En-avant: Denis Lavoie et Ursule Garneau
Au centre: Sonia Tremblay, Joan L'Espérance et Emmanuelle Girard
Derrière: Luc-Antoine Cauchon, Gervais Arcand et Jean-Sébastien Montpetit
Au centre: Sonia Tremblay, Joan L'Espérance et Emmanuelle Girard
Derrière: Luc-Antoine Cauchon, Gervais Arcand et Jean-Sébastien Montpetit
Quelques mots sur La Visite ou surtout sentez-vous pas obligés de venir qui a pris fin samedi dernier, dans une apothéose publique alors que scène et salle étaient électrisée par la fébrilité de l'ultime représentation.
Enfin, je me repose. Le stress peut enfin laisser la place au recul et à l'analyse des résultats. Je suis sincèrement content que ça ait bien été avec cette production... du moins de ce que j'en ai vu et ce que j'en ai su. Parce qu'avec toutes les épreuves traversées en cours de travail (du jour de la distribution à la première), le plaisir et l'enthousiasme ont été constamment minés par des éléments extérieurs à la création... et pour la première fois, j'ai douté. Pire, j'ai crains!
Une belle équipe, oui. Des gens fantastiques, oui. De beaux moments, oui.
Et pourtant...
Même si, dans l'ensemble, le travail s'est fait dans les rires, avec engagement (quoique douloureux dans le contexte de cette année), cette production aura été, pour moi, celle des regrets et des déceptions, des contrariétés et des impuissances. Non pour ce qui a été fait (que j'assume encore parce que j'y crois) mais pour ce qui n'aura pu être. Pour le temps manqué (et ce n'est pas là une vaine plainte convenue!). Pour tout ce qui, après coup, aurait pu nourrir la création.
Au final, toutefois, le succès (parce que c'en fut un!) a pu atténuer ces impressions! Un succès unanime? Probablement pas. Mais après tout, ce n'est pas là la réussite. Celle-ci résulte dans ce qui, jour après jour en répétition nous manquait et qui, soir après soir en représentation, faisait que la pièce pouvait prendre son envol: l'esprit d'équipe et le plaisir. Les comédiens et les concepteurs ont fait là un travail honnête, exigeant, rigoureux... et, jusqu'à la première, fichtrement angoissant!!!
Mais voilà. Le rideau est maintenant tombé.
Enfin, je me repose. Le stress peut enfin laisser la place au recul et à l'analyse des résultats. Je suis sincèrement content que ça ait bien été avec cette production... du moins de ce que j'en ai vu et ce que j'en ai su. Parce qu'avec toutes les épreuves traversées en cours de travail (du jour de la distribution à la première), le plaisir et l'enthousiasme ont été constamment minés par des éléments extérieurs à la création... et pour la première fois, j'ai douté. Pire, j'ai crains!
Une belle équipe, oui. Des gens fantastiques, oui. De beaux moments, oui.
Et pourtant...
Même si, dans l'ensemble, le travail s'est fait dans les rires, avec engagement (quoique douloureux dans le contexte de cette année), cette production aura été, pour moi, celle des regrets et des déceptions, des contrariétés et des impuissances. Non pour ce qui a été fait (que j'assume encore parce que j'y crois) mais pour ce qui n'aura pu être. Pour le temps manqué (et ce n'est pas là une vaine plainte convenue!). Pour tout ce qui, après coup, aurait pu nourrir la création.
Au final, toutefois, le succès (parce que c'en fut un!) a pu atténuer ces impressions! Un succès unanime? Probablement pas. Mais après tout, ce n'est pas là la réussite. Celle-ci résulte dans ce qui, jour après jour en répétition nous manquait et qui, soir après soir en représentation, faisait que la pièce pouvait prendre son envol: l'esprit d'équipe et le plaisir. Les comédiens et les concepteurs ont fait là un travail honnête, exigeant, rigoureux... et, jusqu'à la première, fichtrement angoissant!!!
Mais voilà. Le rideau est maintenant tombé.