Vignette créée à partir d'une des photos les plus connues de Les Belles-Soeurs de Michel Tremblay, 
produite en 1968 au Rideau-Vert (photographie: Guy Dubois)
Semaine un peu plus conséquente dans le milieu théâtral régional alors que plusieurs productions prennent l'affiche un peu partout. En voici une liste que j'espère exhaustive... et si jamais j'oublie un truc, on peut me le faire savoir par les commentaires.
Mardi - 21 février 2012
Salle François-Brassard (Jonq.), ?
Le Théâtre du Faux Coffre donne, en représentation scolaire (donc, fermée au grand public), le très drôle solo de Martin Giguère, Les lectures de Diogène.
Mardi à jeudi - 21 au 23 février 2012
Studio-Théâtre (UQAC), 19h
Valérie Essiambre présente son projet de fin de bacc., La forêt où nous pleurons, un texte de Frédéric Vossier dans lequel elle prend l'unique rôle sous la direction de Sophie Larouche. Un conte moderne, poétique, empreint d’états contradictoires, où 
l’espace s’extériorise et s’intériorise, où la temporalité se suspend, 
en s’accrochant aux mots de ce texte ouvrant. C’est la traversée d’une 
forêt rythmée par une ritournelle vocale et physique.
Jeudi à samedi - 23 au 25 février 2012
Petit Théâtre (UQAC), 20h
Jean-François Cantin présente son projet de fin de bacc. à tout le moins audacieux: la mise en scène d'une partie de La Formation de l'Acteur de Constantin Stanislawski. La méthode d’exposition adoptée par Stanislavski, que l’on pourrait nommer « demi-fiction», consiste 
essentiellement à faire parler Torstov en son nom : il est le 
Stanislavski, acteur accompli et professeur, tandis que le jeune 
étudiant qui tient son journal est le jeune Stanislavski en plein 
développement artistique.
Mercredi à samedi - 22 au 25 février 2012
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonq.), 20h
DERNIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Le Théâtre La Rubrique donne sa toute nouvelle production, Une heure avant. Ce texte de Micheline Parent, mis en scène par Josée Laporte, fait une incursion dans l'univers des proches aidants. Dans le croisement de cinq voix circule un récit. Par fragments, par des
 biais insoupçonnés, par agglomérats, une histoire se construit, 
apparaît, se détaille: celle d’une femme au mitan de sa vie qui 
accueille chez elle sa mère malade de vieillesse. Au-delà de l’intimité 
imprévue des corps, des sentiments exacerbés, des rires inévitables et 
de l’observation effarée du travail de la mort, se trame pourtant une 
autre histoire, bien imprévue celle-là, mais tout aussi fatale.
Jeudi - 23 février 2012
La Tourelle (Collège d'Alma), 20h
Dans le cadre de la FLASHE Fête, il y a la présentation (je ne sais pas vraiment qui est le producteur) de Cravate Club, un texte de Fabrice Roger-Lacan mis en scène par Patrice Coquereau qui joue aussi aux côtés de Didier Lucien. Bernard compte sur la présence d'Adrien, son collègue et ami de longue 
date, pour fêter son quarantième anniversaire.  Mais ce dernier se 
désiste le soir même pour ne pas rater le rendez-vous mensuel de son 
club sélect.  Leur relation s'envenime au fur et à mesure que leur champ
 d'action s'amenuise.  Or ni l'un ni l'autre ne semble vouloir mettre 
fin à l'affrontement, tant verbal que physique.
Vendredi - 24 février 2012
Salle Murdock, 20h
Le Théâtre 100 Masques et le Théâtre À Bout Portant s'associent pour donner un premier Impromptu scénique. Il s'agit là d'un spectacle complet (avec décor, costume, texte, éclairages) créé en 12 heures par une équipe de comédien et un metteur en scène. Le nombre de places est limité. Réservation: 418-698-3895.
Samedi - 25 février 2012
Collège d'Alma, (?) 
Dans le cadre de la FLASHE Fête. À 13h, il y a une conférence, dans le Centre Social, de Mme Jeannot Boudreault, directrice artistique du Théâtre des Amis de Chiffon, pour relater le cheminement de cette compagnie fondée en 1974. Puis il y a, d'une part, le Théâtre de la Danse du Dragon, présenté dans le gymnase à 14h, qui œuvre depuis 1976 dans la recherche et la création des arts visuels et 
de la performance.  Avec une approche inclusive qui accueille artistes 
professionnels et amateurs, le collectif crée des mises en scène 
utilisant des masques, des marionnettes géantes et de la musique qui ont
 été conçus par les participants.  Les ateliers sont offerts sous forme 
d'échange culturel en utilisant une méthodologie de création collective.
  C'est un théâtre qui voyage à travers les Amériques et l'Europe, 
s'inspirant des histoires de la mythologie et des légendes locales.  Un 
spectacle d'envergure qui sera réalisé avec l'aide des gens de la 
communauté. En même temps, à 14h, il y a aussi une création collective multidisciplinaire. Ce grand spectacle familial, à la fois grandiose et simple, est un 
moment unique qui rassemble des créateurs d'ici.  Prétexte au partage, 
chacun met son talent au service de l'autre.  Petits et grands, dans un 
même espace, vivront le moment présent par la danse, la musique, le 
conte, le théâtre d'ombre, la poésie, la chanson.  Mise en scène de 
Émilie Gilbert-Gagnon.

