dimanche 29 novembre 2020

Le théâtre comme un divertissement dangeureux

Je reviens régulièrement à ce sujet sans fin (qui s'est quand même fortement matérialisé dans notre petite histoire): la haine de l'Église pour le théâtre. Parce que ça explique, en bonne partie, l'évolution du théâtre au Québec. Parce que ça donne les raisons, les conséquences des choix qui ont été faits, des combats qui ont été menés, des différents obstacles qui ont été franchis.








C'est là le préambule d'un sermon publié en mars 1915 dans le feuillet La Bonne Parole (organe de la Fédération Nationale Saint-Jean-Baptiste), qui y va ensuite d'un long plaidoyer pour expliquer son point de vue (et dont je ne publierai ici que quelques extraits):




Et pendant ce temps, pendant ces péroraisons de toutes sortes, au début du vingtième siècle, que faisait le peuple? J'ai bien peur, pour les accusateurs du théâtre, qu'il se présentait en masse dans les salles!