mardi 31 juillet 2012

«La Marmite» - Bilan



Photo prise par Joannie Harvey, journaliste au journal Le Courrier du Saguenay, juin 2012
De gauche à droite: Elaine Juteau (metteure en scène), Isabelle Boivin et Andrée-Anne Giguère (comédiennes) puis moi.


Hier, Julie Bernier et moi (avec l'aide d'Alex, Alexandre, Alexandre et Sophie que je remercie) avons réussi à mettre toute la scénographie de La Marmite dans un container... levant, au passage, un grand nuage de poussière... laissant, à l'occasion, quelques gouttes de sang. Et c'en était fait.

La production estivale 2012 du Théâtre 100 Masques est maintenant chose du passé.

Une production qui m'a plu... même si, comme toute production théâtrale, elle n'a pas fait l'unanimité (avec des moments plus dérangeant... comme indiqué dans ce billet!)... Avec une metteure en scène dynamique et impliquée. Avec de bonnes comédiennes (une mention honorable à Isabelle Boivin qui a créé un Euclion tout à fait charmant). Un texte surprenant (quoiqu'avec quelques longueurs) qui  pose de réels défis (le répertoire antique est loin de se donner avec facilité). Une belle esthétique générale...

Mes réserves - la metteure en scène les connaît - sont principalement de deux ordres depuis le début: les longueurs de certaines scènes/tableaux (j'en ai ciblé trois) et l'intégration des chansons grivoises. Bien qu'intéressants, ces deux points ralentissaient un peu, à mon sens, le développement scénique...

Points somme toute assez mineurs... parce que dans l'ensemble, je suis bien satisfait de tout ce travail.

Mais le sujet de ce billet est ailleurs... 

Je revu La Marmite samedi, quasi en entier, pour la première fois depuis la première... et j'ai été surpris par un truc: l'enflure de certaines scènes par l'improvisation, l'ajout de jeux scéniques au fil des soirs. 

Et j'ai compris... 

Au départ, ce spectacle durait une heure trente minutes. Avec le Panégyrique qui durait douze minutes (ce passage obligé que nous nous fixions depuis cinq ans - mais dont, je l'annonce, c'est la dernière édition), tout était fini vers 21h45. 

Or... Lors du passage des Français, la semaine dernière, nous avons enlevé cette introduction pour gagner du temps mais - ô surprise! - la représentation a quand même terminé à la même heure.

Un quart d'heure donc, d'ajouts. C'est assez «consistant». Tous heureux? Hmm. 

L'aisance des comédiennes et le plaisir y sont pour quelque chose. Il y là pourtant un risque véritable: faire dévier la mise en scène, l'affadir au lieu de la relever. Personnellement, je ne suis pas amateur de ces moments priorisant plutôt l'inverse pour dynamiser une scène: retrancher le plus possible pour atteindre l'efficacité dramatique. 

Le théâtre est un art vivant, oui... Évolutif? D'une certaine façon... Il y a là tout un travail à faire avec, en tête, l'incessante question: est-ce que cet ajout amène quelque chose de nouveau, de mieux... et surtout, d'efficace? Souligne-t-il trop une action, un sous-texte?

Voilà.

Bref, artistiquement, je suis, comme directeur de la compagnie, content de cette autre incursion dans le théâtre antique. Je déplore (comme beaucoup de compagnies depuis quelques temps) cependant la faible assistance que nous avons eu. Avec 421 spectateurs seulement, il s'agit d'une baisse significative par rapport aux chiffres des années antérieures. Le plus dommage, c'est que ce 421 ne s'est pas étalé également sur les 12 soirs: des jeudis presque complet, des vendredis moyens et des samedis bien rachitiques! Faudra y remédier...

Mais c'est fait.

À tous les artistes de cette création - Elaine, Isabelle, Marilyne, Valérie, Cynthia, Émilie, Andrée-Anne, Carol, Julie, Sophie, Alexandre - je souhaite un bon repos.

dimanche 29 juillet 2012

Au théâtre, cette semaine! (du 29 juillet au 4 août 2012)

CINQUIÈME SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Mardi et mercredi - 31 juillet et 1er août 2012, 20h30
Bâtiment 1912 (Pulperie de Chicoutimi)
Jimmy Doucet - auteur, metteur en scène et comédien - présente Le Divan en compagnie des Marc-André Perrier, Carolyne Tremblay et Émilie Jean... et d'un divan, élément central de cette production... que je n'ai pas encore vue.
DERNIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
De mercredi à samedi - du 1er au 4 août 2012, 20h30
Côté-Cour (Jonquière)
Et ça se poursuit, pour le Oh! Cabaret avec sa douzaine de numéros déjantés qui mettent en valeur le talent des trois comédiennes, Guylaine Rivard, Vicky Côté et Maud Côté... de même que du musicien Michel Otis.
 
PREMIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
De jeudi à samedi - du 2 au 4 août 2012, 20h
Salle Murdock (Centre des arts et de la culture de Chicoutimi)

Le Théâtre du Faux Coffre présente le second épisode de Une parade avec Gille... second épisode titré La Flûte... Une autre incursion dans ce type de théâtre particulier où la vulgarité fait foi de tout. Cette fois, le couple au centre de l'histoire sera incarné (le principe veut que chaque épisode soit tenu par de nouveaux comédiens) par Sophie Larouche et Martin Giguère.
 
TROISIÈME SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
De jeudi à samedi - du 2 au 4 août 2012, 20h
Centre touristique de Vauvert (Péribonka)
Le Centre touristique de Vauvert présente Parents un jour! Parents toujours!, une création de Mathieu Savard. Cette comédie raconte les péripéties d'un couple, sur une période de vingt-cinq ans,qui cherche à éduquer leur enfant avec des pratiques, des capacités et des valeurs souvent discordantes.
  
Pendant ce temps, La Route des milles et une histoire, l'immense projet de Jimmy Doucet dans le haut du Lac Saint-Jean, bat maintenant son plein, avec La marche des Trappistes, Les secrets du vieux moulin, L'Aventure de nuit, La caravane en panne, L'Île fantastique, À la rencontre des fantômes de Péribonka. Vu le nombre élevé de productions dans ce cadre, je ne renverrai donc qu'à son site qui sera mieux détaillé.
Pour les amateurs du genre, il y a aussi La Fabuleuse histoire d'un royaume, au Palais municipal de La Baie, qui continue sa 25ième édition.
Si j'oublie des trucs, il est possible de me les faire ajouter par le biais d'un commentaire.

samedi 28 juillet 2012

Moderne ou postmoderne?

Je propose, dans ce billet (plus théorique que ceux des dernières semaines... car il faut bien y revenir un jour ou l'autre!), un extrait du bouquin (p.283) Performance - Expérimentation et théorie du théâtre aux USA de Richard Schechner. 

Je choisis précisément cet extrait parce qu'il me semble tracer une ligne claire (mais peut-elle vraiment l'être?) entre le théâtre moderne et le théâtre postmoderne. 

En fait, sans donner dans la classification figée - «tel théâtre est moderne, tel autre ne l'est pas» - il ouvre là une perspective intéressante sur l'évolution du théâtre depuis, disons, les années 60-70...

