Je pense que je vais tenter de redonner ses lettres de noblesse au métier de claqueur!... Un autre élément spectaculaire venu des siècles précédents... tel que présenté ici par Théophile Gauthier dans son Histoire de l'art dramatique depuis vingt-cinq ans.
Ces artistes doivent travailler quatre heures tous les matins pour arriver à une telle perfection! Parmi la section des rieurs, il y a vraiment des sujets fort distingués! Comme ils partent juste sur la réplique! Comme aux endroits indiqués, ils se tordent sur les banquettes, demandant grâce, pâmés d'aise, se tenant les côtes, trépignant, suffoqués, étranglés, aboyant un bravo convulsif! Nous avons vu là des chefs-d'oeuvre de mimique. [...] Heureux claqueurs, qui admirent tout! Comme ils sont supérieurs aux critiques, qui n'admirent rien! Ils ne se nourrissent pas serpents, ils ne s'abreuvent pas de fiel, ceux-là; ils sont rubiconds au lieu d'être verdâtres, et vivent dans d'éternels transports.