Petit dimanche pour l'équipe du Théâtre du Faux Coffre qui donne la troisième représentation de Trac, ma vie en théâtrascope, le second solo des Clowns noirs. Quelques spectateurs - une vingtaine - s'agglutine sur le devant de la scène, en attente fébrile de l'arrivée du plus vindicatif du noir quinquet.
Et le spectacle commence !
Dans ce second concept de spectacle de solo, Patrice Leblanc a choisi de remonter la genèse fictionnelle de son personnage (le tout, parsemé de brûlots politiques, avec des accents de brutalité et de violence propre au caractère du personnage), reprenant de sa naissance jusqu'à son essentielle liberté théâtrale en passant par son enfance, sa découverte de l'amitié, de l'horreur humaine, de la guerre. Du théâtre, on parle peu... on le fait.
Donc, dès le départ, ce spectacle est d'ordre narratif. Trac se raconte. Trac joue pendant une heure avec lui-même, se répondant, se complétant, se renchérissant! Trac se dénude. Pour y arriver, une bande sonore ininterrompue (et fort bien construite) dirige impitoyablement la représentation à travers une succession de tableaux entrecoupés de chansons interprétée en scène avec vigueur par l'acteur.
L'esthétique privilégiée demeure celle qui fait la belle part de cette compagnie: simplicité, efficacité, immense inventivité! Quelques accessoires surprennent et charment pour qu'opère la magie théâtrale...
Étrangement, ce spectacle fait rire, oui, à quelques occasions mais il contient surtout une charge émotionnelle surprenante pour ce clown qui réussit à plusieurs occasions à bousculer et, d'une certaine façon, à émouvoir. En un sens, Patrice Leblanc redonne à son personnage une dimension personnelle extérieure aux autres membres du Faux Coffre, une famille, un passé.Quelques moments forts: le numéro d'ouverture sur l'air du Bruxelles de Brel; l'ingénieuse façon de planter les autres actants de cette histoire; les répétitions; le poignant tableau construit sur la chanson Un peu plus haut, un peu plus loin; la finale hystérique.
Le concept même impose un rythme rapide à la représentation. Outre les morceaux musicaux, les scènes deviennent des flashs vifs et nerveux. On peut regretter, toutefois, que cette façon de raconter (la narration en voix off) brise un peu la chaleur, la spontanéité et l'échange avec la salle qui marque depuis le départ le caractère scénique du personnage (et des autres clowns noirs). Et bien qu'à la fin nous restions un peu sur notre faim à savoir comment ce Clown s'est rendu jusque sur les planches, il n'en demeure pas moins que ce spectacle comporte de nombreuses qualités qui ne peuvent que se bonifier en cours de route!
Du bon travail.
Et le spectacle commence !
Dans ce second concept de spectacle de solo, Patrice Leblanc a choisi de remonter la genèse fictionnelle de son personnage (le tout, parsemé de brûlots politiques, avec des accents de brutalité et de violence propre au caractère du personnage), reprenant de sa naissance jusqu'à son essentielle liberté théâtrale en passant par son enfance, sa découverte de l'amitié, de l'horreur humaine, de la guerre. Du théâtre, on parle peu... on le fait.
Donc, dès le départ, ce spectacle est d'ordre narratif. Trac se raconte. Trac joue pendant une heure avec lui-même, se répondant, se complétant, se renchérissant! Trac se dénude. Pour y arriver, une bande sonore ininterrompue (et fort bien construite) dirige impitoyablement la représentation à travers une succession de tableaux entrecoupés de chansons interprétée en scène avec vigueur par l'acteur.
L'esthétique privilégiée demeure celle qui fait la belle part de cette compagnie: simplicité, efficacité, immense inventivité! Quelques accessoires surprennent et charment pour qu'opère la magie théâtrale...
Étrangement, ce spectacle fait rire, oui, à quelques occasions mais il contient surtout une charge émotionnelle surprenante pour ce clown qui réussit à plusieurs occasions à bousculer et, d'une certaine façon, à émouvoir. En un sens, Patrice Leblanc redonne à son personnage une dimension personnelle extérieure aux autres membres du Faux Coffre, une famille, un passé.Quelques moments forts: le numéro d'ouverture sur l'air du Bruxelles de Brel; l'ingénieuse façon de planter les autres actants de cette histoire; les répétitions; le poignant tableau construit sur la chanson Un peu plus haut, un peu plus loin; la finale hystérique.
Le concept même impose un rythme rapide à la représentation. Outre les morceaux musicaux, les scènes deviennent des flashs vifs et nerveux. On peut regretter, toutefois, que cette façon de raconter (la narration en voix off) brise un peu la chaleur, la spontanéité et l'échange avec la salle qui marque depuis le départ le caractère scénique du personnage (et des autres clowns noirs). Et bien qu'à la fin nous restions un peu sur notre faim à savoir comment ce Clown s'est rendu jusque sur les planches, il n'en demeure pas moins que ce spectacle comporte de nombreuses qualités qui ne peuvent que se bonifier en cours de route!
Du bon travail.
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