mardi 15 décembre 2009

D'un pouvoir de suggestion...

Je m'éloigne un peu du théâtre (même si ce billet est directement relié à mes activités de l'hiver) pour présenter ce... ce... ce truc (d'emblée, je m'excuse: il est en anglais... mais complet!) qui m'inspire terriblement...



J'adore cette Danse Macabre de Saint-Saëns. J'adore l'idée du poème symphonique (voir ici, en lien, le poème originel de Henri Cazalis et la mise en scène musicale de celui-ci). J'adore la faculté qu'a cette oeuvre de créer des images que par la musique... cette puissance d'évocation. .. Et ce, malgré toutes mes résistances envers la musique... C'est vers ce type d'évocation directe et pourtant suggestif que je tend dans mon travail... et là est tout le défi!


4 commentaires:

  1. Ce fut l'une des premières pièces de musique classique qui m'aie plu, l'écoutant constamment, sur "repeat".. :-)

    J'suis intrigué par cette phrase:

    "Et ce, malgré toutes mes résistances envers la musique... "

    Pourquoi?

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  2. Résistance?

    En termes clairs, bien que j'écoute aussi de la musique, je fais référence au fait que j'utilise fort peu (pour ne pas dire «pas»)la musique dans mon travail... J'ai de la difficulté à m'y projeter... Je n'accroche pas. Je suis quasi imperméable à la gamme!

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  3. Ce qui est tout le contraire de moi! :-)

    J'ai déjà entendu ce discours chez d'autres artistes, que je respecte énormément, et si je posais la question c'est surtout que j'ai une certaine difficulté à comprendre cette façon de penser, tout ce que j'ai pu faire moi-même d'un tant soit peu artistique dans ma vie étant, en tout ou en partie, inspiré et/ou constitué de musique.

    Je n'en joue pas, mais ça m'habite, j'en écoute depuis que je suis au monde et c'est ma "drive" si l'on veut...dans tout ce que je fais.

    Alors quand j'entends un cinéaste ou un artiste de théâtre (ou de tout autre domaine artistique) me dire ne pas utiliser de musique dans ses oeuvres, non seulement parce que l'oeuvre ne l'exige pas mais par "résistance" envers la musique, j'essaie de comprendre.

    Mes réalisateurs préférés au cinéma sont Woody Allen, David Lynch, Hitchcock (entre autres), des hommes qui ont toujours utilisé la musique de manière habile, je crois que c'est en partie la raison de mon attirance envers eux.

    Et tu vois, autant je peux respecter l'oeuvre d'un homme comme Stan Brakhage, il me perd en choisissant le silence comme trame sonore.

    Tous les goûts sont dans la nature, et comme je le dis, je respecte cette démarche énormément, c'est juste que ça m'intrigue, ayant baigné dans la musique toute ma vie.

    :-)

    Ce n'est pas vraiment un grand questionnement de ma part qui demande à être répondu à tout prix, mais plutôt une sorte de curiosité.

    --

    Et malgré tout ça, dans l'extrait vidéo de ta pièce de Noël (Mme Weiss) que tu avais publié ici il y a quelques semaines, on voyait ton actrice jouer/chanter sur un air de musique...

    ;-)

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  4. Je comprends fort bien ton point de vue, et je comprends fort bien l'importance qu'a la musique pour plusieurs.

    Le plus «fascinant», dans mon cas, n'est pas que je choisis de ne pas utiliser de musique - car ce n'est pas un choix! - mais bien le fait qu'elle est absente. Ce n'est pas un parti pris pour le silence... C'est un élément que j'oublie complètement en création, un élément qui est occulté naturellement...

    Ce qui ne signifie pas pour autant que je refuse toute musique... et oui, parfois, je m'en sers... quand je me force!!! ;)

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