Ce matin (et toute la fin de semaine), j'ai espéré voir paraître dans le journal Le Quotidien (ou mieux, le Progrès-Dimanche, qui bénéficie d'une plus large distribution), un papier sur la production estivale du Théâtre 100 Masques, L'Assemblée des femmes.
Parce que quoi qu'on dise ou qu'on fasse, ce médium reste celui qui rejoint le plus de gens et une parution dans celui-ci se répercute directement sur le nombre (croissant) de réservations.
Ainsi donc, dans un contexte de représentations limitées - par exemple, pour le 100 Masques, de douze soirs sur trois semaines - lorsque ne paraît pas l'article en début de parcours, l'assistance demeure faible... En quelques sortes, il s'agit, pour nous, d'une semaine de perdue... et il n'en reste plus que deux. Croisons-nous les doigts pour qu'une critique sorte d'ici jeudi!
_____________________________________________
Dans le même ordre d'idée (et pour paraître paradoxal!), ce qui trouble un peu, c'est que le journaliste est venu le soir de la première... Et si, par exemple, le papier sort samedi prochain, la moitié des représentations aura été jouée et les comédiennes seront alors bien rodées. Rien à voir, donc, avec ce que le journaliste a vu. Il y aura nécessairement décalage. En ce sens, peut-être le journaliste devrait-il revenir!
Meyerhold (enfin, je réussis à le ramener!) disait: Le travail de l'acteur, en fin de compte, commence après la première. J'affirme qu'à la première, un spectacle n'est jamais prêt, et ce n'est pas parce que nous avons manqué de temps, mais parce qu'il n'arrive à maturité qu'avec le spectateur.
Le théâtre (et l'art en général) reste tributaire de sa propre visibilité!