'est déniché, après quelques revirements, un metteur en scène pour sa prochaine production, Au Champs-de-Mars de Michel Tremblay: moi!

Ce sera là ma septième collaboration avec eux après Au bout du fil (2004) d'Évelyne de la Chenelière, Bonbons assortis (2006) de Michel Tremblay, Les Reines (2007) de Normand Chaurette, Le rire de la mer (2008) de Pierre-Michel Tremblay, La Défonce (2010) de Pascal Chevarie et La Visite ou surtout sentez-vous pas obligés de venir (2011) de Michel-Marc Bouchard. 

Mon agenda continue de se remplir!

«Quelle peste fuyons-nous?»


Depuis des siècles, le théâtre s'est de plus en plus enfermé dans des salles. Quittant le grand air, il s'est créé pour y loger ses fêtes un espace aseptisé, incolore, insonore et sans saveur. Ah! le gris ou le noir des salles de spectacle! l'absence de fenêtres! la chasse aux bruits extérieurs! Tout ce contexte de préservation de l'objet théâtral dans sa pureté absolue a contribué à sa dignité rituelle, à son ennui et parfois à sa mort. Cela me rappelle la parabole des gens qui, pour fuir la peste, calfeutrent hermétiquement les portes et les fenêtres de leur habitation... et meurent asphyxiés. Quelle peste fuyons-nous?

Cette image de la salle de spectacle est du grand Jean-Pierre Ronfard, dans «Le Démon et le cuisinier» paru dans le vingt-cinquième numéro de Jeu, en 1982. 

Intéressant que ce questionnement... Le théâtre, en se donnant des codes, s'est-il vraiment lui-même condamné?