[...] L'idéal de la plupart des performances modernes tend à l'union des différentes parties de la représentation. L'essentiel de la théorie théâtrale moderne traite du paradoxe du théâtre comme «dérivé composite» des autres arts (peinture, jeu, danse, architecture), mais filtré par le travail d'un metteur en scène qui «réalise» les intentions de l'écrivain, permettant à la performance «elle-même» d'accéder à l'unité de l’œuvre d'art. L'autre tendance moderne (représentée par Artaud et Grotowski) recherche l'«essence» du théâtre, ce que le théâtre devient lorsqu'il est dépouillé de tout ce qui n'affecte pas son identité: un théâtre pauvre dans un espace vide. Ces deux approches, l’œuvre d'art unifiée, sont modernes et s'opposent à l'approche postmoderne.

Le postmoderne ne ressent pas le besoin d'unifier. L'unité est inhérente aux informations qui sous-tendent l'expérience; l'unité peut très bien être indéfinie. Les signaux émis simultanément et par plusieurs canaux, il est facile de passer d'un canal à l'autre. L'impulsion est transformée, passant du mouvement à la parole, puis aux médias et à l'espace, etc. Il est possible de commander chaque canal individuellement. Les artistes jouent à augmenter l'intensité d'un canal tout en baissant celle d'un autre. 

Bon. L'extrait est bref, mais il me semble bien pertinent pour poursuivre une réflexion plus poussée.

«La Marmite» [Carnet de production]


Ça y est. Ce soir sera le dernier tour de piste des Euclion, Staphyla, Phaedra, Mégadore, Eunomie, Lyconide, Strobile, Congrion, Anthrax et les autres. Après les saluts, à la fin de la représentation, La Marmite du Théâtre 100 Masques aura vécue.

Une dernière, c'est une dernière... comme Philippe Torreton (l'auteur du Petit lexique amoureux du théâtre) le dit: La dernière est l'ultime représentation d'un spectacle, elle peut être souhaitée dans certaines circonstances où l'ambiance entre acteurs est exécrable ou que la qualité du spectacle n'est pas totalement au rendez-vous mais, la plupart du temps, c'est avec beaucoup d'émotion et de fébrilité que l'on aborde la dernière représentation. Il n'est pas rare de ressentir alors un trac particulier ressemblant à s'y méprendre au trac des premières. C'est la fin d'un projet qui a canalisé les énergies de toute une équipe de créateurs (metteure en scène, concepteurs, régisseure, comédiennes) depuis déjà plusieurs mois...

Maintenant place au repos... demain!

vendredi 27 juillet 2012

Du savoir-vivre au théâtre

Je n'y étais pas... mais ce genre de truc circule plutôt rapidement dans un petit milieu comme le nôtre... J'enrage.

La représentation de La Marmite d'hier soir a été houleuse semble-t-il... Houleuse parce qu'un petit groupe de spectatrices (elles étaient quatre) n'ont visiblement pas apprécié le spectacle. C'est possible. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Le hic, c'est quand leur manque d'intérêt pour ce qui est présenté devant elles (doit-on rappeler que le théâtre est aussi un «art vivant» et que les comédiennes qui sont sur scène ne sont pas dénuées de sentiments?) se transforme en une mesquinerie et une mauvaise foi contaminant et les actrices et le reste du public. Des commentaires désobligeants. Du bruit parasite.  Des chuchotements malveillants.

Qu'on n'aime pas est une chose. Qu'on manque de respect à toute une salle (artistes et spectateurs compris) en est une autre.

Pendant ce temps, en coulisse, le moral tombe sous zéro... et demande une énergie un peu forcée pour retourner faire face à l'adversité.


jeudi 26 juillet 2012

Le temps du silence


L'une des choses que je trouve difficile à mettre en scène, c'est le silence... ce moment suspendu qui doit rester accrocher à l'ensemble. C'est là un réel problème quant à sa durée. Pour l'interprète, c'est le faire «trop» ou «pas assez». Les techniques pour avoir un silence constant sont nombreuses... mais jamais tout à fait efficaces (comme compter dans sa tête, se fier à l'ampleur d'un geste, d'un déplacement, etc.). Il faudrait presque, au théâtre, avoir une notation comme celle ayant cours en musique (et illustrant ce billet)...

Voici, sur le même thème, ce qu'en dit Philippe Torreton dans son délicieux Petit lexique amoureux du théâtre paru en 2009 chez Stock:

S comme Silence

C'est ce que l'on craint le plus lorsque l'on débute au théâtre, un feu de plancher en guise de talent. Plus tard, il deviendra un rendez-vous, un partenaire indispensable, un autre texte.

Il faut laisser du silence au silence.

[...] Tourner sept fois son envie d'en découdre dans le noir de la salle avant de répondre à votre partenaire, oser réfléchir, écouter totalement ce que l'on vous dit et faire confiance, différer certains mots, toutes ces choses que l'on fait naturellement dans la vie et que l'on met toute un vie à retrouver sur scène.

Le silence a une durée de vie exacte, et c'est cette durée qu'il s'agit de retrouver exactement.

Elle s'inscrit entre la fébrilité et la complaisance.

Il y a donc du vide de chaque côté du silence.

Je l'ai déjà dit mais je le réitère: c'est un petit bouquin qu'il fait bon lire... Ce Torreton écrit sur le théâtre avec une telle intimité (il est comédien-français) qu'on ne peut que s'y reconnaître à chacune de ses phrases...

mercredi 25 juillet 2012

Derrière la façade...

Plongé dans Le Revizor de Gogol pour les motifs indiqués dans le billet précédent, j'y trouve de longues tirades qui se prêteraient bien à différents contextes municipaux (et nationaux) un peu partout au Québec comme celle-ci, du Gouverneur, après qu'il eût appris qu'un inspecteur arrivait dans sa ville et qu'il donne des ordres pour camoufler le piètre état de sa gestion:

LE GOUVERNEUR: Écoutez-moi, voilà ce que vous allez faire ! L'agent Pougovitsyne… c'est un grand gaillard, alors, pour le bon ordre, qu'il se tienne sur le pont. Qu'on me démolisse au plus vite la vieille palissade près du cordonnier et qu'on y plante des jalons en osier pour que cela ait l'air d'un nivellement. Plus il y a de démolitions, plus l'activité de la municipalité paraît grande. Ah ! mon Dieu ! Je l'ai complètement oublié, il y a un tel amoncellement d'ordures près de cette palissade qu'avec quarante charretées on n'en viendrait pas à bout. Quelle sale ville ! Qu'on élève un monument ou qu'on mette simplement une palissade, on peut être sûr qu'ils viendront y déposer un tas de saletés. (Il soupire.) Ah ! Et si ce fonctionnaire demande : « Êtes-vous contents du service ? »… qu'on lui réponde : « Nous sommes contents de tout, Excellence ! »… Et celui qui ne sera pas content, je me charge de lui ménager plus tard un de ces mécontentements !… Ah ! mon Dieu ! fais seulement que je me tire de là au plus vite, et je te mettrai un cierge à l'église comme jamais encore personne n'en a mis. Allons, partons, Pierre Ivanovitch. Et si l'on demande pourquoi n'est pas encore construite l'église de l'hostie, celle pour laquelle il y a cinq ans nous avons reçu les fonds, il faut répondre qu'on avait commencé à construire, mais qu'ensuite tout a brûlé. J'ai même fait un rapport à ce sujet. Il ne manquerait plus que quelqu'un aille dire par bêtise qu'elle n'avait jamais été commencée. Il faut aussi dire à Dierjimorda de ne pas trop jouer des poings ; pour le bon ordre il poche les yeux à tout le monde, aux coupables comme aux innocents. Allons, partons, Pierre Ivanovitch. (Il sort et revient aussitôt.) Et qu'on ne laisse pas sortir les soldats dans la rue autrement qu'en tenue. Cette ignoble race met juste sa capote par-dessus la chemise, et le reste est à l’air. 

