Au cours des mois qui viennent de s'écouler - et plus particulièrement depuis les quelques semaines qui meublent le mois d'août - je me suis attelé au rehaussement de ma bibliothèque de travail (entendre ici les quelques dizaines de livres théoriques qui me servent invariablement de référence) pour occuper les heures grises de l'automne et ainsi m'amener à préciser certains points dans ma recherche en cours.
L'ambition dépasse peut-être la disponibilité car le tout représente tout de même quelques 3250 pages (heureusement agrémentées d'images!). Les titres qui m'occuperont (et qui risquent, si ce n'est déjà le cas, de faire l'objet de références et de citations sur ce blogue) sont:
Bien sûr, le morceau de choix demeure les quatre tomes des Écrits de Meyerhold (une réédition récente - et augmentée - d'une première publication en 1974).
Dans la même lignée, il y a aussi Théâtre et révolution de A.V. Lounatcharsky (un bouquin qui parle du théâtre révolutionnaire russe des années 20 et donc, qui recoupe, en quelques sortes, l'oeuvre ci-haut nommée).
Les répétitions - un siècle de mise en scène. De Stanislavski à Bob Wilson (un cahier spécial de la revue Alternatives théâtrales sous la direction de Georges Banu, publié en 1997).
Dans la série des metteurs en scènes historiques, j'ai aussi mis la main sur Le Théâtre en marche d'Edward Gordon Craig qui renferme quelques textes fondateurs du théâtre occidental.
Dans la section plus contemporaine, il y a...
le numéro le (avant-?)dernier numéro (135) de la revue québécoise de théâtre Jeu dont le thème est Subversion.
Devant la parole du dramaturge français Valère Novarina (que je n'ai pas encore ouvert...).
Comme casse-tête intellectuel, je viens tout juste de me procurer Performance - Expérimentation et théorie du théâtre aux USA de Richard Schechner (dont les écrits sont abondamment cités dès qu'il est question des notions performatives - ce qui constitue, en soi, le coeur de ma recherche doctorale - et qui, jusqu'en 2008, ne se trouvaient pas en traduction française!).
Enfin, dans une veine beaucoup plus légère (et amusante), j'ai aussi en ma possession le délicieux Petite lexique amoureux du théâtre de Philippe Torreton dont j'ai déjà publié quelques extraits.