Comme le théâtre a été malmené dans ce XIXe siècle! Tous les journaux de l'époque - presque sans exception - s'acharnent sur lui. Les publications à fortes connotations religieuses (voire même ultra-conservatrices) à celles plus libérales.
Le 4 juin 1898, le quotidien Le Soleil y va d'une charge à fond de train contre le théâtre immoral et met, sur les épaules des femmes - spectatrices comme comédiennes - la tâche de transformer cet art vicieux par des actions concrètes. Mais est-ce illusoire de penser que le théâtre - asile du vice comme il est spécifié en début d'article - est réformable?
Pour donner du poids à son argumentaire, il donne, pour l'illustration, un exemple américain:
Voilà. Tout est dit: faisons des efforts... même vertueux, le théâtre n'est source de que malheures et de problèmes! Encore étonnant que les arts de la scènes aient réussi à perdurer devant autant d'acharnement.
Maintenant, qui sont les protagonistes de ce petit récit...
Peut-être est-il question d'Helena Modjeska (1840-1909), actrice polonaise émigrée aux États-Unis en 1876 (et voici sa biographie wikipédienne)?
Du directeur, du théâtre et même du Louisville en question, difficile de bien les situer avec si peu de détails...
Quant à l'auteur cité, il y a bien un dramaturge nommé Berquin... alors peut-être serait-ce Arnaud Berquin (1747-1791), écrivain français (et voici sa biographie wikipédienne)?