Ça donne, je crois, une assez bonne idée du ton de la pièce qui se déroule sur fond de magouilles, de pots-de-vins, de cachotteries, d'hypocrisies, de délations. C'est cynique à souhait.

mardi 24 juillet 2012

Entre les deux, mon coeur balance...


Avec la présente saison estivale et sa très faible assistance, je réfléchis sérieusement au prochain théâtre d'été du Théâtre 100 Masques...Une réflexion entreprise depuis plusieurs semaines déjà...

Tout d'abord, il faut savoir qu'une première ébauche de projet avait été développé: une création d'Anick Martel dans un style grandguignolesque (du théâtre d'«horreur» de série Z où l'hémoglobine est le personnage principal)... toutefois, la situation actuelle (grise plutôt que noire...) m'amène à revoir les plans.

Un bon théâtre d'été (financièrement parlant) remplit la salle soir après soir et permet, pendant deux, trois voire même quatre ans de surfer sur ce succès et de présenter des choses plus audacieuses. Un bon théâtre d'été, ce sont près de 850 spectateurs qui sont drainés vers la salle de représentation... Un coup de publicité efficace et dynamique qui ramènera, l'année suivante, au moins le ¾ de ce public...

Chercher ce bon théâtre d'été signifie quasi obligatoirement de revenir à une valeur sûre, une valeur refuge. Offrir un spectacle qui sera incontournable, que tous voudront voir et qui me donnera les moyens nécessaires, par la suite, d'établir une programmation plus éclectique. Du coup, l'été 2013 en sera un de compromis... enfin, presque. Choisir et programmer en protégeant du mieux possible l'aventure artistique de la contingence administrative...

Maintenant, mon cœur balance entre deux projets.

Le premier, qui peut avoir l'air racoleur, serait un projet moliéresque (ça va de soi!) quand même stimulant (et sûr)... à savoir la mise en scène (ma première de cet auteur!) de deux ou trois de ses farces moins connues, toutes aussi vives qu'amusantes. Elles sont sélectionnées depuis un moment: Le mariage forcé, La jalousie du barbouillé et Le Médecin volant.

Le second - qui me parle encore plus par forme, son origine, sa nécessité et son propos fort d'actualité - consisterait en une réinterprétation de la pièce emblématique de Nicolas Gogol, Le Revizor... qui raconte les tribulations d'une petite ville corrompue où tout ne fonctionne que par pots-de-vin, mensonges, cachotteries. Une pièce très drôle en plus d'être d'un répertoire qu'on n'a pas ou peu abordé et qui serait en droite ligne avec les choix des années antérieures.

Gogol n'est pas Molière, c'est un fait... mais sa pièce s'inscrirait à tel point dans le contexte socio-politique actuel qu'il pourrait avoir une très belle portée.

Donc répertoire russe ou classique français? Mon coeur balance même si, en apparence, mon choix est fait.



lundi 23 juillet 2012

«L'obscur pressentiment» de Peter Brook


Quand je commence à travailler sur une pièce, je pars d'un pressentiment obscur et profond, semblable à une odeur, à un couleur ou une ombre. [...] Cet obscur pressentiment, c'est ma relation avec la pièce. J'ai la conviction que cette pièce doit être montée aujourd'hui. [...] Je ne dispose d'aucun système pour monter une pièce, car c'est à partir de ce sentiment sommaire et informel que je commence à préparer.

Préparer signifie cheminer vers cette idée. Je commence à fabriquer un décor, je le casse, je le fabrique, je le casse, j'y réfléchis. Quel genre de costumes? Quelles couleurs? Tout cela constitue un langage qui sert à concrétiser quelque peu ce pressentiment. Jusqu'à ce que, petit à petit, en sorte la forme, une forme destinée à être modifiée, mise à l'épreuve, mais néanmoins une forme. Pas une forme figée, car il s'agit seulement du décor, et je dis «seulement du décor» parce que le décor n'est qu'une base, une plate-forme. Le travail commence avec les comédiens.

[...] Mis en présence de cette masse de matériau, l'obscur pressentiment se révèle le facteur prédominant face auquel certaines idées ne tiennent pas la route. Tout commence à se clarifier.

Voilà une belle définition du travail du metteur en scène glanée dans Points de suspension, de Peter Brook, publié en 1992 aux éditions du Seuil. 

dimanche 22 juillet 2012

Au théâtre, cette semaine! (du 22 au 28 juillet 2012)

 
DERNIÈRE CHANCE
Ce soir - 22 juillet 2012, 20h
Salle Lionel-Villeneuve (Roberval)

C'est la dernière chance pour assister à l'ultime représentation de Histoires de pauv'filles et drôles de dames donnée dans la région par le duo français Les Dieselles (après un court séjour à Chicoutimi à l'invitation du Théâtre 100 Masques): des femmes, de l'autodérision, et un plaisir de se moquer des hommes! À ma connaissance, il reste quelques billets. À voir.

QUATRIÈME SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Mardi et mercredi - 24 et 25 juillet 2012, 20h30
Bâtiment 1912 (Pulperie de Chicoutimi)

Jimmy Doucet - auteur, metteur en scène et comédien - présente Le Divan en compagnie des Marc-André Perrier, Carolyne Tremblay et Émilie Jean... et d'un divan, élément central de cette production... que je n'ai pas encore vue.

TROISIÈME SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
De mercredi à samedi - du 25 au 28 juillet 2012, 20h30
Côté-Cour (Jonquière)

Et ça se poursuit, pour le Oh! Cabaret avec sa douzaine de numéros déjantés qui mettent en valeur le talent des trois comédiennes, Guylaine Rivard, Vicky Côté et Maud Côté... de même que du musicien Michel Otis.

DERNIÈRE SÉRIE DE REPRÉSENTATIONS!
De jeudi à samedi - du 26 au 28 juillet 2012, 20h
Salle Murdock (Centre des arts et de la culture de Chicoutimi)

C'est la dernière semaine pour La Marmite, cette treizième production estivale du Théâtre 100 Masques qui quittera bientôt l'affiche pour laisser la place à d'autres spectacles. Pour voir cette mise en scène d'Elaine Juteau qui raconte les tribulations d'une marmite pleine d'or et qui présente de nombreux personnages interprétés avec folie par six jeunes comédiennes professionnelles, il est primordial de réserver (les dernières représentations sont très courues... malheureusement!) soit par Facebook, soit par téléphone, au 418-698-3895.

