Comme en danse, comme dans les arts martiaux, il doit y avoir, au théâtre, une position neutre pour l'interprète. Neutre ne signifie pourtant pas mou et relâché.
Il s'agit au contraire d'une position très construite qui ne relaxe pas le corps mais, au contraire, le tient en éveil, prêt à réagir et à entrer en action.
C'est donc un placement rigoureux (qui, à la longue, devient naturel) de la tête sur son axe, dégagée et soutenue; des épaules ouvertes; des bras tenus dans l'axe du corps, les paumes qui se font face; les jambes ouvertes, les pieds parallèles, à la largeur du bassin; les genoux un peu fléchis.
Il s'agit au contraire d'une position très construite qui ne relaxe pas le corps mais, au contraire, le tient en éveil, prêt à réagir et à entrer en action.
C'est donc un placement rigoureux (qui, à la longue, devient naturel) de la tête sur son axe, dégagée et soutenue; des épaules ouvertes; des bras tenus dans l'axe du corps, les paumes qui se font face; les jambes ouvertes, les pieds parallèles, à la largeur du bassin; les genoux un peu fléchis.
Cette position doit pouvoir donner l'impulsion nécessaire au corps de l'interprète.
Ça, c'est un fait...
Maintenant, pour mes recherches doctorales, je m'attacherai, avec mon équipe de comédiennes, à trouver l'équivalent pour la voix, pour la garder prête à aborder le texte. Un point de départ essentiel avant la construction du vocabulaire sonore qui sera l'essentiel de ce premier volet consacré à redéfinir un nouveau rapport au texte à partir des théories meyerholdiennes.
Voici la base de ce travail concret qui s'amorce...