mardi 23 février 2010

Le malaise culturel 2... ou le cloaque saguenéen


Je reproduis ici une partie d'un article publié ce matin (23 février) dans le Quotidien, sous la plume de Mélyssa Gagnon et qui rapporte, en quelques lignes succintes, la réaction du Maire à la constitution d'un comité de survie de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi:

(CHICOUTIMI) Oubliez une collaboration entre la ville et le comité de survie du Théâtre du Saguenay. Le maire Jean Tremblay est sans équivoque: les démarches d'obtention du statut de diffuseur officiel suivent leur cours et il n'est aucunement question que Saguenay s'implique pour relancer les activités de la coopérative.

Invité à commenter les propos d'Éric Dubois et de Patrice Leblanc, le premier magistrat a déclaré, d'emblée, qu'il voyait là une atteinte à la démocratie et un manque de respect envers les citoyens de Saguenay, eux qui ont mandaté le conseil municipal pour «gérer les affaires de la ville». «Ils sont complètement à l'inverse de la démocratie s'ils pensent que n'importe quel individu peut se pointer à droite et à gauche en pensant qu'il va pouvoir gérer les affaires de la ville. La démocratie, ça commence par des élections. Les membres du comité ne se sont pas fait élire. Qu'ils ne viennent pas nous dire comment gérer nos affaires. C'est à eux de collaborer avec nous. C'est un manque de respect grave, un mépris envers les élus», s'est enflammé Jean Tremblay, au cours d'un entretien téléphonique.

Le maire est d'avis que les démarches du comité de survie sont inutiles, puisque la sauvegarde de la Coopérative du Théâtre du Saguenay, avec ses dettes évaluées à plus de 1 million$, relève de l'utopie. Jean Tremblay réitère que la ville «ne mettra pas un cent là-dedans» et que le regroupement de citoyens n'a rien à offrir en guise de solutions. «Qu'est-ce qu'ils veulent exactement? Ils ne proposent rien. Ils n'ont pas d'alternative. Qu'ils m'arrivent avec un chèque. Là, je vais leur parler», martèle le premier citoyen de Saguenay.

Ce discours laisse le lecteur perplexe... surtout quand on continue la lecture et qu'il soudainement question d'un complot culturel, d'un mouvement d'appui non plus au Théâtre du Saguenay mais au candidat défait à la Mairie lors de la dernière élection, Michel Potvin. En d'autres termes, il s'agit là, selon le premier dirigeant de la Ville, d'un mouvement concerté pour lui nuire et nuire au bon fonctionnement de l'administration publique. Comment un climat propre au dialogue, à la recherche de compréhension peut-il s'installer dans ce cadre agressif?

Et le malaise grandit encore et encore et encore et encore et encore...


La Défonce [Carnet de notes]

Voici, en primeur, l'affiche de la nouvelle production (à venir...) du Théâtre Mic Mac de Roberval, La Défonce de Pascal Chevarie. La conception graphique revient à Christian Roberge qui agit également à titre de concepteur esthétique (scénographie et costumes):


Je l'ai reçue ce matin (bien que je l'aie vue il y a déjà quelques semaines) avec la permission de la diffuser.

Conseil d'administration


Hier soir se réunissait le conseil d'administration du Théâtre 100 Masques (comme à tous les 3 ou 4 mois).

En tant que directeur de cet organisme, j'aime bien ces rencontres plutôt informatives qui permettent - outre les décisions d'ordre administratives - de faire un bilan complet des activités des dernières semaines, d'en tirer des conclusions, de brosser un portrait réel et actuel de la compagnie et de poser les balises pour les mois à venir. C'est un exercice fort stimulant (bon... le fait que le Théâtre 100 Masques va assez bien aide un peu!)... une validation, en quelques sortes, de mes choix et de mes décisions.

Les principaux points à l'ordre du jour: compte-rendu des activités de l'hiver 2010, les Impromptus scéniques et la campagne de financement pour le théâtre d'été.

À suivre, donc...