SECONDE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
De jeudi à samedi - du 26 au 28 juillet 2012, 20h
Centre touristique de Vauvert (Péribonka)

Le Centre touristique de Vauvert présente Parents un jour! Parents toujours!, une création de Mathieu Savard. Cette comédie raconte les péripéties d'un couple, sur une période de vingt-cinq ans,qui cherche à éduquer leur enfant avec des pratiques, des capacités et des valeurs souvent discordantes.

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Pendant ce temps, La Route des milles et une histoire, l'immense projet de Jimmy Doucet dans le haut du Lac Saint-Jean, bat maintenant son plein, avec La marche des Trappistes, Les secrets du vieux moulin, L'Aventure de nuit, La caravane en panne, L'Île fantastique, À la rencontre des fantômes de Péribonka. Vu le nombre élevé de productions dans ce cadre, je ne renverrai donc qu'à son site qui sera mieux détaillé.

Pour les amateurs du genre, il y a aussi La Fabuleuse histoire d'un royaume, au Palais municipal de La Baie, qui continue sa 25ième édition.

Si j'oublie des trucs, il est possible de me les faire ajouter par le biais d'un commentaire.

samedi 21 juillet 2012

En cette fin de saison...


 La période estivale du Théâtre 100 Masques arrive bientôt à son terme pour laisser, dans quelques jours, place à la période estivale de mes vacances.

Avec la fin prochaine des représentations de La Marmite (je rappelle que ça se termine le 28 juillet... et qu'avec ce soir, il ne reste que trois représentations, soit jeudi, vendredi et samedi...), le départ des Dieselles après un bref passage saguenéen pour y présenter Histoires de pauv'filles et drôles de dames et la conclusion des camps de théâtre thématiques (les derniers en ce qui me concerne à titre d'animateur), c'est également la clôture de la saison 2011-2012 qui nous a tenu fort occupé.

Ce fut une année de nouveaux et beaux projets, d'attentes de réponses (dont celle - négative... - pour la programmation du 175ième... mais j'y reviendrai subséquemment), de changements, de fatigues, d'enthousiasme, de financement, de déceptions,  de plaisirs, de bons coups, de déménagement de bureaux, de modifications à l'équipe et j'en passe. La saison que nous voulions? Généralement oui. Même si nous aurions pu souhaiter plus de spectateurs, plus d'argent...

Peu à peu, l'agenda pour 2012-2013 prend forme...Enfin. Les nombreux points d'interrogations qui demeuraient encore dans la projection se dissipent depuis les derniers jours au rythme de la réception postale de lettres tant attendues. Un réalignement des options s'imposait. Un choix d'importance reste à faire (je devrais dire «à consolider»): quel sera le prochain théâtre d'été et qui le fera? Ça me tente, oui. Mais en même temps, la prochaine année sera aussi, pour moi, une année de projets extérieurs à la compagnie. L'énergie sera-t-elle au rendez-vous?

Les dés ne sont pas jetés... mais présentement, je les ai en main et les agite!




mardi 17 juillet 2012

Situation critique

Voici, en lien, un texte de Carol Dallaire publié sur le site Mauvaise Herbe. Quand je te dis que j'aime pas ça, tu te fâche est un texte portant sur la et le critique... une réflexion d'un vieux (pas trop...) sage qui fait écho à tous les questionnements, les doutes, les coups de gueule sur ce même sujet que j'ai pu jetés sur ce blogue.

Une synthèse qui laisse pourtant bien plus d'interrogations que de réponses... et le malaise se poursuit.

dimanche 15 juillet 2012

À voir!!






Suite à sa production estivale toute féminine, le Théâtre 100 Masques profite de la présence du duo Les Dieselles en sol québécois pour présenter - dans une presque «saison du théâtre par les femmes»! -  leur spectacle Histoires de pauv'filles et drôles de dames les jeudi et vendredi, 19 et 20 juillet 2012, à 21h30, à la Salle Marguerite-Tellier du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi. 

Ce spectacle, je l'ai vu en septembre 2011 et j'ai bien ri... Voici d'ailleurs ce que j'en disais à l'époque: 

Les deux filles - fort sympathiques! - font dans la cruauté avec un plaisir manifeste. Un spectacle féministe (tout simplement humain!) décapant. De la première femme, Ève, à la jeune délurée; de la femme fatale à la femme coincée; de la jeunesse à la ménopause... tout y passe. Un jeu simple, précis, net. Drôle. Très drôle... Et peut-être, qui sait, sera-t-il possible des les voir dans un théâtre près de chez nous...

Pour ces soirées «programme double», trois choix s'offriront aux spectateurs: voir les deux spectacles ( La Marmite et le spectacle des Dieselles) pour 30$; voir La Marmite seulement pour 20$; voir le spectacle des Dieselles pour 15$.

Les réservations sont nécessaires parce que les places sont limitées! 418-698-3895.

Au théâtre, cette semaine! (du 15 au 21 juillet 2012)


 Mine de rien, les productions estivales battent leur plein présentement... et bientôt, la première vague de celles-ci se retirera pour faire place à d'autres spectacles. Il ne faut donc pas attendre plus longtemps avant que de se présenter dans les salles!
TROISIÈME SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Les 17 et 18 juillet 2012 (mardi et mercredi), 20h30
Jardins des Vestiges (Bâtiment 1912), La Pulperie de Chicoutimi

La Pulperie revient pour un nouveau théâtre d'été confié, une fois de plus, à Jimmy Doucet: Le divan. Et si votre divan pouvait raconter votre vie après sa mort... Des amours de jeunesse aux chicanes de famille en passant par les grandes révolutions des années 70 et 80, suivez les histoires colorées d'un divan à travers les époques. Attention à ce que vous faites en présence de votre divan, car un jour il pourrait bien tout dévoiler ! Pour plus d'informations, il est possible de consulter le site web de la Pulperie.

SECONDE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Du 18 au 21 juillet 2012 (du mercredi au samedi), 20h30
Côté-Cour, Jonquière
Le Collectif À Tour'drôle présente le Oh! Cabaret pour une seconde année consécutive (la quatrième année d'activité), avec plusieurs nouveaux numéros! Des rires à profusion!

PREMIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Du 19 au 21 juillet 2012 (du jeudi au samedi), 20h
Centre touristique de Vauvert, Péribonka

