Tout au cours de sa grande Histoire, le Théâtre occidental voit (à compter bien sûr de début du premier millénaire) se dresser devant lui une puissante adversaire: l'Église.
Je ne m'en cache pas: j'aime bien relever les coups qui ont été assénés aux spectacles par les prédicateurs de toutes les époques (
ici). J'aime bien cette rhétorique enfiévrée qui dépeint la scène comme un mal qui s'insinue dans l'âme du spectateur.
Je pensais avoir fait le tour des Pères de l'Église... mais il semble que non. Je viens d'en trouver un autre: Lactance (
en voici une courte biographie), qui s'est pris aussi au jeu de décrier le théâtre en des termes, somme toute
modérés en comparaison avec les autres (en cliquant sur le texte suivant, vous vous retrouvez dans l'ouvrage - vive
Google Books - d'où est extrait ce passage):