Au théâtre, il n'y a, en fait, qu'une seule chose pour laquelle je suis impitoyable, c'est le rendu esthétique de la régie technique (son et éclairage). Les erreurs sont possibles, oui. Et ça arrive dans toute production... Soit.
Mais il y a une marge entre une erreur de parcours exceptionnelle (un retard, un oubli, un problème technique) et une succession de gaffes à toutes les représentations dans la conduite de la représentation.
Le régisseur a, devant lui, le texte de la pièce qu'il doit suivre avec méticulosité. Dans ce texte se trouvent toutes les indications nécessaires à son travail: moment dans le texte (ou geste ou déplacement) où envoyer le prochain éclairage (les fameux «cues»), le rythme, l'intensité, le volume. Il devient, en quelque sorte, responsable du spectacle, de son déroulement. Et il doit s'y coller de soir en soir, en prenant bien garde qu'une confiance néfaste s'installe et nuise à l'attention requise pour ce type de boulot. Il faut une écoute directe (discrète mais directe!) sur la scène. Une écoute quasi obsessionnelle.
Il s'agit là, en quelques sortes, d'un important élément spectaculaire parce que visible, tributaire de l'ambiance, de l'atmosphère qui doit régner sur les planches. Du coup, cette régie doit se faire sous l'égide d'un profond RESPECT aux multiples ramifications:
Mais il y a une marge entre une erreur de parcours exceptionnelle (un retard, un oubli, un problème technique) et une succession de gaffes à toutes les représentations dans la conduite de la représentation.
Le régisseur a, devant lui, le texte de la pièce qu'il doit suivre avec méticulosité. Dans ce texte se trouvent toutes les indications nécessaires à son travail: moment dans le texte (ou geste ou déplacement) où envoyer le prochain éclairage (les fameux «cues»), le rythme, l'intensité, le volume. Il devient, en quelque sorte, responsable du spectacle, de son déroulement. Et il doit s'y coller de soir en soir, en prenant bien garde qu'une confiance néfaste s'installe et nuise à l'attention requise pour ce type de boulot. Il faut une écoute directe (discrète mais directe!) sur la scène. Une écoute quasi obsessionnelle.
Il s'agit là, en quelques sortes, d'un important élément spectaculaire parce que visible, tributaire de l'ambiance, de l'atmosphère qui doit régner sur les planches. Du coup, cette régie doit se faire sous l'égide d'un profond RESPECT aux multiples ramifications:
- respect envers le spectacle dans son ensemble (car c'est sur la régie, par les éclairages, que repose la qualité esthétique de la représentation);
- respect envers la mise en scène (et les choix qui ont été fait et les indications qui ont été données pour obtenir un résultat artistique défini);
- respect envers la conception des éclairages (parce que cette régie repose, en fait, sur le travail d'un autre, le concepteur des lumières qui s'attend à la parfait exécution de sa conception);
- respect envers les comédiens (comme je le disais, elle donne, par ses actions, une foule d'indications d'entrées et de sorties, et les comédiens se fient sur elle);
- respect envers le public (les gens paient: ils méritent un travail professionnel).
Une mauvaise régie peut gâcher n'importe laquelle représentation et lui donner un caractère amateur désagréable.