Le Centre touristique de Vauvert présente Parents un jour! Parents toujours!, une création de Mathieu Savard. Cette comédie raconte les péripéties d'un couple, sur une période de vingt-cinq ans,qui cherche à éduquer leur enfant avec des pratiques, des capacités et des valeurs souvent discordantes.
AVANT-DERNIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS 
Du 19 au 21 juillet 2012 (du jeudi au samedi), 20h 
Salle Murdock, Centre des arts et de la culture de Chicoutimi 
Le Théâtre 100 Masques (voir leur espace internet) présente sa treizième production estivale, La Marmite, une comédie grinçante de Plaute sur le rapport à l'argent. Mis en scène par Élaine Juteau, ce spectacle réuni six comédiennes pour incarner tous les personnages (presque exclusivement masculins!): le vieil avare obsédé par son or, son voisin aussi riche qu'âgé qui veut marier sa fille, des esclaves, des cuisiniers et des revirements de situations en tout genre! Le coût d'entrée est fixé à 20$ (15$ pour les étudiants et les artisans sur présentation de la carte privilège). Pour réserver, deux façons: par téléphone au 418.698.3895 ou par le biais de la page Facebook consacrée à l'événement.
Les 18, 19 et 21 juillet 2012 (mercredi, jeudi et samedi), 19h30 
Palais Municipal, La Baie 
La Fabuleuse histoire du Royaume reprend du service pour une autre année. Pour avoir toutes les informations relatives aux représentations, il est possible de consulter le site web.
À SURVEILLER ENCORE! 
La Route des milles et une histoire, l'immense projet de Jimmy Doucet dans le haut du Lac Saint-Jean, bat maintenant son plein, avec La marche des Trappistes, Les secrets du vieux moulin, L'Aventure de nuit, La caravane en panne, L'Île fantastique, À la rencontre des fantômes de Péribonka. Vu le nombre élevé de productions dans ce cadre, je ne renverrai donc qu'à son site qui sera mieux détaillé.
C'est aussi la seconde semaine de l'édition 2012 des Camps de théâtre thématiques du Théâtre 100 Masques. Toujours, trois groupes d'âges pour trois thèmes: Le mime comme un théâtre du corps pour les 7-9 ans (par Sophie Larouche), Un orchestre de comédiens pour les 10-13 ans (par Erika Brisson et Elaine Juteau) et Du théâtre éclaté pour les 14-16 ans (par moi-même). _________________________________________________ 

Voilà. Si j'oublie quelque chose, on pourra l'ajouter au calendrier via les commentaires!

samedi 14 juillet 2012

«La Marmite» [Carnet de production]

Voici le compte-rendu critique de La Marmite (du Théâtre 100 Masques) publié ce matin dans le Quotidien sous le titre L'avarice sous un nouveau visage et sous la plume d'Anne-Marie Gravel:


CHICOUTIMI - Prendre un texte deux fois millénaire et le rendre attrayant pour  un public de 2012, tout ça en le confiant à une troupe de six comédiennes qui se partagent tous les rôles, dont la plupart sont masculins. Voilà le défi que le relève le Théâtre 100 Masques en présentant la pièce La Marmite. Une 13ième production estivale pour la compagnie qui permet de mettre un nouveau visage sur l'avarice.

La Marmite a été présentée devant une salle Murdock du Centre des arts et de la Culture de Chicoutimi pratiquement comble ce jeudi. La pièce de l'auteur latin Plaute, qui traite du rapport entre les gens et l'argent, a su divertir les quelque 70 personnes présentes.

La Marmite, c'est l'histoire d'un avare, Euclion. En apparence très pauvre, le vieil homme cache une marmite remplie d'or qu'il a découverte chez lui. L'homme est obsédé par son avoir, hanté par la crainte de se le faire prendre. Il veut protéger sa marmite à tout prix, de dangers réels comme imaginaires. Pendant ce temps, Mégadore, son voisin riche et puissant, souhaite épouser sa fille. Après avoir craint que ce dernier connaisse son secret, Euclion accepte de lui accorder sa main. Pourvu que sa marmite demeure secrète. Mais les évènements s'enchaînent et toute une série de personnages plus colorés les uns que les autres compliquent les choses pour l'avare.

Euclion, personnage central de la pièce, est campé avec brio par Isabelle Boivin. Marilyne Renaud, interprète de Mégadore, offre elle aussi une performance notable, tout comme Émilie Gilbert-Gagnon, Andrée-Anne Giguère, Cynthia Bouchard et Valérie Essiambre, qui complètent la distribution toute féminine.

Seul bémol, les spectateurs perdent quelques mots du Dieu Lare qui livre l'histoire en début de représentation, en raison de la tête de bélier dont est muni le personnage.

Le Théâtre 100 Masques a confié la mise en scène à une jeune metteure en scène de la relève, Elaine Juteau. 

Cette dernière a joué avec les différence du langage et le changement de ton. Elle s'est aussi permis d'ajouter quelques chansonnettes grivoises qui font sourire les spectateurs et donnent une toute autre allure à la pièce.

Le langage est cru, les grossièretés et obscénités abondent, sans être trop dérangeantes, même si on pourrait parfois en questionner l'utilité.

Le décore efficace permet aux spectateurs d'orienter leur regard dans différentes directions tout au long de la représentation.

La scène est occupée par une montagne de débris sous laquelle se cache une maison miteuse, dans laquelle évolue des personnages non moins miséreux. Les costumes contribuent eux aussi à permettre le voyage dans l'univers de Plaute.

Avec La Marmite, le Théâtre 100 Masques offre un divertissement estival agréable, qui fait sourire. Il utilise un texte antique pour en faire une pièce accessible, qui saura certainement égayer les soirées pluvieuses que nous servira Dame nature au cours de l'été.

Pour se faire une idée sur l'esthétique privilégiée et l'apport des différents collaborateurs, le type de jeu, les choix de mise en scène, une virée dans la salle sera la bienvenue!
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Par ailleurs, cette semaine, Anick Martel publiait, sur Mauvaise Herbe (le collectif d'auteurs qui remplace l'édition papier du Voir Saguenay-Alma), un autre texte d'opinion titré C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.



lundi 9 juillet 2012

C'est parti!

 
Débutent, ce matin, les Camps de théâtre thématiques 2012 du Théâtre 100 Masques! À partir d'aujourd'hui, les animateurs chevronnés (Sophie Larouche, Erika Brisson, Elaine Juteau, Julie Bernier, moi... de même que quelques autres intervenants) avons cinq jours pour créer trois courts spectacles - environ une vingtaine de minutes par production - pour tout autant de groupes.

Le groupe des touts-petits (7-9 ans), le plus nombreux cette semaine avec ses vingt-et-un participants, travailleront (dans le plaisir du cadre estival) à partir du stand-up comique et du personnage clownesque.

Le groupe mitoyen (10-13 ans), exploreront l'improvisation telle qu'établie par la LNI avec ses règles et son fonctionnement.

Les plus vieux (14-16 ans), feront du théâtre d'ombre.

Une semaine de jeux et d'ateliers... une semaine de patience alors qu'il ne faut pas perdre de vue que la base du théâtre doit d'abord être le plaisir!

Bref, à toute mon équipe, merde! C'est parti! 

En passant, il reste de la place pour la semaine prochaine...

dimanche 8 juillet 2012

Les bulldozers culturels... ou les excroissances médiatiques

Ce matin, dans le Progrès-Dimanche, La Fabuleuse histoire d'un Royaume bénéficie (encore... année après année... même après 25 ans... ) de deux pages complètes d'articles de toutes sortes. Ceux-ci font suite à ceux écrits plus tôt cette semaine dans le Quotidien. Il s'agit, bien sûr, d'un grand spectacle... d'un produit culturel d'envergure... d'un produit d'appel.

Mais la couverture dont il bénéficie (de même que les autres grands spectacles) devient quelque peu indécente quand les productions professionnelles locales sont complètement éclipsées. Les choix médiatiques sont franchement discutables.

C'est pas comme s'il ne se passait rien d'autres... Après, on se demandera pourquoi tant de hargne dans un milieu déjà si sensible...

Décidément, quelque chose cloche: répondre à la demande, à ce qui intéresse les gens ou leur faire découvrir de nouvelles propositions?

