Voici un article paru le 23 juin 1973, dans l'édition saguenéen du journal Le Soleil au ton quand même un peu condescendant:
Il s'agit là des derniers feux du burlesque... ce grand genre historique au Québec, qui a fait sa marque des années 20 aux années 60. Les spectacle au National... puis au Théâtre des Variétés... puis les grandes tournées de Jean Grimaldi (et d'autres aussi).
Mais ce que je trouve intéressant dans cet article, c'est le ton du journaliste et ce que tout ça sous-tend: sa réjouissance - au détriment d'artisans engagés - est manifeste.
Il y a toujours eu, dans le monde du théâtre, une hiérarchisation des formes : tragédie contre comédie à la période classique... drame contre vaudeville dans la période romantique... mais sinon, plus près de nous, théâtre professionnel contre théâtre amateur... théâtre en saison contre théâtre d'été... la création contre le répertoire... ou, comme dans le cas présent, théâtre intelligent contre burlesque pauvre... le bon contre le mauvais... etc.
Ces jugements de valeur sont comme un mode de fonctionnement intrinsèque au milieu (en sommes-nous vraiment dépourvu aujourd'hui?): ou on regarde de haut, ou on se sent victime de préjugés... C'est comme un champ de mines.
Mais au final, n'est-ce pas tout ça qui forme le Théâtre?
Mais au final, n'est-ce pas tout ça qui forme le Théâtre?