J'ai assisté, cet après-midi, à la présentation de l'atelier L'Acteur et l'image donné, sur une période intensive, aux étudiants du BIA de l'UQAC par Ludovic Fouquet. Une présentation d'une heure et demie qui révèle là l'étendue du travail accompli par la vingtaine de participants...
Mais...
La matière: le corps, la voix et l'image vidéo à partir d'un texte d'un auteur contemporain dont le nom m'échappe... Un immense laboratoire... éparpillé tout en étant étonnament rectiligne. Plusieurs pistes sans aboutissements. Une recherche qui mène, finalement, à un questionnement imposant: qu'est-ce qui est recherché? Le tout semble n'être qu'une exploration de base sur l'image et la projection... Dans un processus qui, à lui seul, semble donner le seul résultat... à son propre détriment. Théâtrâlement parlant - tout aussi interdisciplinaire soit-il - qu'apporte celui-ci?
D'une part, il ne s'agit pas de réalisation dramatique. De la performance? Peut-être. Mais quel discours? Le post-post-modernisme doit-il obligatoirement être si hermétique? Dans ce cadre, par ailleurs, les possibilités d'inventivité et de poésie avec la technique - le texte n'étant pas de nature à être compris... du moins dans cette profération et/ou son utilisation... - apparaissent vite limitées. L'image (qu'elle soit sur soi, sur une toile, flouée par transparence, décalée par la sperposition de cartons) ne résulte pas d'une véritable préoccupation mais plus d'un test... du gadget. La technique s'impose mais ne compose rien. Ou si peu.
D'autre part, quelle place occupe cet Acteur au titre du cours? Manipulateur de caméras, de micros et de projecteurs? L'acteur n'est-il qu'un technicien? La performativité peut-elle remplacer la théâtralité? Qu'est-ce qu'un acteur?
Je me pose encore la question après quelques heures.
Voilà... Mais je le redis, je salue bien bas tous ces étudiants qui ont vraiment travaillé beaucoup et avec rigueur... Je me demande seulement pourquoi.
Mais...
La matière: le corps, la voix et l'image vidéo à partir d'un texte d'un auteur contemporain dont le nom m'échappe... Un immense laboratoire... éparpillé tout en étant étonnament rectiligne. Plusieurs pistes sans aboutissements. Une recherche qui mène, finalement, à un questionnement imposant: qu'est-ce qui est recherché? Le tout semble n'être qu'une exploration de base sur l'image et la projection... Dans un processus qui, à lui seul, semble donner le seul résultat... à son propre détriment. Théâtrâlement parlant - tout aussi interdisciplinaire soit-il - qu'apporte celui-ci?
D'une part, il ne s'agit pas de réalisation dramatique. De la performance? Peut-être. Mais quel discours? Le post-post-modernisme doit-il obligatoirement être si hermétique? Dans ce cadre, par ailleurs, les possibilités d'inventivité et de poésie avec la technique - le texte n'étant pas de nature à être compris... du moins dans cette profération et/ou son utilisation... - apparaissent vite limitées. L'image (qu'elle soit sur soi, sur une toile, flouée par transparence, décalée par la sperposition de cartons) ne résulte pas d'une véritable préoccupation mais plus d'un test... du gadget. La technique s'impose mais ne compose rien. Ou si peu.
D'autre part, quelle place occupe cet Acteur au titre du cours? Manipulateur de caméras, de micros et de projecteurs? L'acteur n'est-il qu'un technicien? La performativité peut-elle remplacer la théâtralité? Qu'est-ce qu'un acteur?
Je me pose encore la question après quelques heures.
Voilà... Mais je le redis, je salue bien bas tous ces étudiants qui ont vraiment travaillé beaucoup et avec rigueur... Je me demande seulement pourquoi.
Pour trois crédits.
RépondreSupprimeroh... la somme de travail n'est pas négligeable dans cet exercice! Elle vaut bien trois crédits... Le problème, à mon avis, réside beaucoup plus dans ce «trip» technique qui est latent dans beaucoup de productions contemporaines...
RépondreSupprimer