Au théâtre, cette semaine! (du 8 au 14 juillet 2012)


SECONDE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Les 10 et 11 juillet 2012 (mardi et mercredi), 20h30
Jardins des Vestiges (Bâtiment 1912), La Pulperie de Chicoutimi

La Pulperie revient pour un nouveau théâtre d'été confié, une fois de plus, à Jimmy Doucet: Le divan. Et si votre divan pouvait raconter votre vie après sa mort... Des amours de jeunesse aux chicanes de famille en passant par les grandes révolutions des années 70 et 80, suivez les histoires colorées d'un divan à travers les époques. Attention à ce que vous faites en présence de votre divan, car un jour il pourrait bien tout dévoiler ! Pour plus d'informations, il est possible de consulter le site web de la Pulperie.

PREMIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Du 11 au 14 juillet 2012 (du mercredi au samedi), 20h30
Côté-Cour, Jonquière

Le Collectif À Tour'drôle présente le Oh! Cabaret pour une seconde année consécutive (la quatrième année d'activité), avec plusieurs nouveaux numéros! Des rires à profusion! 

SECONDE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS 
Du 12 au 14 juillet 2012 (du jeudi au samedi), 20h 
Salle Murdock, Centre des arts et de la culture de Chicoutimi 

Le Théâtre 100 Masques (voir leur espace internet) présente sa treizième production estivale, La Marmite, une comédie grinçante de Plaute sur le rapport à l'argent. Mis en scène par Élaine Juteau, ce spectacle réuni six comédiennes pour incarner tous les personnages (presque exclusivement masculins!): le vieil avare obsédé par son or, son voisin aussi riche qu'âgé qui veut marier sa fille, des esclaves, des cuisiniers et des revirements de situations en tout genre! Le coût d'entrée est fixé à 20$ (15$ pour les étudiants et les artisans sur présentation de la carte privilège). Pour réserver, deux façons: par téléphone au 418.698.3895 ou par le biais de la page Facebook consacrée à l'événement. 

Les 11 et 14 juillet 2012 (mercredi et samedi), 19h30 
Palais Municipal, La Baie 

La Fabuleuse histoire du Royaume reprend du service pour une autre année. Pour avoir toutes les informations relatives aux représentations, il est possible de consulter le site web

À SURVEILLER ENCORE! 

La Route des milles et une histoire, l'immense projet de Jimmy Doucet dans le haut du Lac Saint-Jean, se poursuit encore cette semaine, avec La marche des Trappistes et Les secrets du vieux moulin. Vu le nombre élevé de productions dans ce cadre, je ne renverrai donc qu'à son site qui sera mieux détaillé. 

C'est aussi cette semaine que débute l'édition 2012 des Camps de théâtre thématiques du Théâtre 100 Masques. Pour la première semaine, trois groupes d'âges pour trois thèmes: Du stand-up au personnage comique pour les 7-9 ans (par Dario Larouche et Elaine Juteau), De l'impro... de la vraie! pour les 10-13 ans (par Sophie Larouche) et Entre l'ombre et la lumière pour les 14-16 ans (par Erika Brisson). _________________________________________________ 

Voilà. Si j'oublie quelque chose, on pourra l'ajouter au calendrier via les commentaires!

samedi 7 juillet 2012

Une nouvelle Mauvaise Herbe!



Voici que s'amène, sur Mauvaise Herbe, une nouvelle collaboratrice qu'il sera bon de lire... Anick Martel prend donc la plume pour le compte de ce site - et de la section «Théâtre» - qui regroupe, d'une part, la plupart des anciens pigistes du Voir Saguenay-Alma (sans moi... par manque de temps et d'inspiration) et de nouvelles recrues d'importance, comme, notamment Marie-Christine Bernard, Alain Larose et Luc Vaillancourt.

Son premier billet annonce ses intentions: Je serai aux aguets. Ma mission : voir, analyser, promouvoir et… Critiquer. Oui, vous avez bien lu, critiquer. Je me doute bien que cette tâche sera ardue et épineuse. Palpitante, aussi. « Osera-t-elle vraiment écrire ce qu’elle en pense ? » Oui. « A pas peur de s’faire barrer ? » Euh…Oui. Mais je critiquerai intelligemment et de façon constructive. On craint toujours qu’un mauvais commentaire dans les médias décourage les potentiels spectateurs… Rassurez-vous. Rangez les plumes et le goudron ! L’objectif n’est pas d’éloigner les spectateurs mais d’éveiller en eux cette curiosité qui les mènera jusqu’au théâtre. Louable? Assurément. Faisable? Je le crois... et c'est aussi ce que j'aurais aimé faire. Et c'est aussi ce que je souhaite faire sur mon propre blogue.


Le travail dans le vide.

Faisons un petit calcul rapide...

La Marmite a débuté jeudi, en même temps qu'Apparence, QuébecIssime, La Fabuleuse... s'est pousuivie hier en même temps que le festival d'humoristes, Vincent Vallières et Jonquière en musique. Des évènements majeurs qui se méritent de nombreuses pages dans le Quotidien.

À côté, il y a nous. Une bonne première. Avec une salle presque pleine... puis une deuxième et troisième avec un public rachitique. Quand les assistances deviennent-elles importantes? Quand le journal (ou la radio) parle de nous, du spectacle (en fait ce qui fait office de critique).

Donc... Cette semaine, rien.

Supposons (espérons) que le journal assiste à la représentation de jeudi soir, vu la longueur de celle-ci, l'article ne paraîtra vraisemblablement que le vendredi... ou le samedi. En quel cas, ce sont la moitié des représentations qui y auront laissé leur peau. Mais ça, c'est s'il vient au cours de la prochaine semaine...

Malaise. Surtout quand le budget de promotion ne s'élève pas à coup de milliers de dollars mais plutôt à quelques centaines desquels il faut soustraire le montant des affiches et des tracts...

Est-ce la responsabilité des médias locaux que de couvrir le local? Probablement pas... même si fondamentalement, j'en suis persuadé. 

Cinq ans.


 Aujourd'hui, c'est le cinquième anniversaire (déjà) de mon blogue... enfin, de mon activité bloguiste. Sur la présente plateforme (parce que j'ai commencé sur Blog.fr avant de migrer vers Blogspot sur un premier espace que j'ai malencontreusement détruit), ce sont donc plus de 1 700 billets portant exclusivement sur le théâtre, à raison d'une publication par jour...

Bon. Les idées de sujets commencent à manquer. Il y a les hauts, les périodes intenses d'écriture... et les bas, la page blanche...  Mais en même temps, d'autres demeurent toujours d'actualité et reviennent projet après projet (et qui s'appliquent présentement à La Marmite)

Comme le travail questionnant des médias culturels.

Comme l'étouffement médiatique des petites productions par les grands spectacles ou les spectacles uniques d'artistes «reconnus» qui génèrent tout de même des séries d'articles.

Comme l'énergie dépensée à essayer d'attirer les spectateurs.

Comme le combat pour maintenir des organismes à flot par un financement inadéquat et épuisant.

Mais bon. Il y a aussi tout le plaisir de faire la recension de spectacles présentés sur le territoire semaine après semaine; d'écrire sur ceux-ci; de faire des analyses; de donner des aperçus des grandes théories théâtrales; de développer mes recherches; de donner des nouvelles de mes productions; de dénicher des anecdotes historiques surprenantes; etc.

