Comme quinzième production estivale, le Théâtre 100 Masques propose une incursion dans une dramaturgie incisive, efficace et fichtrement amusante : celle de Georges Moineau dit Courteline!
Voici donc une plongée dans la plus pure tradition du théâtre de boulevard français du début du XXième siècle! L’œuvre de Courteline (comme celle de ses prédecesseurs, Labiche et Feydeau) y fait figure de perfection par le ton et sa mécanique : bien que brèves, ses scènes croquent la vie comme peu d’auteurs le feront.
Composé d’un assemblage d’au moins sept courtes pièces en un acte pourfendant la bêtise humaine sous toutes ses formes en mettant en lumière ses pires défauts - la naïveté, la paresse, la frivolité, l’avarice, la jalousie, l’ignorance, la soumission, etc. -, cette production tendra aux spectateurs, sous le couvert de la comédie et du divertissement, un miroir tout aussi décapant qu’ironique.
Au fond, il s’agit là d’un spectacle à sketchs construit principalement sur le rythme et sur la capacité des interprètes à changer rapidement de personnages. Le jeu sera très physique, quasi acrobatique. La théâtralité sera, encore une fois, axée sur la simplicité de la scène et le caractère essentiel des éléments de décors qui y reposeront.
On pourrait dire que ça ressemble à ça!
Pour terminer, voici quelques pensées de Courteline, dites par Guitry!