Durant mes pérégrinations américaines, je me suis acheté, dans une bouquinerie, un ouvrage sur la grande comédienne à la voix d'or, Sarah Bernhardt - the art of high drama. Ce livre renferme une riche iconographie: une très grande quantité d'images (affiches, caricatures, etc.), de photographies (d'elle, de ses costumes et parures, de ses amis, etc.), des écrits (des notes personnelles, des mots reçus et envoyés). Ce livre a été publié suite à une exposition tenue, il y a quelques années, au Jewish Museum de New York.
Parmi les photos rassemblées, il y a celle-ci montrant la l'actrice entrain d'enregistrer sa voix sur un gramophone (enfin, quelque chose qui y ressemble...):
Parmi les photos rassemblées, il y a celle-ci montrant la l'actrice entrain d'enregistrer sa voix sur un gramophone (enfin, quelque chose qui y ressemble...):
Peut-être est-ce le moment (bien que j'en doute fort) où, de sa voix cristalline, elle a conservé cette inimitable ton plein de trémolo de la belle Époque (lancinant et ampoulé) pour nous... cette fois dans L'Aiglon, d'Edmond Rostand:
À attendre cette voix, il est intéressant de réfléchir et d'essayer d'imaginer les gestes et les déplacements qui devaient aller de pair!
Toujours est-il que le livre dont il était question plus haut donne un bel aperçu de la vie de cette sulfureuse, provocante, caractérielle et véritable star internationale.
À attendre cette voix, il est intéressant de réfléchir et d'essayer d'imaginer les gestes et les déplacements qui devaient aller de pair!
Toujours est-il que le livre dont il était question plus haut donne un bel aperçu de la vie de cette sulfureuse, provocante, caractérielle et véritable star internationale.