Y aura-t-il un autre cinq ans? J'en doute. Mais il y aura sûrement d'autres billets à venir!

jeudi 5 juillet 2012

«La Marmite» [Carnet de production]

Voici quelques photos de la scénographie (une réalisation de Carol Émond et moi), quelques heures avant la première, ce soir... Imaginez maintenant en vrai ce que ça donne avec les éclairages d'Alexandre Nadeau, les costumes et les comédiennes!




Et d'une autre!

 
C'est ce soir que débute la première représentation du treizième théâtre d'été du 100 Masques: La Marmite! Après une générale qui a tourné rondement, je pense que ça ne peut qu'être bien avec du public (public qui manque beaucoup, à cette étape!). Des mots écrits il y a plus de deux millénaires (bon... avec une traduction plus contemporaine de la fin du XIXième siècle... mais quand même...)... Une comédie antique comme je les aime!

À toute l'équipe de cette production, la metteure en scène Elaine Juteau... les comédiennes Valérie Essiambre, Cynthia Bouchard, Marilyne Renaud, Andrée-Anne Giguère, Isabelle Boivin et Émilie Gilbert-Gagnon... aux concepteurs Alexandre Nadeau, Carol Émond, Julie Bernier (qui fait aussi le Panégyrique) et moi... Je souhaite un antique mais toujours actuel

MERDE!

mardi 3 juillet 2012

De la convention comme essence du théâtre vivant


Ceux qui s'écartent du théâtre et le méprisent, sous prétexte qu'il est un art conventionnel, n'y entendent absolument rien. Ils pensent à de bas artifices, à de grossiers truquages qui n'ont rien à voir avec le théâtre vivant. Ce que nous appelons convention est une haute création de l'esprit, un fruit de la culture, l'une des sources éternelles du style. C'est ce qui donne au comique de Molière sa force et son élévation, au tragique racinien sa pureté; c'est le choeur antique et la structure de Nô japonais; c'est la scène de Shakespeare délivrée de l'esclavage du temps et de l'espace sur laquelle l'intensité du drame le dispute à la grandeur de l'épopée. J'appelle convention au théâtre l'usage et la combinaison infinie de signes et de moyens matériels très limités, qui donne à l'esprit une liberté sans limites et laissent à l'imagination du poète toute sa fluidité.

Tels sont les mots inspirants de Jacques Copeau dans le premier tome de ses Registres (et cité dans le Dictionnaire de la langue du théâtre). Une ôde à l'efficacité de la scène. Une quête de la théâtralité (et non du théâtralisme) dans la simplicité. Une confiance absolue dans la forme amenée par le texte sans la surcharge de l'effet, de la vedette, de l'esthétique.

lundi 2 juillet 2012

«La Marmite» [Carnet de production]

 Jean Naudet

Voici, à quelques jours de la première de La Marmite du Théâtre 100 Masques, la préface de la pièce écrite, au milieu du XIXième siècle par le traducteur retenu, Jean Naudet... Un avant-propos marquant, qui met la table pour la pièce à venir.

(Avant de commencer, il faut savoir que pendant quelques temps, nous avons jonglé avec l'idée de nommer la pièce de son nom latin (plus connu mais moins vendeur): Aulularia...)

La Marmite! pourquoi déroger à l'usage, et remplacer par ce mot trivial et bas l'ancien titre plus savant et plus connu? Plus connu, oui; mais compris? et c'est à l'être qu'un traducteur aspire avant tout. Qu'est-ce que ce nom Aululaire, latin dans son thème, français par sa terminaison, et qui n'appartient en propre à aucune langue, et n'a par lui-même aucun sens? Est-il bien sûr encore qu'au siècle d'Auguste, tout le monde, même à Rome, entendit la signification du terme aulularia, sans qu'un Varron, un Verrius Flaccus expliquât comment ce meuble de cuisine, appelé olla, avait eu nom aula chez les anciens, lorsqu'on ne voulait point de doublement de consonne; et comment aulularia provenait du diminutif de aula, parceque les vieux Romains aimaient beaucoup les diminutifs; ce qu'on n'aurait guère attendu de la rudesse de leurs mœurs?

La Marmite
, voilà le vrai titre en français de la pièce de Plaute. J'y tiens beaucoup, non de cette affection que le bonhomme Chrysale portait en son cœur aux choses de cette espèce, quoique je prise fort son bon sens et ses discours; je tiens à mon titre par un motif de raison et d'équité. C'est la Marmite qui, avec Euclion, occupe le plus constamment la scène; c'est elle qui, avec lui, joue le rôle le plus important; elle est le personnage moral du drame. Que le vieillard pousse comme un furieux sa servante dans la rue; c'est qu'il veut visiter sans témoins, avant que de sortir, sa marmite pleine d'or. Qu'il s'afflige de quitter un moment son logis, même pour aller chez le magistrat de la curie chercher sa part d'un congiaire; c'est sa marmite qui le met en peine. Que l'affabilité de l'honnête Mégadore, et l'empressement de ce riche pour un pauvre homme tel que lui, le troublent et l'alarment; c'est pour sa marmite qu'il tremble. Qu'au bruit des ouvriers travaillant dans la maison du voisin, il rompe l'entretien brusquement, et coure chez lui tout effaré; c'est encore sa marmite qu'il va sauver des voleurs. Pourquoi chasse-t-il à grands coups de bâton les cuisiniers que son gendre futur a envoyés chez lui en son absence pour apprêter le festin de noces, un festin qui ne doit lui rien coûter? Et sa marmite! comment la tenir cachée avec de pareils fripons? Cette marmite est comme l'Achille de l'Iliade; dans son repos, elle domine toute l'action, toujours présente et invisible. Mais la voici enfin qui paraît. Euclion la porte en ses bras; il lui cherche un asile plus sûr. Le bois sacré de Sylvain est tout proche; il l'y enfouit. Mais de noirs pressentiments, mais le cri du corbeau et la rencontre d'un maraud d'esclave, ne lui laissent point de sécurité. Malgré les difficultés et les périls du déplacement, il faut choisir un autre dépositaire. La marmite reparaît encore pressée contre le sein d'Euclion, et c'est la Bonne Foi qui la reçoit dans son temple, sans pouvoir elle-même se flatter d'inspirer à l'avare une confiance entière. Le coquin d'esclave le guettait, et la cachette est éventée. Entendez les cris d'Euclion, voyez ce masque grimaçant une colère qui va jusqu'à la rage, une douleur qui va jusqu'à la démence. C'est sa marmite qu'il redemande aux dieux et aux hommes, et pour laquelle il ferait pendre amis et ennemis, et lui-même après eux; cette marmite plus chère à son cœur que sa fille, dont il apprend, pour comble de désespoir, le déshonneur en ce moment même. Ainsi la marmite, ou son image, est attachée après lui, comme son génie malfaisant, comme sa Furie, en punition de sa dureté pour les siens, de sa folie cruelle pour lui-même. Elle l'agite, elle le torture sans relâche par des transes mortelles, jusqu'à ce qu'enfin il n'y ait plus pour lui de nouveau malheur, de nouveau chagrin possible; et ce terrible supplice ne cesse d'être le spectacle parfois le plus bouffon, presque toujours le plus comique.

