samedi 19 juin 2010

Le théâtre postdramatique dans le sillage d'Artaud...

Plusieurs théoriciens et sémilogues du théâtre placent la notion du théâtre postdramatique dans le sillage direct des notions artaudiennes. Pour eux, ces deux théories se veulent être une quête de l'absolu de l'être, une mise en scène des pulsions, une «combustion de la chair et des phantasmes (Antonin Artaud, Le théâtre et son double, 1948).

Hans-Thuie Lehmann, le pape du postdramatique, dresse, dans son ouvrage (de plus en plus contesté dans les cercles intello-universitaires), les 4 principaux points essentiels communs à ceux-ci (et du coup, donne une bonne définition de base de ce type de théâtre qui se veut actuel et post-postmoderne!):

[...] La scène est considérée comme le point de départ et non comme lieu de re-copiage. Dans le nouveau théâtre, il ne pourrait être question d'un «discours» du créateur du théâtre que si l'on entend le terme de dis-currere au sens propre, c'est-à-dire «se disperser». Il semble plutôt que l'abandon e l'instance d'origine du discours et, parallèlement, la pluralisation des instances de l'émission sur scène conduisent à de nouveaux modes de perception. Enfin, du point de vue terminologique, la conservation du concept de «drame» dans la formule «discours dramatique» peut induire en erreur. Il en va ici d'une distance beaucoup plus grande par rapport à l'agencement dramatique en général.

Oui, c'est aride un peu pour un samedi matin... comme quoi, j'ai parfois de ces soubresauts qui me rappellent que je suis toujours inscrit au doctorat (dont j'attends encore les résultats du dépôt de mon sujet de thèse).

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