lundi 15 février 2010

Petite note d'un lundi chargé


En passant, oui, j'ai vu Charles et Berthin, le dernier spectacle du Théâtre La Rubrique. Mais avec le travail amorcé à Roberval et la nouvelle production du Théâtre 100 Masques, je manque un peu de temps... mais je tenterai d'y revenir sous peu!


La Défonce [Carnet de notes]

Fin du Premier écho (Joan Tremblay, Jean-Sébastien Montpetit,
Benoît Brassard, Charles Dubé)
Photographie: Christian Roberge

Fin de semaine laborieuse...

Après un avant-midi de travail sur des scènes précises avec les comédiens (notamment les monologues), nous nous sommes offert le luxe (toujours angoissant) d'un premier enchaînement complet devant quelques invités afin de valider certains choix et le placement en général. Exercice fastidieux et un peu étrange alors que rien ne fait respirer cette production, aucun changement d'espace, aucun changement d'éclairage, aucune musique... La matière s'avère dense, brute et, finalement, un peu confondante... Mais bon. L'effort en vaut la peine et le résultat est encourageant! Je le redis, je crois avoir la distribution idéale pour ce spectacle.

L'écueil est plutôt survenu le lendemain, dimanche.

La veille au matin, nous sommes arrivés dans la salle avec les huit grands panneaux d'installés. Comme le temps nous manquait avant l'enchaînement, nous avons fait celui-ci sans utiliser ces éléments scénographiques.

Ainsi donc, dimanche, la mise en place technique de ceux-ci devait constituer le travail central de la journée. Rapidement, le doute s'installe. Non pas sur la qualité et la fonction de la conception. L'idée demeure, à mon sens, efficace, dynamique et intéressante. Toutefois, la matière utilisée pour les panneaux (polythène) pose problème... par son manque de transparence, son opacité.


Photographie: Christian Roberge

Dès le départ, nous nous sommes dit que nous assumions le fait que des spectateurs aient la vue obstruée par ces panneaux, à condition que cette obstruction amène un plus au spectacle, rehausse la production. Que l'obstacle devienne une qualité... mais pour l'instant, la question se pose. Si deux panneaux se superposent (ce qui arrive selon le lieu où l'on s'asseoit!), le spectateur perd toute visibilité...

C'est avec ces réflexions (surtout pour trouver éventuellement des solutions de rechange si le concepteur de lumière émet de réserves sur la transparence recherchée) que nous avons terminé le travail de cette quatrième fin de semaine... car oui, nous en sommes à la moitié du travail.