Que Plaute eût été bien inspiré, s'il n'eût pas voulu ajouter à cette moralité un miracle incroyable, la métamorphose de l'avare en un bon père affectueux et libéral! Ce qui se tolère en un conte d'enfants pour l'édification des lecteurs, au théâtre n'est point admis par les hommes.

Ce fut néanmoins une conception hardie et puissante, une œuvre habile de l'art, que de renfermer, dans la simple peinture d'un caractère, l'intérêt d'une grande comédie, et de soutenir l'action exempte de monotonie et de langueur, sans les accessoires d'une intrigue amoureuse ou des fourberies d'un esclave. Servante, cuisiniers, voisins, tous les personnages de la pièce se groupent autour d'Euclion sans l'éclipser un instant, et ne tendent qu'à mettre son vice en saillie et en lumière, la vieille Staphyle par ses doléances, Mégadore par sa générosité, les cuisiniers par leurs récits, l'amant par ses aveux mal interprétés, tous par les tribulations qu'ils lui causent.

Gardons-nous donc de renvoyer cette œuvre aux tréteaux des bateleurs, comme l'insinuerait un certain critique, sans que notre admiration toutefois aille jusqu'à la préférer à l'imitation originale et féconde de Molière. Entre l'enthousiasme érudit et systématique de M. Schlegel et le dédain superficiel de La Harpe, il est possible de porter un jugement plus équitable, si l'on a égard aux conditions diverses de la comédie latine et du théâtre français, soit pour le rôle que jouent les femmes, soit pour les bienséances des temps et des lieux, soit pour la déclamation, qui augmente ou diminue, selon qu'elle est plus ou moins chantante, l'étendue , des poèmes et la complication des fables.

La composition et le sujet nous induiraient à penser que cette production appartenait à la maturité de l'auteur, lors même que des conjectures assez positives ne nous en donneraient pas à peu près la certitude.

L'an 559 de Rome, on se reposait à peine de la seconde guerre punique, lorsqu'un grand débat agita la ville. La loi d'Oppius avait interdit, vingt ans auparavant, aux dames romaines, les bijoux, les robes brodées et les voitures. Deux tribuns proposèrent de l'abroger, deux autres voulaient qu'elle fût maintenue. Caton était alors consul; on pense bien de quel côté il se rangea. Les femmes assiégeaient les maisons des magistrats, remplissaient le Forum et ses abords, lâchant de gagner des protections et des suffrages; et même il accourait à Rome de tous les lieux voisins des solliciteuses; c'était presque une émeute. Caton n'arriva qu'à grand'peine" murmurant et grondant, à la tribune; il lui avait fallu traverser une armée de femmes qui l'étourdissaient de leurs plantes, peut-être aussi de leurs imprécations, lorsqu'elles croyaient n'être pas reconnues dans la foule et le bruit. L'éloquence du consul fut vaincue avec la loi.

N'était-on pas encore échauffé par ces disputes ou par un souvenir récent, lorsque les réflexions du sage Mégadore sur le luxe des femmes, sur l'usage des chars et sur l'abus des parures, venaient s'accorder si bien avec les véhémentes harangues de Caton? Plaute fut le poêle des plébéiens, comme Caton en était l'orateur. Ils ont signalé en plus d'une occasion, l'un et l'autre, cette lutte de la vieille pauvreté latine contre les nouvelles richesses et les nouvelles voluptés apportées de la Grèce par la victoire. Cette pièce ne dut pas être donnée plus de dix ou douze ans avant la mort de Plaute, qui n'atteignit pas la vieillesse.

Il ne nomme point l'auteur dont il s'est approprié l'ouvrage. On cite, parmi les pièces de Ménandre, le Trésor, ainsi que parmi celles de Philémon et d'Anaxandride. Ménandre avait fait aussi YHydria (la Cruche), et il s'y agissait d'un trésor. Leurs sujets étaient-ils semblables à celui de Plaute? Dioxippe, et, après lui, Philippide, deux poêles athéniens, avaient composé des pièces intitulées l'Avare. On a conservé un vers d'une Aulularia de Névius. Mais qu'avaient-ils à revendiquer ici? on n'en sait rien.

Peut-être le silence de Plaute vient-il de la conscience de son plein droit sur sa comédie. Il l'avait faite toute romaine, toute à lui, en la transportant sur la scène de Rome. C'était une conquête, et non un larcin.

dimanche 1 juillet 2012

Au théâtre, cette semaine! (du 1er au 7 juillet 2012)



Avec la saison des productions estivales, je reprends ici mon habitude du calendrier hebdomadaire pour bien marquer ce qui se passe sur le territoire régional... Cette semaine, ça ressemble à ça. Et c'est maintenant qu'il faut profiter de ces offres avant d'être submergé par l'accumulation de productions qui s'en vient!

PREMIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Les 3 et 4 juillet 2012 (mardi et mercredi), 20h30
Jardins des Vestiges (Bâtiment 1912), La Pulperie de Chicoutimi

La Pulperie revient pour un nouveau théâtre d'été confié, une fois de plus, à Jimmy Doucet: Le divan. Et si votre divan pouvait raconter votre vie après sa mort... Des amours de jeunesse aux chicanes de famille en passant par les grandes révolutions des années 70 et 80, suivez les histoires colorées d'un divan à travers les époques. Attention à ce que vous faites en présence de votre divan, car un jour il pourrait bien tout dévoiler ! Pour plus d'informations, il est possible de consulter le site web de la Pulperie.


PREMIÈRE SEMAINE DE REPRÉSENTATIONS
Du 5 au 7 juillet 2012 (du jeudi au samedi), 20h
Salle Murdock, Centre des arts et de la culture de Chicoutimi

Le Théâtre 100 Masques (voir leur espace internet) présente sa treizième production estivale, La Marmite, une comédie grinçante de Plaute sur le rapport à l'argent. Mis en scène par Élaine Juteau, ce spectacle réuni six comédiennes pour incarner tous les personnages (presque exclusivement masculins!): le vieil avare obsédé par son or, son voisin aussi riche qu'âgé qui veut marier sa fille, des esclaves, des cuisiniers et des revirements de situations en tout genre! Le coût d'entrée est fixé à 20$ (15$ pour les étudiants et les artisans sur présentation de la carte privilège). Pour réserver, deux façons: par téléphone au 418.698.3895 ou par le biais de la page Facebook consacrée à l'événement.

Les 5 et 7 juillet 2012 (jeudi et samedi), 19h30
Palais Municipal, La Baie

La Fabuleuse histoire du Royaume reprend du service pour une autre année. Pour avoir toutes les informations relatives aux représentations, il est possible de consulter le site web.

À SURVEILLER!

La Route des milles et une histoire, l'immense projet de Jimmy Doucet dans le haut du Lac Saint-Jean, débute aussi cette semaine, par La marche des Trappistes, du jeudi au samedi, jusqu'au 25 juillet. Vu le nombre élevé de productions dans ce cadre, je ne renverrai donc qu'à son site qui sera mieux détaillé.
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Si j'oublie des trucs, il est possible de les ajouter dans les commentaires.